Wednesday, November 08, 2006

Voilà pourquoi je suis fasciste (Une des Lettres Fersanes n°68 - novembre 2006)

(Légende : alors que sous la démocratique Weimar l'avortement était encouragé, les fascistes allemands avaient un corps d'infirmière d'état chargées de veiller au soin de la nombreuse progéniture des campagnes).

On me demande souvent pourquoi je suis fasciste bien que cela soit baroque et fatigant. J’avais donné quelques-unes de mes indignations dans Le Libre Arverne n°203, propos qui m’ont surtout montré l’aveuglement malhonnête des gens de gauche. Ce qui tient du pléonasme. Voici quelques cas de l’actualité récente. Je suis fasciste parce que nous vivons dans un régime qui permet à des voyous étrangers de chasser de chez elles les petites mamies françaises. Thérèse, 77 ans, a été chassée de son pavillon de Saint-Maurice par des immigrants clandestins bénéficiant de judicieux conseils des crapules anarchistes de la CNT et la police ne peut (ou ne veut) les chasser. Je suis fasciste parce que nous vivons dans un régime où un tissu de lois débiles permettent à une vieille baderne très civique de la bourgeoise Marcq-en-Baroeul de pourrir la vie de Diane, une gamine de 8 ans lourdement handicapée dont les parents avaient agrandi la chambre en bénéficiant d’une loi votée mais non décrétée. Le voisin , citoyen républicain modèle, les a dénoncés. Ils durent donc priver leur gamine d’une chambre sûre sous peine de 1000 € d’astreinte. « Vous avez voulu la garder, votre handicapée, ne pas avorter, alors assumez » déclara la catin à bonnet phrygien. Je suis fasciste parce que nous vivons dans un régime où une caissière de supermarché, Elisabeth Dupart, est licenciée du Champion de la Bolière (Loiret) pour avoir secouru de vrais miséreux. Je suis fasciste parce que nous vivons dans un régime où un homme de 57 ans, René, est emprisonné pour avoir défendu sa vie et celle de sa famille agressée chez elle à Nogent-sur-Marne par un délinquant multirécidiviste, Pascal Hilaire. Le tort de René est d’avoir tiré pour empêcher une prise d’otage et tué un voyou qui a la bonne couleur de peau et qui était une petite frappe des cités. Ordre est venu de Sarkö de le jeter en pâture aux sauvageons pour les calmer. Normalement, il a des chances sérieuses d’être acquitté par un jury populaire, mais d’ici là, il est enfermé au milieu des amis de son agresseur… Je suis fasciste parce que je vis dans un régime où l’arsenal législatif est plus tourné contre les honnêtes gens que contre les voyous, en capuche ou en col blanc. Parfois, il y a un temps pour le règlement et un temps pour mettre les choses au point. Et même aux poings. Le fascisme, c’est un régime où la barre de fer du fort est mise au service du faible. La démocratie, comme l’admettait cette vieille canaille de Clemenceau, est celui où les puces peuvent manger les lions. Sur RTL, Nicolas Sarközy a dit à un homme se plaignant d’avoir été cambriolé deux fois avec menaces sur sa femme et ses enfants de ne pas essayer de les défendre : « Si vous êtes agressé par un malfaiteur armé, de toute manière, il s’en servira mieux que vous [des armes] » Pour lui, « la réponse est dans l’efficacité des services de police, de la gendarmerie, elle est dans l’efficacité de la réponse judiciaire, elle n’est pas dans la détention d’armes à domicile ». Compter sur la police démocratique, incompétente, ethniciée, tout juste bonne à donner des PV et à traquer des proies faciles (automobilistes, dissidents) mais incapables de rétablir l’ordre en banlieue, en partie par la faute, il est vrai, de juges idéologues pratiquant une clémence systématique envers les allogènes ??? Sarközy, qui n’a jamais essayé de désarmer les milices de ses frères Juifs, considère que la vie d’une famille goy ne mérite pas d’être défendue. Si Fofana avait tué un goy, il se prélasserait encore en Côte d’Ivoire. Aussi, pour lutter contre cette société tératogène, chantons ce petit pastiche : « le fascisme c’est grandissime, l’ordre nouveau c’est très beau, nous le disons sans complexe, nous sommes adeptes du Grand Rex »

