Saturday, August 19, 2006

Ethnomasochisme (Editorial des Lettres Fersanes n°64 - juillet 2006)

(Légende : enfants européens mutilés par le FLN. L'une des poseuses de bombes, Danielle Minne, ensiegne actuellement à l'Université de Montpellier... Avec les compliments de Djebar, Vidal-Naquet, Sagan et compagnie...)
Assia Djebar a été reçue à l’Académie Française où elle occupera le fauteuil n°5. Elle pourra relater l’événement sur son blog… tout en anglais ! L’un de ses tous premiers gestes fut de cracher au visage du pays qui a eu l’imbécillité de l’accueillir : « Le colonialisme vécu au jour le jour par nos ancêtres, sur quatre générations au moins, a été une immense plaie ! Une plaie dont certains ont rouvert récemment la mémoire, trop légèrement et par dérisoire calcul électoraliste ». Il est vrai que sans la colonisation, Madame Djebar n’aurait pas parlé le français, ce qui aurait libéré une place à l’Académie Française pour Jean Raspail qui la mérite bien plus. Elle aurait eu le destin des filles algériennes de la période pré-coloniale, garder des chèvres dans le Haut-Atlas et être mariée de force à douze ans pour les intérêts de la famille, au nom de ces assises sociales qu’elle dit avoir été détruites par la France. Pendant la guerre d’Algérie, Djebar, âgée actuellement de 69 ans, a bien entendu collaboré avec le FLN. Question à vingt dinars : qu’est ce qu’elle fait encore dans notre pays ? En fait, elle a quitté l’Algérie en 1980 pour venir voler en France la place d’un universitaire. Heureusement, elle partit pour l’Amérique en 1995 pour diriger le Centre d’études françaises en Louisiane. Voici pour mémoire un témoignage de Kessler, soldat français en Algérie. Pour se souvenir de ce qui se cache derrière les idées de Madame Djebar : « Je veux vous raconter ce que nous avons retrouvé à notre arrivée . La grange était en feu, dans la cour la fillette était au sol, morte et entièrement dévêtue, après l’avoir violée ils lui avaient tranché la tête et déposée entre ses jambes nues (…) le père était étendu près de la grande table qui occupait le centre de cette pièce, son visage, les yeux grands ouverts disaient encore sa souffrance et sa bouche entre-ouverte avait vainement tenté de prendre un peu d'air quand ils l'ont égorgé, son pantalon était rabattu sur ses chaussures. Il était émasculé et il y avait du sang partout sur le sol. Sur la grande table gisait sa femme, la jupe retroussée sur sa poitrine, une grande plaie allant du pubis jusqu'à la taille et par où s’échappaient ses viscères qui pendaient le long de la table. Un peu plus loin sur le sol, une « bouillie » sanguinolente qui de prime abord ne ressemblait à rien, était en fait les deux garçons sur qui les terroristes s’étaient acharnés probablement à coup de barre transformant leur tête en une espèce de galette rouge dont la cervelle striait de blanc cette flaque. Enfin je dois raconter aussi comment nous avons découvert le quatrième enfant. Un bébé d’une quinzaine de mois, comment décrire la scène tant cela est hideux, dans la cheminée éteinte ils s’étaient servi du tournebroche pour empaler l’enfant, le pique qui traversait son corps ressortait près du cou, sa tête pendait et ses mains touchaient les cendres du foyer. Il flottait dans la pièce une odeur fade, et je sais à présent ce que l’on appelle l’odeur de la mort ; Les corps étaient encore chauds preuve que le massacre venait d’avoir lieu, les salopards ne devaient pas être bien loin. Nous avons roulé les cadavres dans nos toiles de tentes afin de les ramener à notre camp, et j’ai dû personnellement retirer la pique qui empalait le bébé car les hommes qui m’accompagnaient ont refusé de toucher le petit corps meurtri et je ne voulais pas, par respect pour cet enfant dont le seul crime avait été de naître européen, que d’autres le voient. Peut-on imaginer que des êtres humains puissent commettre de tels actes au nom d’une quelconque idéologie sans devenir eux-mêmes des animaux… ». On pensait que l’Académie Française avait une majorité de gâteux, on ne pouvait pas concevoir qu’il y avait une majorité de salauds.

Thursday, August 17, 2006

Lapins et conscience révolutionnaire (Editorial des Lettres Fersanes n°63 - juin 2006)


Le mois dernier, nous sommes allés rendre visite à la campagne chez la famille du parrain de ma fille. Nous, les « citadins », avons bien évidemment été visiter le poulailler et l’enclos des lapins. Or, une jeune lapine venait de mettre bas pour la première fois quinze jours trop tôt et n’avait pas eu l’instinct de nourrir ses lapereaux. Tous étaient morts sauf deux qui remuaient encore. Spectacle attristant de les voir se tortiller, cherchant en vain la mamelle maternelle. « Ils vont mourir les petits lapins ? » me demandèrent mes filles. Je n’ai pas répondu (et finalement, j’appris plus tard qu’ils avaient survécu). Le soir, en pensant aux lapins, je me disais : « elle est belle la conscience révolutionnaire ! On dirait le père de Brigneau tiens ! » Dans Jules l’Imposteur, Brigneau racontait que son franc-maçon et socialiste de père, instituteur qui en discours aurait pendu tous les curés de la terre, prenait le lapin à sacrifier par les oreilles. Mais l’œil marron de Jeannot Lapin le regardait, l’air de dire : « Tu vas faire quoi là ??? ». Et il tendait le lapin à sa mère en disant : « je ne peux pas le tuer… ». « Un fasciste en peau de lapin » me disais-je. J’entendis alors en moi-même une voix avec un fort accent belge me dire : « Alleï une fois, c’est tout un bazar cette histoire de lapin… Si tu es capable de t’émouvoir devant un bébé lapin, godverdomme, c’est que tu as un cœur gros comme ça et que tu es germanique jusqu’au fond de ton âme romantique. Un bébé lapin, ça peut te mener jusqu’à Tcherkassy lutter pour la survie de la civilisation ». Fiat lux ! Si on se laisse attendrir par cette petite boule noire toute vivante et promise ultérieurement à la casserole, c’est qu’on tient plus de Saint François d’Assise que de Robespierre. Qui n’a jamais dû voir un bébé lapin…

Petit rejeton des Grands Ancêtres (Une des Lettres Fersanes n°63 - juin 2006)


Voulant se placer dans la grande tradition de l’humanisme républicain, F\ Delanoë a décidé de profaner une tombe, lui qui se prétend chrétien et se targue d’une sœur religieuse. Comme celles des rois avaient déjà subi les traditions de la Gueuse, il décida de le faire à son échelle. Là où les Grands Ancêtre avaient donné un grand coup de poing à la mémoire, Delanoë donne une petite tapette. La cible de l’ire de l’édile rose est la tombe d’Edouard Drumont, l’homme qui révéla le scandale de Panama et qui fit tant pour prévenir les Français du péril que la haute finance apatride lui faisait courir et qui déboucha sur les multiples catastrophes du XXe siècle qu’il avait pressenties. Il avait même prophétisé dans La France Juive la Solution Finale : « À l'Aryen, je le répète, on peut tout faire; seulement il faut éviter de l'agacer. Il se laissera dérober tout ce qu'il possède et tout à coup entrera en fureur pour une rose qu'on voudra arracher. Alors soudain réveillé, il comprend tout, ressaisit l'épée qui traînait dans un coin, tape comme un sourd et inflige au Sémite qui l'exploitait, le pillait, le jouait, un de ces châtiments terribles, dont l'autre porte la trace pendant trois cents ans.». Immédiatement, l’Association des Amis d’Edouard Drumont, installée dans les locaux de la librairie La Licorne Bleue (3 bis, rue Jules Vallès, 75011 PARIS), organisa le 20 mai une manifestation devant le cimetière du Père Lachaise où est enterré le fameux écrivain. Nous assistons à une nouvelle adaptation à la république laïque et démocratique des méthodes de l’URSS : la mise à mort sociale, ce qu’on appelait « la fusillade à sec ». Quand une personne est dans le collimateur du régime, elle subit une mise à mort sociale :perte de son emploi, saisie de ses biens, campagne dans son voisinage pour le mettre au ban de la société, pression sur les membres de sa famille… Si cela ne suffit pas, les persécutions sont étendues au conjoint, aux parents et aux enfants, jusqu’à ce que la personne craque et se suicide ou commette un acte irréfléchi permettant de l’emprisonner pour « droit commun ». Bien plus efficace que la prison, le goulag ou la balle dans la nuque et bien plus discret. Un professeur d’histoire dans une prestigieuse université auvergnate écrivait ainsi à Faurisson : « Je sais que as raison et jamais je n’oserai prendre publiquement ta défense. Je ne suis qu’un lâche ! » Réponse du professeur : « le seul fait que tu reconnaisses ta lâcheté montre que tu ne l’es pas tant que cela… » Quand la personne est morte (Drumont, Brasillach, Carrel), elle est « évaporée ». Plus exactement, elle ne survit que par le biais de propos trafiqués et sortis de leur contexte, comme une sorte de repoussoir, de bouc émissaire sorti de quelque grimoire talmudique, dont l’holocauste éternellement ressassé sur l’autel de la bonne conscience intellectuelle est une sorte d’onanisme tribal à vocation sacrificiel. Le crime de Drumont « avoir bouffé du Juif » (ses coreligionnaires dit-on) comme d’autres à son époque bouffaient du catholique. Bien évidemment, un changement de régime risque fort d’amener une inversion des polarités et des lycées, rues, institut Drumont, Coston ou Gohier remplaceront des Zola, Sartre ou Aragon qui seront tombés à leur tour dans la fosse des oublis. Ce qui est cocasse avec les humanistes, les démocrates et autres républicains dorés sur tranche et garantis sur fausses factures, c’est qu’ils sont en train de créer une jurisprudence qui va nous élever sur un Himalaya d’hilarité le jour où on la leur renverra style boomerang attitude avec le « prends-ça dans ta face ! » de circonstance. Je ne peux pas me prononcer sur le Grand Soir, mais le Petit Matin fasciste qui va suivre va être festif et esthétique. On a hâte d’ y être.

Auteuil-Neuilly-Passy, c'est pas du gâteau... (Editorial des Lettres Fersanes n°62 - mai 2006)


Un article du quotidien Le Figaro le 20 janvier nous annonce doctement que « à Paris, les ados chics fument et boivent en grande quantité ». Pour qui, comme moi, a fréquenté les rejetons de NAP (Neuilly-Auteuil-Passy), ce n’est pas un scoop ! Notre Seigneur disait « il est plus facile à un chameau de passer par le chas d’une aiguille que pour le riche d’entrer au Paradis ». L’argent corrompt, c’est une certitude. De ce côté-là, nous n’avons rien à craindre. La bourgeoisie est toujours une classe sociale pour laquelle j’ai affiché un profond mépris. Bien entendu, hors de question de généraliser, j’ai rencontré des grands bourgeois qui étaient généralement très bien. Ils avaient d’ailleurs plus de 50 ans et leurs héritiers montraient tout ce symbolisme. La société française fut chrétienne. Le premier symbole des chrétiens ne fut pas la croix mais le poisson. Et le poisson pourrit toujours par la tête. Je n’ai jamais caché ma sympathie pour la noblesse ruinée (pléonasme) et pour la paysannerie, même si, télé oblige, ils ont réussis à pourrir les campagnes en trente ans. Elles ont toujours constituées le fer de lance de la résistance à l’oppression : Vendée, Allemagne, Finlande, Ukraine, Espagne… Contrairement à une légende tenace, la bourgeoisie était probablement l’une des classes sociales les moins chrétiennes,. Il y avait certes une éducation chrétienne donnée dans les écoles de la nomenklatura, mais ce n’était qu’un vernis. Et quand le meuble a fini de se faire bouffer par les termites, le vernis a fait ce qu’il lui restait à faire : craquer. N’étant pas marxiste, je ne porte pas aux nues les ouvriers. Si le gamin pauvre sniffe de la colle et carbure à la bière quand le petit rupin prend cocaïne et whisky, c’est tout simplement parce qu’il n’en a pas les moyens…