Ich habe ein Kamerade (Editorial des Lettres Fersanes n°68 - novembre 2006)

(Légende : le général Michel Ordener. Il a donné son nom à mon école primaire)

« Je suis joie ! » comme dirait l’autre. Par la magie d’Internet, j’ai pu retrouver un vieux camarade d’enfance qui avait lu mon article sur notre ville natale de Ris-Orangis. Nous étions inséparables, deux frères, sur les bancs de la communale. Lui aussi a quitté une ville qui n’était plus la sienne. Ses parents ont fait comme les miens : l’heure de la retraite ayant sonné, ils se sont repliés dans une province plus accueillante. La passion de l’histoire avait fait naître notre amitié, ainsi que celle des jeux de société. Nous avons grandi dans la France des années 80, celle que l’on nous présentait comme « en crise », sans qu’on se doute qu’un quart de siècle plus tard, d’autres crises se seraient greffées à la première. Anticommunistes de la première heure, aimant ce qui était alors notre pays, nous avions suivi avec ravissement le Tonnerre de Dreux de 1983. Parti le plus politiquement opposé au PCF, le FN semblait pour nous l’Eldorado. Mars 1986, je suis en seconde, lui en première. On se croise à la station de bus Salvador Allende devant le square du même nom que, dans nos jeux d’enfants, nous avions rebaptisé « square Augusto Pinochet ». Et là, en même temps, la même remarque : « Dites 33 ! », par allusion au nombre de députés du parti à la flamme (il y eut 35 élus mais 2 CNI, Briant et Frédéric-Dupont). Complicité quand tu nous tiens… Même évolution politique, il lisait Magazine Hebdo où nous attendions avec impatience le numéro suivant pour découvrir les aventures palpitantes d’Eugène Krampon, je lisait Rivarol où nous avions découvert un nom, celui d’un homme dont les théories nous plongèrent dans l’expectative : Robert Faurisson… Sonne ô buccin, j’ai retrouvé mon frère !

Tuesday, November 07, 2006

Pleure toujours, tu m'intéresses... (Editorial du Libre Arverne n°218 - 21/12/06)

(Légende : seule une jeunesse préparée aux sacrifices, au courage, au combat, à l'effort, peut offrir une alternative. Les Cadets du CNC ne reçurent pas des apparatchiks du FN le soutien mérité...)

Quand Grenade fut libérée par les Espagnols en 1492, la cruelle Aïcha dit à Abdou Boadbil, son fils vaincu : «Pleure comme une femme ce que tu n’as pas su garder comme un homme ! ». Le 12 octobre, l’écrivain allemand Henryk Broder se lamentait dans les colonnes de De Volkskrant, un quotidien néerlandais, sur ce qu’il appelle le viol de l’Europe. Quelques jours plus tard, le 23 octobre, l’auteur néerlandais Oscar van den Boogaard pleurait à son tour dans le quotidien belge De Standaard. Un troisième frère Ripolin vient apporter sa contribution larmoyante dans American Spectator d’octobre : Tom Bethell. L’analyse des to-B-3 (prononcez « to be three ») est très instructive sur l’effet de panique qui saisit certains zélotes de la pensée unique. Quand Judas se pare des habits de Saint Paul et essaye de nous enrôler dans un combat qui n’est pas le nôtre… Broder a 60 ans, il fait donc partie de cette première génération d’Allemands à avoir été décérébré par l’occupant américain. Voici ce qu’il dit : « Je suis trop vieux », et exhorte les jeunes gens à «partir pour l’Australie et la Nouvelle-Zélande. C’est la seule chance d’éviter les plaies qui rendront le vieux continent inhabitable ». Je comprends combien lors de son procès le dissident germano-canadien Zündel était atterré : ils ont tué le peuple allemand, d’abord mentalement puis physiquement. Où est le courage des héros du front de l’Est, des défenseurs de Berlin ? Ils sont morts. L’honneur, le courage, la fidélité, la droiture du peuple allemand se sont écroulés dans le Nibelungen de 1945, comme les valeurs intrinsèque du peuple français se sont effondrées dans la boue des tranchées de Verdun en 1917. On en vient à comprendre Magda Goebbels qui ne voulait pas que ses adorables bambins vivent dans un tel monde. Tout l’article n’est qu’un tissu de jérémiades qui ont plus leur place dans un ghetto de Lodz que sur Alexanderplatz. Il se plaint de ces Européens résignés, que la démographie est censée livrer à l’Islam (Mohamed est le prénom le plus donné à Amsterdam et Rotterdam et Bruxelles, les Musulmans représenteront 1/3 des naissances en 2025 en Europe). Partir ? Et pour aller où ? Contrairement aux Juifs, nous n’avons pas de patrie de rechange. Mais l’essentiel n’est pas de se tromper de combat. L’islam ne fait que s’engouffrer dans un continent vide, peuplé de berceaux vacants et d’églises désertes. Des églises remplies et une abondance de berceaux, voici ce qui stoppera l’islam, ce qui l’a toujours stoppé. Les Européens ne veulent pas ? Alors qu’ils crèvent ! Nous taillerons nos rêves sur les ruines des leurs. Les épreuves que Dieu envoie sont des bénédictions que l’on découvre une fois qu’on les a comprise. Vatican II a purifié l’Eglise en la vidant de ces catholiques mondains. Une fois toute la gangue partie, le diamant de tradition peut enfin resplendire et, débarrassé des « chrétiens de convenance » qui retardaient la marche en avant, peut se lancer non pas à la ré-évangélisation d’une société morte mais à son remplacement. Maintenant que l’Eglise a été purifiée, Dieu va purifier notre peuple : ceux qui veulent survivre survivront. Les autres ? Vae Victis !

Oscar van Boogaard se présente comme un auteur homosexuel et humaniste. Commentant l’interview de Border, il ajouta que l’islamisation de l’Europe était pour lui un processus de deuil, il se sent submergé par « un sentiment de chagrin » et déplore : « je ne suis pas un guerrier. Mais qui en est un ? Je n’ai jamais appris à me battre pour ma liberté. Je ne suis bon qu’à en jouir ». Autant dire qu’il est déjà mort : quand il se fera décapiter, il pourra toujours essayer de sauver sa tête avec les « lois contre l’homophobie ». Nous battre pour notre liberté, c’est ce que nous faisons depuis 200 ans. Nous sommes prêts. Les Musulmans ne nous impressionnent pas : c’est derrière les étendards des Rois Très Chrétiens que nous les avons écrasés à Poitiers, à Las Navas de Tolosa, à Malte, à Lépante, à Vienne… Nous combattons comme nous avons toujours combattu, pour Dieu et le Christ Roy. Mais pas un cheveu de nos enfants ne doit être sacrifié pour sauver la société de la Gay Pride, de l’avortement, de l’intégrisme laïc, du mercantilisme, du mensonge, du nivellement par le bas. Un vieux proverbe paysan dit : « Comme on fait son lit on se couche ». Ils l’ont voulu cette société et ils en meurent ? Comme le disait dans Rocky IV le capitaine soviétique et champion du monde amateur catégorie super-lourd Ivan Drago devant l’ex champion du monde professionnel Apollo Creed massacré par ses coups : « If he dies, he dies » : « S’il meurt, il meurt ! » (sous-entendu : si c’est son destin de mourir, tant pis pour lui). C’est leur problème, en rien le nôtre…