Sartre n'est pas un chien, c'est une hyène (Une des Lettres Fersanes n°62 - mai 2006)

« Tout anticommuniste est un chien ! », éructait le louchon au Café de Flore pendant que des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants étaient exterminés dans les camps de la mort soviétiques. Dans deux téléfilms de pure propagande diffusé sur les chaînes France 2 et France 3, on le montre comme une grande conscience, un modèle à suivre selon la chaîne publique. Au nom du devoir de mémoire et de la vérité historique, nous devons montrer quelle crapule est Sartre. D’abord, le mythe de « Sartre résistant ». Outre qu’il fit jouer ses pièces, notamment Huis Clos, devant un parterre d’officiers allemands, y compris de la SS, il accepta sans sourcilier de prendre la place d’Henri Dreyfus-Le Foyer exclu du Lycée Condorcet à cause du numerus clausus imposé aux juifs et appliqué dans l’enseignement avec plus de rigueur qu’ ailleurs. Sartre, comme Beauvoir (et Françoise Giroud…) signa d’ailleurs un papier déclarant qu’il n’était ni juif, ni maçon. Sartre le « résistant » aurait dû figurer sur la liste noire du CNE en 1944. D’autres l’ont été pour moins que cela… Mais Sartre n’a pas été seulement un faux résistant, il a aussi été un vrai collabo du stalinisme et un négationniste du Goulag auteur de phrases immortelles. Dans La Lune et le Caudillo de Jeannine Verdès-Leroux et L’Adieu à Sartre de Michel-Antoine Burnier, on lit la prose nauséabonde de JPS, qui, selon la jurisprudence Brasillach, lui vaudrait au moins dix fois le peloton d’exécution. Il nia l’existence du Goulag, il parla de « l’agression de la Corée du Nord par la Corée du Sud », se livra à l’apologie de l’extermination des Européens dans les colonies, à la négation des persécutions religieuses en URSS, à l’apologie de la peine de mort dans un régime communiste, à l’apologie de la terreur stalinienne, à l’appel à la soumission des intellectuels au Parti, à l’apologie de la Révolution Culturelle de Mao…Sartre l’humaniste était surtout l’apologiste des pires atrocités. Mais cela ne lui suffisait pas. Non comptant d’être un lâche professionnel, une crapule politique, il lui fallait cumuler le maximum de titres. A tout ceci, il fallait ajouter l’ordure dans la vie privée. Sartre, le moins que l’on puisse dire, avait une certaine inclinaison pour la pédophilie, comme sa compagne Beauvoir. Une de leurs victimes, une petite juive nommée Bianca Lamblin, raconta dans sa biographie Mémoires d’une jeune fille dérangée comment elle était tombée dans les filets de ce couple de pervers : Beauvoir attirait de très jeunes lycéennes, qu’elle pressentait vierge. Sartre adorait déflorer les gamines. Une fois ces dernières quasiment violées et traumatisées, Simone de Beauvoir avait beau jeu ensuite de manipuler la gamine pour lui imposer une relation saphique. Notons que les Sartre eurent une attitude courageuse avec Bianca. Quand celle-ci leur demanda de l’aide sous l’Occupation, les deux « belles consciences » lui dirent d’aller se faire déporter ailleurs. Comme fit le stalinien Malraux avec sa première femme juive. Bien sûr, on se souviendra que le 26 janvier 1977, le couple signa avec d’autres grands humanistes (Glucksman, Kouchner, Lang…) une pétition demandant la légalisation de la pédophilie dans les colonnes du quotidien Le Monde… Hélas, il est désormais trop tard pour fusiller Sartre et Beauvoir, mais la moindre décence est de supprimer tout ce qui porte leur nom et de laisser tomber dans l’oubli leur « œuvre littéraire ». Pendant des années, Sartre, Beauvoir et leurs complices ont infecté le milieu intellectuel français. Il sera temps d’y injecter un puissant vaccin…Quand aux « intellectuels » qui disent « on s’est trompé », qu’ils fassent la première des actions réparatrices : se taire définitivement…

Monday, August 14, 2006

Nos amis les bêtes (Editorial des Lettres Fersanes n°61 - avril 2006)


La religion catholique a aboli les rites cruels et sémites de souffrances infligés aux animaux pour rendre la viande casher ou halal. Mieux, Saint-François d’Assise est en quelque sorte le saint patron protecteur du monde animal. Les animaux sont omniprésents dans la tradition chrétienne : le bœuf et l’âne de la crèche, l’ânesse et son ânon des Rameaux, le chien de Saint Roch, les crabes de Saint François Xavier, le loup de Saint François d’Assise… Mais il ne faut pas oublier que des animaux, fussent-ils créés par Dieu, ne sont pas des êtres humains. L’Occident actuel semble l’avoir oublié. Taxi pour chiens, halte-garderie canine, accessoires de beauté pour les bestioles à quatre pattes et même, chez les hérétiques gallicans, « messes » pour les non-âmes… A Oxford, le laboratoire de l’Université a été fermé suite aux dégâts commis par les sbires « écologistes » du marxiste Steven Best, héritier d’un courant politique qui, sous les ordres de Iagoda, Talmud, Monside, Weinstein, et autre Mayronovsky avait délaissé les expériences sur les animaux… pour les effectuer sur des êtres humains (mais pour, ils s’agissaient toujours d’animaux puisque goïm, des animaux selon le Talmud).. Comme le disait le Saint Curé d’Ars : « Laissez une paroisse vingt ans sans prêtres, et on y adorera les bêtes ». Ceci me rappelle un dessin de SOS Tout-Petit : on y voyait un chien et un chat disant à un bébé : « nous, nous avons la SPA, et toi qui as-tu pour te protéger ? ». Une société où un animal, aussi noble soit-il a plus de droits qu’un enfant dans le ventre de sa mère, où l’ égoïsme bourgeois fait préférer un chien à un enfant ne mérite pas de vivre. Et ne vivra de toutes façons pas longtemps…

Ecce homo (Une des Lettres Fersanes n°61 - avril 2006)


A quelques semaines d’intervalles, la presse du régime parle du mal-être des hommes. Enfin, des Français, pas des hommes Tradilandais qui, eux, n’ont aucun problèmes existentiels. Les Occidentaux subissent une grave crise d’identité. Selon David Abiker (Le Parisien Libéré, 25 novembre 2005), l’homme est totalement dévalorisé, notamment dans le milieu scolaire, et n’est apprécié que s’il se féminise. La société se féminise de plus en plus, de manière concomitante à son effondrement. Pour ne pas me faire traiter de misogyne, je vais citer ma consœur de Rivarol Fabienne Ballarin qui disait que dès qu’une profession se féminisait, c’était le signe qu’elle était totalement dévaluée et que le secteur était en crise qualitative (éducation, justice…)… Dans Femina du 22 janvier 2006, Stéphane Clerget déclare qu’il est « urgent de rassurer les garçons en les aidant à se sentir bien dans leur masculinité ». Aussi bien lui qu’Abiker prophétisent la guerre des sexes à court terme si ceci n’est pas respecté. Curieusement, notre société tradilandaise ne connaît pas ce problème. Nos garçons ne sont pas élevés dans l’espèce de matriarcat sémite qu’on nous impose. Nous en arrivons une fois encore au syndrome de l’horloge que j’ai évoqué de nombreuses fois. Aux portes de l’Europe frappe un Islam violent et guerrier. Seules les vertus guerrières triompheront de ces farouches adversaires, qui, eux, ne se « féminiseront » pas, ne se transformeront pas en bourdons « métrosexuels ». Face au sabre, la dentelle ne pourra pas grand chose. Nos jeunes, formés dès leur plus jeune âge aux valeurs viriles, sauront défendre les leurs. Et cela suffira amplement. Après tout, laissons les abeilles se débrouiller avec leurs bourdons pour défendre leur ruche, cela ne nous regarde pas. J’irai même plus loin. En analysant la mentalité musulmane à travers l’histoire, je pense même qu’ils se tiendront loin, très loin de nous, se souvenant que le catholicisme de combat a été la seule force qui a non seulement réussi à contenir l’Islam, mais aussi à le faire reculer. Ils iront attaquer où sont les faibles, et nous ficherons une paix royale pour peu qu’ils voient que nous avons du répondant. Mais cela, ils le savent. Mieux : il y a plus de chance que l’explication entre fondamentalistes musulmans et chrétiens traditionnels se fasse « sous la tente » devant une carte dépliée à côté de la théière : « ici c’est notre secteur, ici c’est le vôtre, on ne se marche pas sur les pieds ». Le tout comme dans une grande partie de Diplomaty où les deux protagonistes vont conquérir le maximum d’arsenaux neutres avant l’explication finale. Notre société, nous l’avons dit et redit, se suicide. Nous regardons cela de loin. Les féminazies ont voulu tout régenter, déviriliser ces messieurs ? Ben ! elles s’expliqueront avec les barbus de l’oncle Benny, et elles le feront sans nous… Il faut mettre les choses en priorité et ne pas se tromper d’adversaire comme trop de gens de notre sensibilité l’ont fait en 1914 ou en 1939. Nous n’avons pas de recettes pour redonner à l’homme occidental moderne sa place dans la société. Nous sommes restés fidèles à notre modèle ancien, sans nous poser de question. Ils y reviendront ou ils mourront. La guerre se chargera de les débarrasser des paillettes et du strass dont on les a affublés. Un homme peut être mâle, viril, et être beau et raffiné. Nous en avons eu la démonstration il y a soixante ans où, dans des académies militaires d’élites, des mecs qui feraient se pâmer d’aise toutes les petites gourdes adulant l’espèce de minet au nom ressemblant à une tranche translucide de bœuf, étaient formés à être des soldats, des fermiers, des pères, des maris, des musiciens, des esthètes et le tout à la fois !

Sunday, August 13, 2006

Qui tuera par l'épée... (Editorial des Lettres Fersanes n°60 - mars 2006)


Jacques Lerouge a été assassiné par l’un des détenus qu’il hébergeait. En 1968, il avait obtenu le statut « d’ennemi public numéro un ». Petit braqueur minable, il avait abattu l’homme chez qui lui et ses complices s’étaient réfugiés (le croyant absent) après un hold-up à la BNP de Vaux-sur-Eure. Condamné à mort, il sera gracié et libéré en 1985, comme beaucoup de condamnés à perpétuité. Sauf Michel Lajoye, bien sûr, qui n’a tué ni blessé personne… Une fois libéré, il ne récidiva pas au contraire des Bodein, Henry et consort. Il oeuvra pour la prise en charge des détenus sortis de prison. C’est l’un d’entre eux qui le tuera. On ne peut pas ne pas penser à la phrase du Christ à Saint Pierre : « Qui tue par l’épée périra par l’épée ». Bien sûr, il est cité en exemple quand il s’agit de favoriser la libération des longues peines de prison. C’est la tactique du saucisson. Nous avons vu lors de l’affaire Bodein que de tout temps, l’extrême gauche, très présente dans le monde judiciaire et psychiatrique, utilisait les criminels pour ses basses besognes. D’où démantèlement progressif de l’arsenal judiciaire. D’abord la peine de mort, jugée inhumaine, puis ensuite la perpétuité… Demain, on estimera que 20 ans de prison, c’est trop pour un criminel (mais parfaitement normal s’il n’a pas les bonnes idées). La gauche se prépare ainsi un vivier dans lequel, le jour venu, comme sous la Révolution, comme en 1936 en Espagne, comme en 1944 lors de l’Epuration, comme en 1962 sous De Gaulle, elle recrutera ses sbires semant la mort, la violence et la terreur chez les cibles du régime. L’affaire Bodein n’est que la répétition général du film d’horreur de demain…

Ciel, mon nazi ! (Une des Lettres Fersanes n°60 - mars 2006)

La fuite en avant et l’un des grands échappatoires des régimes déliquescents. Incapable de résoudre le moindre problème, la République essaye de plus en plus maladroitement de ressouder l’union nationale autour d’un ennemi facilement identifiable, détestable et bouc-émissaire parfait : le «nazi». Profitant de l’obscurantisme volontairement entretenu, la masse des gens étant totalement inculte, inapte à la réflexion et crédule en ce qui concerne les légendes colportées par les médiats et l’endoctrinement scolaire, ils peuvent jouer sur les réflexes de peur, née du conditionnement et de l’ignorance (la version des faits est imposée par loi). Le Parisien Libéré se lance ainsi dans une grande campagne d’affolement des essonniens : le problème, ce n’est pas la violence ethnique dans les banlieues, la destruction planifiée de notre économie, la guerre de civilisation. Et pour cause : la République est là pour ça… Non, le péril qui menace nos petites têtes brunes, c’est un vaste complot nazi en Essonne : pensez donc, un tag « nazi » (« Occident réveille-toi ») accompagné d’autres tags disséminés dans la ville de Juvisy-sur-Orge à la gloire de Hitler et de l’OAS, ont été découverts le 24 août 2005. Et ce, « hasard », juste au moment où la mairie PS locale venait d’organiser une vaste exposition dénonçant « le nazisme » (et lui seul, ce qui prouve que les bigôches ont les droits de l’Homme à géométrie variable, les Vendéens en savent quelque chose). Cela sent la provocation à plein nez. Et on pourrait en dire long sur le nez. Qui est long. Et facilement reconnaissable. Un tag nazi à Sainte-Geneviève le 13 octobre, un procès pour des jeunes ayant voulu reconstituer la bataille de Stalingrad à Milly-la-Forêt (500 € d’amende) le même mois, bref, de quoi alarmer le quotidien qui consacra la une d’Essonne Matin à chaque fois. Bien entendu, les auteurs de ces tags n’en savent pas plus sur le nazisme que les bigauches, la plupart d’entre eux n'aurait pu rentrer ne serait-ce que dans les SA. Ils se disent nazis car cela « choque le bourgeois »., comme ils se seraient dits zazous sous Pétain, punk dans les seventies ou communistes aux Etats-Unis. Et pendant ce temps-là, le même journal, exactement le même, trouve parfaitement normal de faire l’apologie du communisme, le régime le plus meurtrier du XXe siècle, dans ce qui constitue une horrible relativisation, un crachat supplémentaire aux victimes du Goulag. Ceci n’est pas incompatible avec une immense campagne négationniste, organisée souvent par des personnalités ou des vecteurs médiatiques juifs, visant à limiter les victimes du communisme… aux communistes eux-même, la « noble idéologie » ayant été « dévoyée » par « l’antisémite Staline », falsification historique que nous avons démontée maint et maint fois. Ils avaient déjà fait le coup avec la Révolution Française et l’occultation du génocide vendéen par des larmoiements sur les crapules républicaines liquidées (nous ne les pleurerons pas) par les crapules encore plus républicaines. Justice doit être rendue à nos victimes, celles des Révolutions de 1789 et 1917. Pour éviter le retour de l’horreur, qui revient toujours car sécrétée génétiquement par ce genre d’idéologie, il faut deux choses. La première, un intense devoir de mémoire qui doit informer les populations, et ce dès le plus jeune âge, aux crimes immondes commis au nom du racisme de classe ou du racisme religieux, en rattrapant les dizaines d’années de perdues. Ensuite, il faut châtier avec la plus extrême sévérité ceux qui se sont faits les apologistes du communisme, même s’ils ont fait une repentance qu’on est en droit de juger hypocrite si elle n’est pas suivie de réparation, suivant les jurisprudence Brasillach et l’ordonnance du 30 septembre 1944…

Bigeard, vous avez dis Bigeard ? (Editorial des Lettres Fersanes n°59 - février 2006)


Mon pays me fait mal écrivait Brasillach. Visiblement, ils sont de plus en plus nombreux ce qui emboîtent le pas de ce jeune visionnaire. Le général Marcel Bigeard, 90 ans bientôt, vient de publier un livre appelé Adieu ma France sur laquelle il pose un regard critique et désabusé. Héros de la bataille de Dien Bien Phu, Bigeard incarnait les derniers feux d’une France grièvement blessée en 1789, à l’agonie après la saignée de 1914-18 et morte après 1944. Jusqu’en 1962, il restait une petite lueur encore, avec le baroud d’honneur en Algérie des Aventuriers de la Cause Perdue, ceux de l’OAS. Bigeard n’a pas voulu basculer de leur côté, aveuglé qu’il était – lui le général couvert de gloire – par un colonel de réserve en retraite, fait prisonnier lâchement en 1916, vaincu que la propagande transformera en vainqueur en 1940, arrivé dans les fourgons (ou plutôt dans les Jeeps) de l’occupant en 1944, revenu au pouvoir en 1958 grâce à l’aide de membres influents d’un lobby en qui ils virent un zélé vassal jusqu’à son dérapage funeste de 1967 qui entraîna 1968 et la mise en bière du pays. Je ne suis pas Bigeard. Mon arme, c’est la plume, comme Brasillach. Mon pays me fait mal disait Robert. Adieu ma France dit Marcel. A mon humble niveau, je dis je ne suis plus Français. Le courant politique que je défends a lourdement payé de son sang le fait d’avoir eu raison avant tout le monde. Il ne faut jamais être un précurseur, c’est toujours le premier chrétien qui a le plus gros lion. Je ne suis pas du genre à jeter la pierre à ceux qui se sont trompés de camp, mais qui ont été de grands soldats. Mon général, notre mère la France est morte. Vive Tradiland !

Dix ans après, le mythe errant (Une des Lettres Fersanes n°59 - février 2006)


Il y a dix ans, Mitterrand passait l’arme à gauche. Les mauvaises langues prétendront que c’est bien la première fois qu’il y ira. Puisque chacun, de Delanoë à Le Pen, de Konopnicki à Pierre Bergé, y est allé de sa petite commémoration, je vais moi aussi tenter de faire mon hagiographie de Mitterrand. Tout est dans la naissance : né sous le signe du scorpion à Jarnac. Cela ne s’invente pas. Jarnac, pour l’ensemble de son œuvre. Car Mitterrand est une arnaque à lui tout seul, un vieux meuble IIIe République auquel un antiquaire véreux aurait rajouté des pieds Vichy et un tiroir Résistance. Janus à deux faces, franc comme un billet de Monopoly, il conciliait une jeunesse extrêmement de droite avec une carrière politique gauchement socialiste. Qui était le vrai Mitterrand ? Quand était-il sincère ? Sa vie n’a-t-elle été qu’une grande partie de poker menteur ? Mitterrand, c’est le scorpion. Un scorpion (j’en suis), c’est rancunier. Bavez lui sur les rouleaux (comme dit Chuck Norris) et vous allez vous en repentir jusqu’à la fin de votre existence. Rocard l’a appris à ses dépens : ayant eu le malheur de se voir déjà candidat à la succession du Parrain, ce dernier n’ayant pas la ressource des méthodes chinoises, albanaise ou soviétique d’élimination des n°2 gênants, Mitterrand alla jusqu’à créer ex nihilo le phénomène Tapie avant de le renvoyer à ses carambouilles une fois Rocard tombé sous la barre des 15 %. Si Mitterrand devait être un méchant de Disney, il serait sans aucun doute le professeur Ratigan dans Basile détective, rat d’égout essayant de se faire passer pour une souris et prêt à toutes les vilenies pour parvenir au pouvoir. Mitterrand a donc été élu et même réélu. Mais à quel prix ? Il a infligé des dommages quasiment irréversibles à la France pour plaire aux lobbies dont dépendait son élection. Paris défiguré par les grands travaux de ce Ceaucescu du pauvre qui se pique pourtant d’aimer les belles pierres. La France livrée à la colonisation par le Tiers-Monde par celui qui criait « A bas les métèques ! » en 1935. Le Parti Socialiste, le gouvernement même, transformé en véritable Cisjordanie (c’est-à-dire totalement colonisé par les Juifs) par l’homme décoré de la Francisque et l’ami de René Bousquet. Le nombre de pauvres et de chômeurs croissant de manière exponentielle sous la présidence de celui qui prétendait résorber la pénurie d’emplois. L’homme aux suicides suspects, aux morts de maladie en parfaite santé, aux scandales dignes de la IIIe République par l’homme qui prétendait incarner la morale en politique. L’homme qui cacha tout : son cancer, sa fille, son passé, lui qui se targuait de jouer la transparence. Mais comme le professeur Ratigan, Mitterrand avait une certaine classe, reconnaissant le 8 mai 1995 à Berlin le courage et le patriotisme des soldats allemands quelle que soit « l’idée qui habitait leur uniforme », fustigeant Elkabbach : « Qu’est ce que vous voulez de plus ? Que je me convertisse ? », amnistiant les anciens résistants à la tyrannie gaulliste de l’OAS. C’est toute la différence entre Mitterrand et Chirac, entre Ratigan et Fitget, sa minable et miteuse chauve-souris. Comme Mitterrand, Chirac brade la France, dissimule jusqu’à sa vraie identité, se vautre dans des scandales surpassant ceux de son prédécesseur. Mais sans la moindre classe. Si Mitterrand était une sorte de capo del capi mafieux, tenant d’un certain code d’honneur malgré ses infamies, Chirac, lui, n’est qu’un petit voyou sans foi ni loi. La différence entre les méchants et les cons est que les méchants se reposent parfois. Les cons jamais. Vivement 2007…

Rat débile et rat méchant (Editorial des Lettres Fersanes n°58 - janvier 2006)


Nous avons vu dans Le Libre Arverne n°162 comment les Alliés avaient truqué le procès de Nuremberg : documents falsifiés, pièces à décharge éliminées, accusation dispensée de prouver ses dires… Quand le camp de « l’humanisme » montre son vrai visage. Récemment, nous avons eu affaire sur un site littéraire, http://www.critiqueslibres.com/, a un beau spécimen d’humaniste… Justicier de la 25e heure, Zorro en promotion chez Lidl, l’un d’entre eux - rat d’égout usurpateur d’AOC et se voulant « des champs » - voulu s’ériger en parangon de la lutte contre le fascisme et l’obscurantisme avec les armes habituelles de son idéologie. « Donnez-moi une phrase de quelqu’un et je me charge de le faire pendre » disait Danton. Le Tartuffe fait de même, n’hésitant pas à truquer les propos d’autrui pour faciliter le lynchage : ainsi, prêter aux Français une condescendance pour les Belges devient l’opinion de l’auteur. Mentionner dans un compte-rendu d’Uranus l’antipathique Jourdan mais signalant l’aspect positif de Gagneux fait de vous « un anticommuniste »… On pourrait dupliquer l’exemple à l’infini. Car le Tartuffe se dit « objectif », dénonçant « nazisme et communisme » mais dans les faits, il ne dénonce que le premier. La morale du Tartuffe est à sens unique : lui vous somme d’appliquer des règles morales mais se garde bien de les respecter pour sa modeste personne. Adossé à l’arsenal répressif judiciaire, il ressasse en toute impunité les mêmes mensonges, version truquée de l’histoire, inepties et si d’aventure vous apporter les preuves de ses mensonges, erreurs et affabulation, il fait donner la censure pour vous museler. Un démocrate, c’est un tyran hypocrite.

Ville fantôme (Une des Lettres Fersanes n°58 - janvier 2006)


Le groupe breton Tri Yann, gauchistes très appréciés à droite de la droite, parlait dans une chanson de la mort de l’âme d’un village breton rattrapé par la modernité. Je suis moi-même né dans une ville qui n’est plus celle que j’ai connu. Le mois dernier, le journal municipal consacrait un article à mon vieux directeur d’école primaire, dont le stade de rugby porte le nom depuis 1982, revenu dans l’Essonne, le département de sa femme, après avoir regagné ses Landes natales. Revenu comme un fantôme du passé. Fantôme d’un passé que je suis également quand j’arpente les rues de la ville où je suis né mais où j’y suis étranger. De très nombreuses fois, j’ai écrit dans ces colonnes que je me sentais étranger dans ce pays, et dans ma ville natale, encore plus qu’ailleurs… Et quand mes parents vont quitter cette ville, où mon père, mon grand-père, mon arrière-grand-père sont nés, où 5 générations se sont mariés à la Mairie, on pourra alors citer ce proverbe chinois : « Quand la dernière page est tournée, il faut refermer le livre ». Quand je prends parfois le RER-D de 20 h 02 , qui ne sera bientôt plus direct pour la Gare de Lyon (il l’était depuis l’existence de la ligne alors que Ris-Orangis, c’est quand même 24.000 habitants et 4 gares !), je suis le seul blanc du wagon. La gare, que j’ai connue proprette, est couverte de graffitis. Ils ont même taggué une plaque commémorative d’un agent SNCF qui, en 1952, avait été mortellement percuté par un train en sauvant une fillette de 4 ans tombée sur la voie. Les Hameaux de la Roche, le quartier voisin du mien, jadis le quartier le plus beau de la ville, celui des professions libérales, a pris un coup de vieux : les plaques des rues aux noms de fleurs ont été brisées et n’ont pas été remplacées. Les quartiers du Plateau, ces cités HLM construites à la va vite par le maire Collet pour accueillir les déportés d’Algérie, font voyager gratis sans quitter la France : Alger, Bamako, Karachi, Istanbul… Dépaysement garanti. Chaque 8 mai, une petite fête foraine se tient sur le parking du centre commercial du Moulin à Vent. J’y venais souvent étant enfant. Mais désormais, malgré la présence en permanence de deux cars de CRS, je n’y amènerais pas les miens. Trop risqué depuis que la racaille des cités voisines y vient faire des descentes. Ma ville connaît une purification ethnique larvée. Qu’ils votent à droite, à gauche ou Front National, un par un les blancs s’en vont. En 1984, une grande partie de ma famille vivait là. Maintenant, les uns sont dans les Landes, les autres dans le Tarn, en Gironde, moi-même exilé en Auvergne, les derniers sont morts ou partis dans d’autres communes de l’Ile de France où ils se retrouvent entre Blancs… Je ne retrouve plus les rues de mon enfance, les magasins que j’ai connu. Mon école aussi a changé. La ville est moins peuplée, mais plus sale. Le maire communiste, Perrin, avait une politique culturelle made in CCCP, mais somme toute, il ne gérait pas si mal. L’actuel maire, Mandon, 12 ans de mandat, a endetté la ville au delà de l’imaginable. Là où les bourdes de l’ancien maire nous faisaient rire, celles du nouveau font grincer des dents. D’ici quelques mois, je n’aurai plus de raison de retourner à Ris-Orangis, excepté pour y fleurir quelques tombes. Que ferai-je dans cette ville ? Je n’y ai plus d’attaches, aussi étranger qu’un Pied Noir à Alger ou qu’un Allemand à Wroclaw. J’entends la chanson de Jean-Pax Méfret Je viens d’un pays qui n’existe plus. Jadis, son côté « nostalgérie » m’énervait. Maintenant, quelque chose me pique les yeux. Je comprends plus que jamais la douleur des Pieds-Noirs, des Allemands de Prusse, des Serbes du Kossovo : avoir perdu sa terre natale, ce qui faisait ses racines. Mes frères les exilés, vous dont on a volé la terre, je vous serre contre mon cœur.

Miracle à Ceylan (Editorial des Lettres Fersanes n°57 - décembre 2005)


Une nouvelle fois encore, Notre-Dame de Matara a été sauvée des eaux. Le 2 janvier 2005, le tsunami frappait l’Asie du Sud-est et bien sûr l’état du Sri Lanka, l’île de Ceylan des atlas anciens. En ce dimanche, les fidèles du village de Matara étaient à la messe célébrée par leur curé, le Père Hewasassam, quand le raz-de-marée s’engouffra dans l’église et pulvérisa la cage de verre de la statue, l’emportant dans le reflux. Quelques jours plus tard, un paysan bouddhiste la retrouva dans son jardin et la restitua à l’église. Bien qu’ayant perdu tous ses bijoux, la statue de la Vierge à l’enfant est intacte, ayant même gardé sa couronne. Ce n’est pas la première fois qu’une telle aventure lui arrive. Découverte dans les filets de pêcheurs cinghalais en 1907, sans que sa provenance ne soit connue, elle fut offerte à l’évêque de Galle, dont dépend Matara. Ce dernier, de nationalité belge, envoya la statue dans son pays à fin de restauration. Le bateau qui devait la ramener à Ceylan fit naufrage, mais la statue fit sa réapparition 15 jours plus tard : un autre navire avait embarqué par erreur le colis dans lequel elle avait été placée. Ce qui est surprenant, c’est que le village eut le temps d’être évacué, le premier tsunami n’ayant frappé que l’église et le second, lui, touchant tout le village. La communauté catholique de Matara a connu un bilan plus « clément » que les environs : 18 morts sur 200 paroissiens. « Son sens de la solidarité l’a poussée à rentrer dans la même lutte que menait la population avec Jésus, puis elle est revenue parmi nous » s’exclament les fidèles. Le 8 septembre, jour de la vénération de la statue, les fidèles de Matara ont redoublé d’ardeur dans leurs prières…

Un petit ange de plus (Une des Lettres Fersanes n°57 - décembre 2005)


Dieu a décidé d’éprouver son troupeau ces temps-ci. 17 mois après l’assassinat de petite Jeanne-Marie, c’est un autre enfant de Tradiland qui disparaît dans un tragique accident agricole. Mayeul Assier de Pompignan, 6 ans, est mort étouffé après être tombé dans une serre de stockage de grains dans la ferme de son grand-père. Deux ouvriers agricoles tradilandais, Bertrand Champenois (48 ans) et son fils Henri (16 ans), moururent également en voulant sauver le bambin. Le drame en lui-même nous incite au recueillement et confirme l’enseignement du Christ : il vient vous chercher comme un voleur, on meurt à tout âge, ce qui implique que l’on doit être prêts en permanence. Ce qui doit nous inciter à la méditation, c’est le fait que nos deux petits anges ont « senti » leur mort prochaine et qu’ils y étaient prêts. Une coïncidence étonnante : quelques semaines avant leur mort, Mayeul et Jeanne-Marie avaient été retirés des écoles du monde, le premier pour être scolarisé dans les écoles de la Fraternité Saint-Pie X, la seconde pour être scolarisée à domicile. Jeanne-Marie, nous l’avions dit dans Le Libre Arverne, tenait un petit cahier dans lequel elle parlait de sa foi. Et quelques jours avant son martyr, elle ressentait que son heure allait bientôt arriver. Même cas de figure pour Mayeul, enfant terrible à l’école qui, d’un coup, s’est assagi et qui, quelques temps avant sa mort, disait à ses petits camarades qu’il irait bientôt « voir Jésus ». Nos enfants, nos petits anges, montrent la voie. Un peuple capable de générer une telle jeunesse a le devoir de leur offrir une patrie. Malgré le deuil, la douleur de deux familles qui est devenu celui de toute une nation, c’est l’attitude des Français dans cette affaire. Pas des corps constitués, mais des simples habitants de ce qui a été jadis notre pays. Dans le journal socialiste et maçon La Montagne, une habitante du village de Saint-Gérand-de-Vaux (Allier) où s’est déroulé le drame, témoigne : « Des gens très gentils, très catholiques, toujours prêts à rendre service ». Une autre confirme : « Ma fille Pauline a été scolarisée pendant deux ans avec Mayeul à l’école de Saint-Gérand. Je suis très choquée, c’est un drame terrible. Je pense aussi à ses parents, une famille très pieuse ». Notre-Dame-du-Pointet, « chef-lieu » de Tradiland dans le Bourbonnais était plus que trop petite pour contenir la foule venue assister à la messe d’enterrement de Mayeul. 2000 personnes, autant que pour Jeanne-Marie (alors que la population tradilandaise dans l’Allier est d’environ 1000 habitants), la quasi-totalité de la gendarmerie départementale mobilisée pour assurer le passage du convoi funéraire (à la fureur de quelques pandores au tablier en peau de goret qui firent des commentaires non seulement déplacés mais odieux). En fait, si on compare la mort de petit Mayeul et de petite Jeanne-Marie, on s’aperçoit qu’il reste encore beaucoup de braves gens dans le peuple Français, même si nos valeurs sont devenues totalement différentes au point que nous formons désormais un autre peuple. A tous ces gens qui sont venus aux enterrements rendre un dernier hommage à nos petits anges, nous disons merci. Il faut reconnaître que l’immense majorité des persécutions commise contre notre communauté le sont par l’Etat et par ses collaborateurs. En ces temps où nous avions acquis la certitude que la République est prête à faire couler à nouveau le sang chrétien, nous sommes rassurés de voir qu’il y aura le moment venu, Deo Gratias, des Justes qui nous protégerons et nous assisterons sans rien demander en retour. Qu’ils soient bénis dès maintenant. Que nos petits anges du Ciel veillent sur nos petits anges de la Terre.

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L'ennui vint un jour de l'uniforme ôté (Editorial des Lettres Fersanes n°56 - novembre 2005)


L’uniforme scolaire est remis en vigueur en Russie (il avait été interdit en 1992), ce qui est une excellente chose. Il va de soi que nous autres rexistes, nous ne pouvons que nous en réjouir, l’uniforme scolaire, la fin de la mixité au collège et au lycée et la prière à l’école faisant partie de notre programme. On dit que les fascistes ont le fétichisme de l’uniforme. Ce n’est pas faux. Le jour de mon mariage, j’étais en uniforme d’officier de marine et ma douce a été de longue années une Mädschen in uniform à Malvières (chemisier bleu-ciel, jupe grise, chapeau, blazer, chaussettes et chaussures bleu-marines). Pourquoi l’uniforme pour les garçons et les filles. Dans une société rexiste, le racisme de classe n’existe pas, tout le monde est égal devant Dieu et devant le Parti. L’adolescence est l’âge où l’on s’affirme, pas toujours dans le bon sens, notamment en affichant soit des tenues indécentes, soit en se soumettant au totalitarisme des marques, les classes défavorisées se sentant ainsi déconsidérées et en tirant une rancœur pouvant déboucher sur le racisme social. J’ai connu une école où la fille d’un ambassadeur, issue d’une famille de haute noblesse, portait le même uniforme et était traitée de la même façon que la fille d’humbles (et pauvres) éleveurs de moutons. Bien sûr, on dira que les uniformes tuent la personnalité. Mais le jeune aime justement l’uniformité, sauf que désormais « l’uniforme » que tout le monde porte, ce sont les nippes « à la mode », mi-clochard de luxe, mi-épouvantail à moineaux. Alors quitte à voir une jeunesse uniforme, je les préfèrerais encore en Hitlerjugend ou en Bundesmädel qu’en traîne-misère ou petite pute comme aujourd’hui.

C'est la chute finale... (Une des Lettres Fersanes n°56 - novembre 2005)


Au temps du Pacte de Varsovie et de ses six millions d’hommes tenue kaki, le PCF avait de quoi inquiéter. Cinquième colonne d’une puissance étrangère, ouvertement stalinien, dirigé officiellement par l’ex-collabo Marchais et en réalité par le Politkom Plissonnier, il avait dans sa poche la très dangereuse CGT pouvant couper métros, trains, électricité et eau d’un claquement de doigts ; de nombreuses mairies dont certaines importantes (Saint-Etienne, Saint-Denis, Amiens, Nîmes, Le Havre) ; des réseaux dans les universités, l’enseignement, la fonction publique, en faisant un facteur de nuisance extrême. Mais l’URSS ayant coupé le robinet, l’ours PCF n’est plus qu’un teddy-bear mité. Tombé à 3%, n’ayant gardé que Calais comme ville importante, son quotidien renfloué désormais trop ostensiblement par le Capital, il a disparu et c’est tant mieux, même si la bête à l’agonie peut encore donner des coups de dents via ses derniers satellites de la CGT et du SNES. Ces derniers temps, on parle beaucoup du parti des faucilles totalement marteaux. Maxime Gremetz, le fou du volant ami de Chirac, est accusé par ses employés de se comporter comme un patron de droit divin : harcèlement moral, insultes, licenciement abusif, outil de travail volé, ce n’est pas un vil patron dénoncé par L’Humanité mais un marxiste, un de ceux qui dénonce les patrons voyous, avec ceux qui ont le malheur d’être sous ses ordres. Comme souvent à gauche, faites ce que je dis et non ce que je fais. Pire, il déclara aux exploités voulant faire grève : « Chez nous, il n’y a pas grève ». Cela rappelle l’époque 1981-84 avec Chilek Fiterman ministre des Transports et la milice cégétiste menaçant des pires violences tout employé d’Air France voulant faire grève… Dans les courroies de transmission du PCF (ce qu’il en reste), ATTAC, dirigée par Jacques Nikonoff dont le père fut parachuté en France par le NKVD, connaît une lutte de pouvoir digne de feue l’URSS entre Staliniens et Trotskistes. Ces derniers, aussi Français que le chef qu’ils contestent (Pierre Khalfa, Gustave Massiah et Gérard Aschieri), l’accusent de mauvaise gestion. Il est vrai que par sa capacité à imposer la loi dans la rue, ATTAC attire les révolutionnaires de tout poil, gardés dans la manche par les mondialistes pour provoquer le chaos universel devant amener au Nouvel Ordre Mondial luciférien, si cher à George Bush senior. Dernière information en provenance de la planète Marx (la planète rouge, cela va de soi), le PCF ouvrirait ses archives. Celles antérieures à 1974, cela va de soi, les archives d’avant 1940, confisquées par Berlin, étant parties à Moscou. Mais bien évidemment, en bons communistes, ils les ont expurgées de toutes les pièces compromettantes, notamment tout le volet du financement par l’URSS, ce que même l’historien communiste Roger Martelli reconnaît. Passés maîtres dans l’art de la falsification historique, le PCF a dû sérieusement toiletter ce qu’elle va mettre à la disposition du public. Ceci dit, les archives soviétiques sont très bavardes et bien des mythes, y compris le mythe fondateur de la démocratie totalitaire moderne, n’ont pas survécu à leur ouverture. Bien des traîtres non-démasqués à la solde de Moscou, émules de Moulin, Aubrac ou Hernu, en tremblent encore. Il ne faut pas oublier le devoir de mémoire. Au nom des dizaines de millions de martyrs exterminés par les communistes, il faut extirper définitivement cette idéologie de la société française en éliminant des corps constitués tout ceux qui, toujours communistes ou faussement repentis, peuvent encore diffuser le venin du racisme social. Et si les morts criant justice ne sont pas entendus, demain, ils crieront vengeance.

Fausses gloires (Editorial des Lettres Fersanes n°55 - octobre 2005)


Dans son numéro du 14 août, Le Journal du Dimanche publie son traditionnel baromètre des Français les plus populaires. Le classement est très instructif et montre l’état de décadence de ce pays. Sur les 50 personnalités : 5 sportifs, 10 chanteurs, 7 stars de la télé, 8 humoristes, 14 stars du cinéma, 5 hommes politiques et 1 religieuse (Sœur Emmanuelle). Pas un scientifique (mais en reste-t-il qui ne se sont pas exilés aux Etats-Unis), pas un intellectuel (bon, c’est un sondage de popularité, pas un prix Lénine). Les politicards plébiscité ? La reine de l’aiguille à tricoter Simone Veil (Mamie Shoah, les bébés ne lui disent pas merci), le facteur rouge Olivier Besancenot (si la révolution bouge autant que La Poste, dors tranquille bourgeois), le Gauleiter du Kossovo Kouchner (du riz pour la Somalie, de l’uranium appauvri pour la Serbie), le chef d’état Corderdo Marin dit Chirac (même VGE aurait mieux été classé !) et le VRP demi-portion Sarkozy (Hongrois, hongrois aux promesses et on n’a rien). Notons que le premier « de souche » pointe à la 4e place, que le peuple élu nous envoie 8 représentants et les afro-maghrébins 6. Visiblement, la discrimination n’est pas partout. On pourrait se lamenter de ce sondage. Personnellement, j’y vois un grand motif d’hilarité et une note d’espoir : le jour où l’on aura décidé de se doter d’une nation, il n’y aura rien en face. C’est par ce genre de détails que l’on s’aperçoit qu’en fait, nous ne sommes plus Français. Du moins, nous avons autant de points communs avec les Français actuels que les sujets de Ramsès II avec les populations actuelles des rives du Nil. Mon cœur bat pour toi, mon sang coule pour toi, mon âme prie pour toi, Tradiland ma seule et vraie patrie…

Jusqu'à la quarantième génération (Une des Lettres Fersanes n°55 - octobre 2005)


Chez les sémites, aussi bien Juifs qu’Arabes, le pardon n’existe pas. Il est marque de faiblesse. Les chrétiens sont astreints au pardon, mais sous certaines conditions (voir Le Libre Arverne n°153). L’ultime rebondissement de l’affaire Papon nous le prouve encore. La petite-fille de l’ancien dignitaire gaulliste Maurice Papon, qui ne portait même pas le même patronyme que son franc-maçon d’aïeul, a été licenciée comme une malpropre par Hamlaoui Mekachera, ministre des Anciens Combattants (en France, c’est utile de le préciser) à la demande des associations d’anciens déportés et suite à une délation du Parisien Libéré (ces dernières niant la chose et accusant Mekachera de l’avoir fait de lui-même). La curée continua sur les parents de la jeune femme, accusés dans Seine-et-Marne Matin (c’est-à-dire Le Parisien) du 19 septembre de vendre à moitié prix la maison familiale (sous-entendu, pour ne pas payer la rançon infligée à l’ancêtre)… Mémoire à sens unique, car le « spécialiste » de la Seconde Guerre Mondiale Azéma est fils d’un partisan de l’Europe Nouvelle, le journaliste du Monde Marcel Niedergang est un ancien employé de la Gestapo, sans parler des fils de « collabos » comme Jospin ou Tasca, d’anciens « collabos » comme Hernu ou Marchais ou de fils de juifs collabos comme Drucker et Jouffa. Dans le journal Marianne, Christine Clerc, la dindonette du Figaro (on reste dans la tribu) s’émeut du sort de la descendante de Papon. Elle pousse la crasse hypocrisie à écrire : « D’où vient-elle donc, cette loi du sang qui rendrait chaque individu comptable des actes de ses ancêtres ? Du Coran ? De la Bible ? Des Barbares ? En tout cas pas d’une République digne de ce nom.» Mais ma chèèère mêdême, enfin, quoâ ! Ce qui arrive à la petite-fille de Papon, c’est PRECISEMENT une tradition républicaine. Bien sûr, vous citez le Coran, la Bible, mais pas le Talmud. Normal, on sait qui vous emploie. Vous vous réjouissez plus loin de la culpabilisation de l’Occident dans certains crimes (réels ou inventés) mais êtes muette sur d’autres repentances qui seraient nécessaires mais qu’il ne fait pas bon évoquer. Normal, on sait qui vous emploie. Alors, on va le rappeler à votre place. Normal, car personne ne nous emploie… En France, c’est le massacre des femmes et des enfants de Vendée, des militaires licenciés pour avoir assisté à la première communion de leurs enfants, des femmes et des enfants abattus par vos terroristes du maquis (sans parler des horreurs commises contre les femmes et fillettes allemandes par les soudards de De Lattre et Leclerc). En Espagne, ce sont des familles entières exterminées, les racailles de Valence posant devant les cadavres du père, de la mère et des enfants avec un panneau « On a tué jusqu’à la graine ». En Allemagne, ce sont des enfants qui paient financièrement un état raciste au nom du racisme de leurs aïeux. Votre République, en Russie, ce fut les camps de concentration pour enfants de « mal pensants ». Aux Etats-Unis, ce sont les gamins vietnamiens cramés au napalm et les gamins irakiens contaminés à l’uranium enrichi. L’affaire de la petite-fille de Papon n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan de l’ignominie républicaine et démocratique. Sous prétexte que je suis chrétien, des gens qui s’y connaissent autant en catéchisme que moi en pilpoul rabbinique veulent que moi, et moi seul, fasse preuve de pitié et de pardon. Comme dit le soldat belge de la chanson : « Halte là ! ». Ma pitié, mon pardon, ils sont morts à Savernay, aux Lucs-sur-Boulogne, à Las Cabesas, en Sibérie, à Dresde, à Siegen et ailleurs. Crédit est mort pendu, pitié est morte exterminée…

Tapage infernal (Editorial des Lettres Fersanes n°54 - septembre 2005)


Les paysans bretons en ont gros sur le chou-fleur et on les comprend. Le bilan du Technival de Carnoet a de quoi les indigner : leurs terres ont été réquisitionnées par la préfecture pour laisser libre cours aux libations de milliers de dégénérés ivres d’alcool et de came, dont les nuisances qu’ils provoquent sont inversement proportionnelles à leur utilité sociale. Voici le bilan de la « teuf » : Mathilde Croguennec, une jeune fille de 18 ans dont le patronyme laisse deviner une gamine du cru, a été retrouvée morte égorgée. 27 jeunes ont été hospitalisés soit pour des blessures au couteau, soit pour overdose. Les gendarmes ont été obligés de venir au secours de 401 personnes et 50 trafiquants de drogue ont été interpellés, sans parler des dégâts infligés aux propriétés privées. Il serait intéressant de faire une enquête poussée pour savoir à qui profite financièrement ces saturnales : quel est le profil de ceux qui approvisionnent les jeunes en drogue ? Qui finance la musique abrutissante qui y est matraquée et qui doit infliger des dommages irréversibles aux neurones de ceux qui les écoutent ? Qui loue les enceintes monstrueuses qui transforment les paisibles campagnes de Bretagne et d’ailleurs en antichambre de l’enfer ? Qui a intérêt à avoir une jeunesse française totalement avachie, abrutie, saoulée de musique tribale et débilitante, camée jusqu’aux yeux et imbibée d’alcool ? Poser la question, c’est donner la réponse. Et je crois que si on recoupait celle-ci avec celles de l’enquête précédemment souhaitée, je parierai qu’on y retrouverait une certaine similitude dans les noms. Le tout, dans ce dossier comme tant d’autres, in nomine protocolis.

Zidane, enfant de Pétain (Une des Lettres Fersanes n°54 - septembre 2005)


Je tiens à m’excuser auprès des défenseurs du Maréchal, mais la campagne actuelle de zidanisation des esprits a des airs de juillet 40. Plus exactement, on assiste à une sorte de réécriture de l’histoire de France à l’aune de la propagande moderne. Replaçons-nous dans le contexte du retour du ZZ. La Coupe du Monde 1998, truquée selon mon confrère Gilbert Monchanin, avait permis au régime de créer le mythe de la France « black-blanc-beur » et de nous imposer une intense propagande sur les soi-disant vertus du métissage. L’Equipe de France de football était le levier permettant d’imposer dans les esprits le « protocole Perlmutter » de 1970, simple application de ce qui était planifié en 1945 par l’envahisseur américain. 2002 fut une annus horribilis pour l’anti-France. Outre le sursaut de survie populaire amenant le Front National, perçu par les électeurs comme le tenant de l’identitarisme des « visages pâles » (et ils feraient bien de s’en souvenir à Saint-Cloud : les électeurs veulent du fromage, pas du beur), la formation de mercenaires en maillot bleu s’est fait étriller en Coupe du Monde, battue par les mono-ethniques Sénégal et Danemark, réalisant le tour de force d’avoir fait le plus mauvais parcours pour un tenant du titre de toute l’histoire de la Coupe du Monde. Désormais coachée par le gauchiste Domenech, ancien casseur de tibias du championnat joignant l’obscurantisme politique à une autre forme d’obscurantisme (la pratique des horoscopes), l’Equipe de France accumulait les contre-performances : ridiculisée par la Grèce lors de l’Euro 2004, elle peinait à se qualifier pour le Mondial 2006 face au bloc défensif suisse, aux rugueux irlandais et aux coriaces israéliens. Veuve de Zidane, leur France périclitait. C’était Sedan. Mais le sauveur du régime vient, tonsure au vent. Une étoile de vainqueur de coupe du Monde en guise de sept étoiles de maréchal. Plus eau de Volvic qu’eau de Vichy. Pour rendre complet l’opération de propagande, lui donner le statut de sauveur national, il fallait faire non seulement Pétain mais aussi Jeanne d’Arc. Si on en croit France Football du 9 août, dans la nuit noire, Zizou entendit à 3 heures du matin des voix l’adjoignant de retourner en bleu. Ce n’était pas Saint Michel, juste son frère. Il laissa d’ailleurs planer longtemps le mystère sur l’identité de son interlocuteur, enveloppant le tout dans une mystique religieuse, décrivant son retour comme « irrationnel », « mystique », « une force irrépressible » née « d’une voix », d’une « révélation »… Le voici donc promu sauveur de leur France et Commandeur des Croyants après une pénible mais qualificative victoire obtenue à Dublin (1 à 0). Gérald Dahan en profita pour faire un canular : téléphoner à Zidane en se faisant passer pour Chirac à l’hôpital et lui demandant de chanter La Marseillaise la main sur le cœur… comme le font les Américains. Villepin en manifesta sa joie : « C’est un beau symbole. Cela veut dire que quand les choses sont difficiles, tout le monde se mobilise ». Dans ses bagages, Zidane ramena en équipe de France le zaïrois Makelele (dont le père avait participé au Mondial 1974 au sein de la sélection des Léopards, en compagnie du père d’un autre international « français », Rio Mavuba) et le guadeloupéen Lilian Thuram, celui qui se prend pour un intellectuel parce qu’il a des lunettes et sait signer ses contrats autrement que par une croix… Les tambours de propagande étaient de retour : on referait 1998… Nous, on espère plutôt un remake de 2002. Petite anecdote, l’équipe belge partie disputer une rencontre contre la Bosnie-Herzégovine s’est faite littéralement détrousser par les policiers musulmans qui devaient la protéger…

Grandeur et décadance de la maison Ford (Editorial des Lettres Fersanes n°51 - juin 2005)


Une nouvelle intéressante venuedes Etats-Unis : un groupe chrétien américain, l'Association Familiale Américaine, a décidé de boycotter les véhicules Ford.. Une pétition rassemblant déjà 55.000 signatures circule dans tout le pays pour que les chrétiens américains n'achètent plus les voitures d'une compagnie automobile qui soutient ouvertement la promotion de l'homosexualité : dons d'argent aux groupes de défense des droits des homosexuels, primes aux couples gays, séminaires de redéfinition de la famille en y incluant le mariage homosexuel, obligation pour les directeurs à assister à des cours visant à promouvoir l'acceptation de l'homosexualité... Henry Ford, humaniste, brillant inventeur et auteur du Juif International doit s'en retourner dans sa tombe. Nous devons apprendre à consommer chrétien. Il est vital de recenser les entreprises chrétiennes et les soutenir en leur réservant notre clientèle. A contrario, les entreprises finançant la débauche ou le marxisme doivent, dans la mesure du possible, être rayées de nos fichiers. Nous ne devons avoir aucune pudeur à appliquer à notre profit les règles du communautarisme et favoriser les nôtres au maximum. Ils ne se gênent pas pour boycotter nos écrivains, nos livres, nos éditeurs, nos artistes, nos magasins, alors pourquoi continuons-nous à acheter chez eux. La première étape pour la constitution duTradiland est l'obtention de l'autarcie économique au maximum, avec nos paysans, nos distributeurs, nos centrales d'achat, nos fabriques de vêtements et, pourquoi pas, nos banques, nos mutuelles, nos caisses de communauté. Tradiland, par vous, pour vous...

Nécessité d'un Tradiland (Une des Lettres Fersanes n°51 - juin 2005)

Je me suis livré à une expérience aussi instructive qu'intéressante sur Internet. J'ai posté sur divers forums à sensibilité de gauche ma nouvelle Le Camp de Réfugiés la moitié des cas en annonçant d'abord ma couleur politique, l'autre moitié sans y faire la moindre allusion. Les résultats ont été probants : partout où les forumistes connaissaient mes idées, la nouvelle a été massacrée, partout où ils les ignoraient, elle fut encensée... Quelle conclusion tirer de cette affaire ? Tout simplement la nécessité de créer l'état indépendant tradilandais auquel nous aspirons. Il faut voir la réalité en face ; nous serons toujours discriminés dans cette société. Comme je disais à un jeune de gauche auteur d'une pièce de théâtre pas mauvaise du tout : combien d'écrivains nationalistes ont percé depuis 1981 ? La réponse est claire : zéro. Dans les années septante, époque de relative liberté, Raspail, Volkoff, Dutourd avaient pu avoir la notoriété due à leur talent. Le dernier livre d'un dirigeant du Front National paru dans une maison d'édition officielle date de 1990... La gauche a imposé un terrorisme intellectuel, utilisant souvent les milices armées pour chasser l'opposition des fêtes du livre, saccager les librairies libres et autre. N'oublions pas que le socialisme mène au Goulag dans tous les cas. La droite libérale a toujours méprisé la culture, le Front National a eu une politique culturelle timorée, notamment dans ses municipalités (la palme dans ie domaine de la pusillanimité revenant à Jean-Marie Le Chevallier), Nous sommes en guerre, et en temps de guerre, pas de quartier... La gauche nous censure ? Censurons la gauche. Elle fait des lois pour nous interdire de nous exprimer? Retournons-lui la politesse. La tare de la droite, c'est sa tolérance. On peut, il est vrai, accepter de débattre avec un adversaire. Pas avec un ennemi. La gauche ne se privant pas pour exclure, épurer, éliminer, interdire, je ne vois pas au nom de quoi on devrait l'autoriser à s'exprimer. La première chose à faire en eas de prise du pouvoir (car la voie démocratique est bien entendue impossible, le régime ferait annuler les élections selon le précédent algérien, l'armée ayant eu des consignes de cet ordre en 2002) est de retourner contre la gauche ses propres lois liberticides et ainsi la rendre juridiquement, légalement et démocratiquement hors-la-loi. La remise en vigueur de l'ordonnance du 30 septembre 1944 et son adaptation permettra la confiscation de tous journaux ayant été jugés comme « ayant collaboré avec le communisme ». la suppression par loi de la publicité dans les journaux libérera la presse du contrôle des publicistes généralement de gauche. La création d'une loi réprimant le racisme social, l'extension de la loi Gayssot à tous les génocides peuvent ainsi permettre une égalité des chances qui mettra fin à l'ordre moral gauchiste. En attendant ces jours bénis, que nos jeunes (et moins jeunes) plumes ne perdent pas espoir ; qu'ils continuent à écrire des livres, des bandes dessinées, des scénarii de films, de téléfilms, des pièces de théâtre... Dans un état tradilandais libre et indépendant, il y aura une forte demande culturelle, aussi bien dans la réédition que dans les nouveautés. Une aide de l'état tradilandais permettra l'émergence de nouvelles maisons d'éditions, de nouvelles entreprises de cinéma, bref, d'une nouvelle culture. La nôtre. Qui défendra nos valeurs, notre mémoire, notre héritage. Une culture par nous et pour nous. La survie de notre peuple passe par Féradication intellectuelle de l'adversaire. Ce dernier ne se prive par de nous exclure, œil pour œil, dent pour dent comme dit la Bible... Comme disait le Christ : « Qui n'est pas avec moi est contre moi ».

Fric story (Editorial des Lettres Fersanes n°50 - mai 2005)


Il est de bon ton de dire qu'en France, les gens de couleur sont «exploités», n'ont «aucune chance de réussite»... Dans son supplément du 26 mars, la très gauchisante L'Equipe donne la liste des sportifs les mieux payés de France : sur les dix premiers, 6 sont de race noire, 1 Maghrébin, 1 métis, 1 d'origine étrangère européenne et 1 seul de souche, à savoir le gardien de but Fabien Barthez, en fin de carrière... Sur les 52 premiers, 23 noirs, 2 beurs, 1 hindou, 1 métis et 25 blancs. Au niveau mondial, sur les 10 sportifs les plus payés du monde, il y a simplement 2 non-américains (le pilote automobile allemand Michael Schumacher en seconde position avec 64 millions d'euros et le footballeur anglais David Beckham en 8e position avec 23 millions d'euros) et au total uniquement 4 sportifs de race blanche (les deux précédents, plus le footballeur américain Peyton Manning et le tennisman américain d'origine iranienne André Agassi) et 1 « chicano » (le joueur de base-bail Alex Rodriguez), donc 5 sportifs de race noire dont le plus payé du monde, le golfeur Tiger Woods (72 millions d'euros) et 4 basketteurs (Michael Jordan, Shaquille O'Neal, Kevin Garnett et Kobe Bryant, celui-là même qui fut accusé du viol d'une petite employée d'hôtel de race blanche). Zidane, avec 14,3 millions d'euros de revenus, est le Français le mieux payé devant Barthez (11,3 millions), le dessinateur de BD Uderzo (10 millions) et le footballeur Thierry Henry (9,2 millions),.. Le second «non-sportif» le mieux payé est l'acteur Gérard Jugnot dont les 5,4 millions de revenus le place au 8e rang français. En moyenne, un grand patron se classerait au niveau de la... 40e place ! Est-ce plus utile à la société un footballeur ?

Notre monde (Une des Lettres Fersanes n°50 - mai 2005)


Les quelques personnes « hors ghetto » qui ont la nouvelle « Le Pensionnat d'élite» se demandait comment j'avais pu imaginer une telle école. Nous avons vu le mois dernier combien mon épouse avait constaté de ses propres yeux la fracture entre nos deux sociétés. Le 30 avril (jour des anniversaires tragiques s'il en est pourtant) nous avons profité du repli provisoire de l'école Saint-Anne-de-la-Providence, fermée par « mesure administrative » (cf. Le Libre Arverne n°126), à Malvicres pour retourner dans ces lieux et voir in vivo ce qui avait été « le paradis des petites filles sages ». Samedi, nous avons chargé toute la tribu dans deux voitures (la tradimobile n'étant pas encore opérationnelle) et filé plein sud destination le Velay profond. Nous sommes arrivés le samedi midi à ce qui avait été jadis « la Maison des Sœurs » (les dortoirs), alors qu'il ne restait que deux professeurs et les élèves n'étant pas sorties le week-end. Surprise de Mademoiselle Marie-Odile qui ne s'attendait pas à de la visite. Nous montons l'escalier pour arriver dans la grande salle du bas, les petites (et les deux grandes) sont encore à table. Nous sommes dévisagés par une demi-douzaine de mignonnes petites frimousses qui se précipitent vers nos poussettes. Nos cinq enfants sont immédiatement « pris en charge » par les élèves de l'école : Alice, la dernière, passe de bras en bras, les trois aînés participent aux jeux avec des petites filles plus grandes qu'eux, mon aînée, apeurée par le chien au début de l'après-midi terminera la journée en le tenant en laisse... Nous évoquons avec les professeurs les difficultés financières pour faire les travaux exigés par l'état (qui se garde bien d'être aussi intransigeant avec ses propres écoles, toujours la même hypocrisie démocrasseuse...), ruineux pour une école familiale où la quasi-totalité des élèves sont filles de paysans, d'artisans et de petits fonctionnaires... Sur l'une des tables, un jeu de cartes, un Boggle, quelques livres de la Bibliothèque Verte témoignent des moments de joie et de détente heureuse, comme en famille. Du premier, on entend chanter les petites (auxquelles se sont jointes mes deux filles aînées et le plus âgé de mes fils) pendant que nous prenons le café avec les professeurs. J'expose avec mon enthousiasme coutumier mon projet de Tradiland. Ensuite, comme jadis quand l'école était dans le village, les petites et les professeurs partirent pour une grande promenade dans la campagne. Les gens du village avaient perdu l'habitude de voir aux alentours les petites demoiselles et leur uniforme en bleu marine (le béret, la jupe et les chaussettes) et bleu ciel (le chemisier) et la mère du Maire revoit avec plaisir cette petite fille à nattes qu'elle a du mal à reconnaître en cette mère de famille de cinq enfants pendant que mon Maël semble fasciné par une dinde qu'il persiste à appeler « dindon ». C'est l'heure de repartir. Je suis heureux de voir les lieux où ma femme a grandi et de voir in vivo son école. On comprend la haine du régime pour ce genre d'établissement, les petites filles sont épanouies, heureuses, on leur donne une bonne éducation et il est réconfortant de voir que des filles de paysans ou d'artisans en sortent plus instruites et mieux élevées que 90 % des filles des beaux quartiers, surpassant jusqu'à la Maison d'Education des Jeunes Filles de la Légion d'Honneur elle-même !!! Dans cette école, est forgée l'élite des femmes de France, comme l'élite des garçons l'est à La Péraudiére. Dans 15 ans, la petite brune à lunettes, au mignon visage tout rond de petite pomme et à la frange rebelle, va devenir mère de famille. L'avenir de Tradiland est dans ses petites mains. Saint-Franc est plus qu'une « école de catégorie 1 », c'est l'ultime serre cultivant les plus belles des fleurs, c'est notre avenir et notre survie, c'est l'élite de la patrie.

Deux peuples différents (Editorial des Lettres Fersanes n°49 - avril 2005)


Le dimanche 3 avril, toute la petite famille est partie au Musée Lecoq voir sa formidable collection d'animaux. Mon aînée bondissait de joie devant la vitrine consacrée aux animaux des montagnes d'Europe : « Oh ! qu'elles sont mignonnes les petites hermines ! ». Ma numéro deux (surnommée « le petit rat ») s'extasiait devant une reproduction d'une grange avec au premier plan.., un rat. Devant chaque vitrine, ils reconnaissaient leur peluche du « Royaume des Animaux»: «Là, c'est ma belette ! Oh, mon lézard ! C'est le lion de Baudouin ! Là c 'est Berlioz (le flamant rose)»... Après cette visite instructive, mon épouse proposa une promenade dans le parc voisin, ce qui suscita l'enthousiasme de ma famille, un peu moins de ma patte folle... Nous étions dimanche, donc mes enfants étaient habillés comme chaque dimanche quand nous allons à la messe. Rapidement, mon épouse constata que la tenue de nos enfants n'était pas au goût des autres familles dans le parc, et réciproquement... On a dû probablement se faire traiter mezzo voce de « sales bourges » par des gens qui doivent gagner le double de nos revenus. Il est vrai que la tenue des passants oscillait entre le clochard de luxe et l'épouvantail à moineaux. Et tout est comme cela : la tenue, les valeurs, la musique, les loisirs, les lectures, la façon d'éduquer nos enfants. Ma patte folle se rappelant de plus en plus fréquemment à mon bon souvenir, j'étais obligé de m'asseoir sur un banc. A mes côtés, un jeune élève ingénieur regardait ma petite famille comme on regarderait des martiens : le fait qu'on se vouvoie avec mon épouse, que nos enfants nous vouvoient, le fait qu'ils étaient bien habillés le plongeait dans l'expectative. Oui, on existe et on est de plus en plus nombreux...

Sic gloria cum transit (Une des Lettres Fersanes n°49 - avril 2005)

Attention, cette phrase ne se traduit pas par : « Mademoiselle Gloria est en transit... » Une chaîne de télévision a fait voter les habitants de ce qui a été jadis notre pays pour désigner à partir d'une liste de 100 noms « le plus grand français de tous les temps». La liste est à hurler! C'est l'imposture républicaine dans toute son négationnisme, celui de notre histoire et de notre glorieux passé réduit à néant. Qui sont les gloires de la Gueuse et de ses zélotes ? Un ramassis de tout et de n'importe quoi ! Sur 100 noms, seuls huit datent d'avant 1871 , dont 3 incarnant d'ailleurs la République (Robespierre. Voltaire, Rousseau). Le reste ? Un galimatias de fausses gloires, de gens dont on aura totalement oublié l'existence dans 50 ans. Sur les 100 noms, on note pas moins de 15 acteurs, 20 chanteurs (dont plusieurs même pas Français !), 8 sportifs, 4 stars de la télé, 3 artistes, 4 «scientifiques», 16 écrivains (tous contemporains sauf La Fontaine) et 17 chefs d'états et hommes politiques. Une seule personnalité religieuse : sœur Emmanuelle. Molière, Racine, Vauban, Descartes ne sont même pas dans la liste (le Corneille n'est pas l'écrivain mais un brailleur canado-rwandais) et 1900 ans d'histoire sont résumés à Vercingétorix, Charlemagne, Jeanne d'Arc, La Fontaine et Louis XIV. Mais au nom de quoi peut-on dire que des individus comme Zidane, comme Zitrone, comme Noah, comme Renaud, comme Bové, comme Drucker peuvent être considérés comme les cent plus grands Français de l'histoire ? A noter d'ailleurs la sur-représentation des gens de gauche chez les politiques et les écrivains, ce qui dénote la marxisation des esprits par l'éducation nationale et la télé. Ce pays n'est plus le nôtre, définitivement. C'est à nous de former dans nos écoles des enfants qui seront le réceptacle de notre culture et de notre mémoire, pour qui les cent plus grands Français s'étalent sur 2000 ans d'histoire, ce sont le maréchal Pétain, Charlemagne, Clovis, Saint-Louis, Louis XVI, Richelieu, Charles Maurras, Robert Surcouf, Henri de Turenne. Jean Bart, Sébastien de Vauban, René de Chateaubriand, Molière, François Rabelais, Louis-Ferdinand Céline, Jean-Baptiste Lully, André-Marie Ampère, Jean-François Champollion, René Descartes, Antoine Lavoisier, Louis Pasteur, François Arago, Ambroise Paré, Henri Poincaré, Alexis Carrel, Joseph-Louis Gay-Lussac, Georges-Louis Buffon, Antoine de Jussieu, Saint Rémi, le Saint Curé d'Ars, Sainte Geneviève, Saint Bernard, Monseigneur Marcel Lefebvre... Dans la liste plébiscité par la nouvelle population de notre ancien pays, il n'y en a pas dix que l'on pourrait considéré comme parmi les plus grands français. Ce sont deux Frances, ou plutôt non, un Tradiland d'un côté et une Hexagonie de l'autre, qui dérivent lentement, chacun de son côté. Ils vivent dans un monde où les idoles sont des chanteurs, des stars de la télévision, des acteurs, des hommes politiques de gauche, des artistes et des «intellectuels» de même couleur... Une fausse « France métisse » où les apports allogènes sont des sportifs (Zidane, Noah), des saltimbanques (Salvador, Goldmann, Ferrât, Montand, Corneille), des présentateurs (Zitrone, Drucker)... Nous vivons dans un monde où les idoles sont de grands écrivains, des bâtisseurs, des soldats et des religieux. Un monde où c'est l'étranger qui s'intégre à la France et non le contraire. Oui, décidément, nous vivons dans deux monde différents. Nos sociétés sont incompatibles. A nous de nous battre pour qu'un jour, nous ayons enfin une société où notre histoire, nos valeurs, notre culture soient à la place digne de leur rang.

SOS-Mâle (Editorial des Lettres Fersanes n°48 - mars 2005)


Ceux qui lisent ma prose savent qu'il y a quelque chose qui me fâche encore plus que l'homme des cavernes nostalgique de la drague à coup de massue, c'est la féministe. Je vais donc faire l'éloge une fois n'est pas coutume, d'une profession que je méprise et d'un journal que je ne considère pas plus. Et pourtant, c'est dans les colonnes du très surfait Figaro Madame que la psychanalyste Hélène Vecchiali se penche sur les hommes. Et pour une fois, elle dit autre chose que l'habituelle propagande misandre. Pour elle, vouloir déviriliser les hommes, c'est les tuer, comme dans le conte pour enfants Mariaguette où la petite fille tue à petit feu le loup son ami en l'empêchant de manger de la viande. A juste titre, elle proteste contre la féminisation de la société et la volonté d'un quarteron de folles inconscientes de vouloir créer un mutant : le métrosexuel, sorte de bourdon châtré à la solde de ces dames. Et d'évoquer le contrecoup de ces délires médiatisés par une propagande omniprésente : ses clients, essentiellement des patrons et des cadres supérieurs, devenus de véritables moines, ne vivant que par et pour leur travail et refusant tout rapport affectif et sexuel avec les femmes, jugées ingérables. Nous reparlerons de cette excellente interview dans un prochain numéro du Libre Arverne. Cependant, nous pouvons déjà préciser que cette crise identitaire et sociale va entraîner les effets secondaires suivants : augmentation des viols ,multiplication des conversions à l'Islam, accroissement des phénomènes de «bandes de garçons», retour en force chez les 30-35 ans des objets cultes de leur enfance (voir article plus loin). On se prépare un bel avenir...

La Terre creuse (Une des Lettres Fersanes n°48 - mars 2005)


L'information est publiée par la très sérieuse revue Faits & Documents dans son numéro du 1er février : une expédition polaire va partir le 26 juin 2006 pour répondre à cette question : la Terre est-elle creuse ? Selon l'amiral américain Richard Byrd, il y aurait une entrée au Pôle à 84.4e N et 141° E. Cette expédition a affrété un brise-glace russe qui partira de Mourmansk vers l'archipel Franz-Joseph. Le trou serait au-dessus de la Russie, plus exactement des Iles de Nouvelle-Sibérie, Ce trou aurail été découvert le 19 février 1947 par l'officier américain, qui déclara d'ailleurs avoir vu un mammouth se promener sur la banquise... Byrd n'est pas un inconnu : le 12 novembre 1946, il était à la tête d'une armada impressionnante partie officiellement observer les pingouins sous le nom de code : « Opération Highjump ». Rien de moins que deux brise-glace (USCGC Northwind, USS Burton Island), deux navires-citerne (USS Cacapon, USS Canisteo), trois porte-avions (USS Philippines Sea, USS Currituck, USS Pine-Island), deux navires cargo de soutien (USS Yancey, USS Werrick), deux destroyers (USS Henderson, USS Brownson), un sous-marin (USS Sennel) et 6500 hommes américains anglais soviétiques, australiens et néo-zélandais... Sacré matériel pour des pingouins... Surtout que quatre avions de l'US Navy s'écrasèrent au sol, perdant de nombreux hommes d'équipage. Comme dirait Geneviève Tabouis, dans les milieux autorisés, on s'autorise à dire que ce n'était pas les placides palmipèdes qui étaient concernés par l'opération. Le but était de détruire des bases nazies dans une terre appelée Nouvelle-Souabe, au cœur de l'Antarctique, qui garderait d'ailleurs l'autre entrée de la Terre creuse. La Terre creuse est une croyance aussi bien partagée par certains nazis que par la théosophie de Blavatsky dont le modèle de société a été imposé au monde en 1945. Les Alliés auraient même fait exploser deux bombes atomiques en 1958 pour éliminer (en vain) la base nazie. Nos polissons teutons s'étant réfugiés dans la Terre creuse, sous protection d'extra­terrestres (les Ariannis, de ia constellation du Taureau) et alliés aux Tibétains, dont le peuple est génocide car les moines, qui comme chacun sait font vœux de silence, refusant de dire où sont cachés les nazis. Même chose pour les Irakiens en 1991, les Allemands ayant abattu 16 F-14, 1 F-15 et 1 F-l 11 (mais on attend les explications pour la prise de Bagdad en 2004, peut-être que Saddam n'avait pas renouvelé son abonnement à Tis-nazi ou avait perdu le numéro de la Hot-Line... Selon le très contestable Livre Jaune n°6, il y aurait en 1994 3 millions de nazis dans une seule base souterraine, et la nouvelle Wehrmacht serait forte de 6 millions d'hommes, la capitale du Reich souterrain étant «Neu Berlin», située précisément sous le pôle nord, là où les Russes veulent aller. Les enfants de ces bases remontent à la surface pour étudier en Allemagne sous une fausse identité. Bien entendu, si les Américains ne vont plus sur la Lune (et selon la même source, ils y auraient marché déjà en 1950 et sur Mars le 22 mai 1962), c'est parce que les nazis y sont et qu'ils n'aiment pas la concurrence... Cette expédition russe va donc essayer de voir le fameux trou amenant a la Terre Creuse. Le meilleur moyen de tuer un mythe, c'est encore de le démentir scientifiquement, comme l'a fait Germar Rudolf pour une autre légende. Personnellement, je suis assez sceptique sur cette histoire de bases nazies sous la Terre, de soucoupes volantes hitlériennes et autres fariboles de science-fiction. Pour la bonne et simple raison que s'il y avait vraiment des « nazis de l'espace » et autres, ils m'auraient envoyé une carte de visite ou un mail...

Hommage à Jacques Ploncard d'Assac (1910-2005) (Editorial des Lettres Fersanes n°47 - février 2005)

Avec la mort de Jacques Ploncard d'Assac, c'est toute une page de l'histoire de la droite nationale qui se tourne. Né le 13 mars 1910 à Chalon-sur-Saône, quelques mois avant son complice Henry Coston, il adhéra à l'Action Française en 1927 avant de rallier le PPF de Doriot en 1936. Il fit une guerre de 1939-40 héroïque qui lui valut la Croix de Guerre. Rallié au Maréchal Pétain, il participa avec Coston et Fay au dépouillement des archives de la secte maçonne auto-dissoulc, découvrant combien celle-ci avait nui à la France. Son inlassable activité d'information lui valut d'être décoré de la Francisque mais également 3 condamnations à mort lors de l'Epuration. Ayant pressenti le déferlement de haine et les horreurs qui allaient suivre, Jacques Ploncard d'Assac s'était réfugié au Portugal où il conseilla le docteur Salazar, qui lui confia l'éditorîal de La Voix de l'Occident (radio) et la rubrique diplomatique du Diario da Manha. Revenu en France sous la présidence de Pompidou, il continua son œuvre littéraire, notamment chez nos amis de Chiré, en mettant en garde inlassablement nos milieux contre les infiltrations ennemies dans l'Eglise et dans nos mouvements. Avec lui, notre mouvement perd probablement le meilleur vulgarisateur de nos idées, sachant restituer le plus simplement et le plus exhaustivement du monde les démonstrations et les analyses les plus complexes. De la vieille garde, il ne reste plus que François Brigneau. Après Bernard Fay, après Léon de Poncins, après Henry Coston, Jacques Ploncard d'Assac nous a donc quittés le 20 février. Sachons, nous, la jeune génération d'être digne de nos anciens.

P... de régime et régime de p... (Une des Lettres Fersanes n°47 - février 2005)


Je n'aime pas Catherine Deneuve, tout comme Carole Bouquet d'ailleurs. Elles sont aussi chaleureuses qu'un Goulag sibérien. Dans un film, elle jouait une fermière. Comme avait dit Serge de Beketch : « Non mais vous imaginez Deneuve en fermière ? Elle passe à côté d'une couveuse et vous avez deux cents poussins surgelés... ». Récemment, elle est passée sous les fourches caudines de la justice pour son soutien rémunéré à l'homme d'affaire algérien Rafîk Khalifa avec plusieurs autres artistes, soutien versé en liquide qu'elle a bien évidemment « oublié» de déclarer au fisc. Le chanteur Jean-Luc Lahaye a également bien du soucis : l'ancien de la DDASS, coqueluche de la France mitteirandienne (il disputa en direct à la télévision une partie de baby-foot avec le Président de la République) et chantre de l'antiracisme (auteur de la risible Djemila des Lilas) est accusé de viol par une gamine de 14 ans. Cela dit. n'accablons pas le chanteur : il peut s'agir, le cas s'est déjà vu, d'une sale petite gourgandine ayant trouvé un filon pour faire des sous. Dans la rubrique nécrologique, notons le décès de l'actrice Karen Bach, 31 ans, qui avait joué dans l'ordurier «Baise-Moi», film-culte de l'anlilepénisme écrit par Virginie Despentes et qui, comme en son temps Les Nuits fauves de Cyril Collard, donnait une idée de la dégénérescence de nos prétendues élites. L'actrice s'est suicidée pour échapper à la nullité et à la vacuité de son existence... C'est sur que ce n'est pas en tournant de telles immondices qu'elle allait donner un sens à sa vie. Toujours dans le domaine des fausses idoles et de leur « morale », le réalisateur marxiste Olivier Stone veut demander la nalionalité française. Les temps sont durs pour le Gus Hall du cinéma américain : son Alexandre, politiquement correct en diable (le fier guerrier était représenté en gay) a été un fiasco total (150 millions de dollars d'avance pour un film torpillé par la critique et le public) et de plus, un de ses documents apologétiques sur le dictateur cubain Fidel Castro a été refusé par la chaîne HBO pourtant plus que communisante... Stone sait qu'en France, où les marxistes et leurs complices tiennent la culture, il pourra avoir de copieuses avances sur recettes pour des films que personne n'ira voir. Mais que les marxistes ne pleurent pas : un autre apologiste de Castro continuera de sévir outre-Atlantique, en la personne de Mïchael Moore, idole de la gauche bien-pensante. Dans son livre Mike contre-attaque », il laisse libre court à sa haine raciale contre les blancs, ce que les juifs appellent « la haine de soi ». Ce sous-Daniel Burrows (juif sincèrement nazi, haïssant ses propres frères de race, il se suicida en écoutant du Wagner quand une journaliste révéla publiquement sajudaïté. Il inspira le héros du film Danny Balint) écrit notamment : «A chaque foin que je vois un Blanc se rapprocher de moi, je stresse. Mon coeur s'accélère, et immédiatement je cherche un échappatoire et un moyen de me défendre. Je me fustige pour être dans la rue alors qu'il fait nuit. Ai-je bien remarqué les gangs mafieux de Blancs rôdant dans les ruelles (...) Maintenant le Blanc se rapproche, de plus en plus et oh ! il passe à côté de moi sans me frapper, et je peux alors respirer. Les Blancs me font peur. Ceci peut être dur à comprendre, vu que je suis Blanc moi-même, mais ma couleur me donne une certaine clairvoyance. Par exemple, je me trouve moi-même particulièrement effrayant la plupart du temps alors je sais de quoi je parle. Vous pouvez me croire sur parole : si vous vous retrouvez soudainement entouré de Blancs, faites attention, tout peut arriver. (...) » Voilà quelques nouvelles des « idoles » du régime...

Scout toujours ! (Editorial des Lettres Fersanes n°46 - janvier 2005)


L'écrivain Jean-Louis Foncine, complice de Serge Dalens et de Pierre Joubert au sein de la collection Signe de Piste, nous a quittés le 29 janvier à l'âge de 92 ans. En hommage à cet écrivain, je vais évoquer une anecdote le concernant qui est plus qu'une histoire : une leçon de modestie. A chaque meeting du MNR, j'avais mon petit stand où je vendais mes productions. Je me souviens d'un vieux monsieur au port digne, deuxième de la liste Mayadoux aux municipales, que l'on m'avait présenté comme Pierre Lamoureux, ancien combattant de la Seconde Guerre Mondiale, prisonnier de guerre, rescapé de l'holocauste de Dresde. Autrement dit : respect total. Il venait à mon stand, s'intéressait à mes livres, mais jamais il n'a mentionné le fait que lui aussi écrivait des livres et qu'il avait été l'un des trois grands noms du roman scout avec Serge Dalens (Yves de Verdilac, ancien de l'AF et du FN) et Pierre Joubert (passé de l'AF à la proximité du PS), tous décédés maintenant, en même temps d'ailleurs que cette vision du scoutisme défendait et qui n'existe plus qu'à Riaumont ou dans les organisations indépendantes comme les Scouts catholiques de France, les Cadets du CNC ou les Scouts marins. J'ai souvent pensé à ce vieux monsieur très digne ne mettant pas en avant ce qu'il avait été. C'est ce qu'on appelle une immense modestie. A l'heure où des écrivains sans talent, des vedettes minables, des sportifs dopés et des tartufes humanitaires squattent le devant de la scène en toute illégitimité, on ne peut que saluer l'humilité de cet homme, lui qui pourtant n'était pas chrétien. Reposez en paix, Jean-Louis Foncine, vous avez été un Monsieur. Total respect...

Honneur au Maréchal (Une des Lettres Fersanes n°46 - janvier 2005)

La Première Guerre Mondiale a été une boucherie effroyable. Plus d'un million et demi de Français sont morts dans la boue des tranchées, le triple des pertes de la Seconde Guerre Mondiale. A Verdun, victoire à la Pyrrhus de tout un peuple, ce sont les généraux Pétain et de Castelneau qui ont mené les troupes à la victoire. Quelle différence avec le général franc-maçon Joffre, surnommé par Roger Fraenkel «l'âne qui commandait aux lions », qui nous a lancés dans la guerre sans la moindre stratégie sinon l'immonde «attaque à outrance» qui nous a saignés à blanc. Il a fallu le courage de !a paysannerie catholique française pour éviter le désastre. Cruellement absente en 1940 pour cause de décès dans les tranchées, il n'y aura pas de deuxième miracle de la Marne... On assiste à un net regain d'intérêt pour celle période. Nos confrères de Rivarol y voient une nostalgie de l'Union Sacrée qui prévalait à l'époque et qui a permis au régime d'en finir définitivement avec l'opposition catholique en les taisant mettre à mort par l'ennemi dans des offensives judicieusement choisies pour être à la fois meurtrières et inutiles. On note également une certaine évolution. Progressivement, la vérité sur le Maréchal Pétain, vainqueur en 1917 et vainqueur en 1940 (Montoire, ce Verdun diplomatique qui fit perdre la guerre au Reich plus que la contribution militaire d'un certain colonel de réserve fanfaron), économe du sang de ses hommes et stoppant les mutineries avec fermeté parfois, compassion toujours. Ainsi, Jean-Pierre Jeunet dans son film Un long dimanche de fiançailles ne reprend pas la charge stupide et fausse contre Pétain faite par l'auteur du livre du même nom. Sébastien Japrisot, l'accusant en janvier 1915 d'avoir renvoyé au front 25 mutilés de guerre qui s'étaient infligés eux-mêmes les blessures... Ce qui avait suscité les indignations hypocrites de Simone de Beauvoir qui lui valurent les remontrances de Willy de Spens qui signala qu'à Dun-sur-Meuse en mai 1940, un général agissant aux ordres de Paul Rcynaud fit exactement pareil. Dans L'Histoire, revue on ne peut plus progressiste, Jean-Jacques Becker admet que « il a compris que celle bataille serait longue... Il a repris la maîtrise de l'air, il a obtenu l'efficacité maximale pour la Voie Sacrée officiellement créée le 22 février.., Soucieux de la vie des hommes et de leur moral, il a imposé le système de remplacement systématique de toute division ayant perdu plus du tiers de ses effectifs ». En février 2004, lors d'un voyage officiel en France, le Président israélien Moshe Katvaz a reconnu que c'est la France de Vichy qui a sauvé le plus de Juifs (75 %, pour la reconnaissance que l'on sait...) et ce lors de sa visite à l'Elysée orchestrée par le CR1F en présence de Chirac. Il était temps, la haine contre le vieux vainqueur calomnié est telle que la profanation de sa tombe sur l'île d'Yeu le 23 juillet 2001 n'a valu à son auteur que deux mois de prison avec sursis le 7 mars 2002. 11 faut dire que les auteurs de cette ignominie étaient Juifs. A comparer avec la peine de un an de prison ferme (plus un avec sursis) , trois ans de mise à l'épreuve et cinq ans de privation de droits civiques qui ont été infligés à Mathieu Massé pour la profanation du mémorial juif de Douaumont. Si Pétain avait été le collaborateur que la propagande prétend, le Reich aurait gagné la guerre : la Grande-Bretagne n'aurait pas résisté longtemps avec Gibraltar sous les bombes françaises et la sortie de la flotte de Méditerranée qui aurait pu disposer sans problème de la H Fleet et les Etats-Unis auraient été bien ennuyés avec des U-Boat relâchant en rade de Fort-de-France...