Le troisième larron est Tom Bethell, qui fait cette constatation annonciatrice de la victoire des forces spirituelles (islam fondamentaliste et catholicisme traditionnel agissant en osmose, alliés ou non) sur les forces matérialistes : « Il ne s’agit pas seulement du fait que les personnes peu religieuses ont tendance à avoir moins d’enfants que les gens pieux, car beaucoup d’entre elles préfèrent « jouir » de la liberté plutôt que d’y renoncer pour élever des enfants. Les laïcs me semblent aussi moins enclins à se battre. Comme ils ne croient pas en un au-delà, cette vie est la seule chose qu’ils ont à perdre. Ainsi, ils vont plutôt accepter la soumission que de se défendre ». Et d’ajouter plus loin : « Lorsque la foi s’écroule, la civilisation disparaît avec ». Analyse pertinente un peu gâchée au final car faisant de toute personne hostile à l’hégémonie américaine et israélienne un collabo de l’Islam en puissance. En 1954, l’amiral William-Guy Carr, de la marine canadienne, expert dans la guerre subversive, avait déjà prophétisé que le monde musulman serait instrumentalisé par les Américains pour submerger une Europe décadente. L’avenir lui donna raison. Ce sont les Américains qui ont fabriqué Ben Laden et le prétendu mouvement Al Qaida. Quant aux Juifs, ce sont eux qui empêchent toute résistance européenne en soutenant massivement l’immigration-colonisation et en orchestrant une répression féroce contre toute forme de rébellion autochtone. Qu’on ne vienne pas me ressasser l’éternel mensonge de la « minorité de Juifs de gauche pro-islamistes qui font du mal c’est vrai, mais ne représentent rien ». La LICRA, bourreau privilégié des patriotes, n’a jamais caché ses liens avec l’extrême droite israélienne la plus raciste, s’acoquinant avec des gens faisant passer de Villiers pour un islamolâtre. Il suffit de voir les réseaux entourant les sinistres Gaubert, Dray ou Pierre-Bloch, leur liens affichés avec des groupes terroristes juifs, pour en avoir confirmation.

Comme les trois mousquetaires, les trois B étaient en fait quatre : on peut y rajouter Pascal Bruckner qui se fait étriller à juste titre par Patrick Besson dans Le Figaro Magazine du 28 octobre 2006. Le CV de Bruckner est un aveu à lui tout seul. De religion protestante (il est fils de pasteur), il est très lié au monde juif par sa femme, Caroline Thompson, la petite-fille de Gérard Oury. Bruckner est ce qui se fait de mieux comme shabbat-goy au côté de ses mentors Finkelkraut et BHL, à tel point que beaucoup crurent qu’il était de la petite tribu. Gauchiste, il bascula dans l’ultra-libéralisme pro-américain dès que la fortune anonyme et vagabonde se rangea sous la bannière étoilée, dernier contre-coup des accords de l’Aspen Institute de 1987. Il se fait le chantre des horreurs commises par les Américains en Irak et soutient bien évidemment leur sbire en France, Sarközy. L’intérêt est l’argument utilisé, qu’il développe dans La Tyrannie de la pénitence. En gros, le goy n’a pas à demander pardon quand il fait des « guerres justes ». Et qu’est-ce qu’une « guerre juste » ? Une guerre juive. Ceci me rappelle le générique de fin de Y a-t-il un flic pour sauver le Président où George Bush (père) répète son discours dans les WC : « voyons si j’ai tout bien comme il faut… ressources d’énergie : correctes. Destruction aux roquettes d’un refuge de cormorans dans l’Arctique : pas correct… » En fait nous avons : « massacre des peuples allemand, japonais, irakien par tous les moyens : correct. Intervention au Vietnam, au Nicaragua et à la Grenade pour stopper le communisme : pas correct ». Rien de nouveau depuis 1939 où l’immonde Zay qui « conchiait le drapeau français » se transforma en ultra du bellicisme avant de finir comme il avait vécu : indignement. Et quel plaisir orgasmique pour le planétarien de voir le goy se faire tuer pour les intérêts bien compris de la ploutocratie qui s’empressera de le pressurer une fois la victoire acquise.

La destruction de notre nation est planifiée en haut lieu par l’UMPS : « Une France métissée, c’est une chance et c’est notre avenir » proclame Marie-Ségolène Royal, qui rajoute : « Quand on rentre dans une salle où tout le monde est blanc, on se dit que quelque chose ne va pas ». « Notre avenir est la construction d’une société métissée » renchérit Valérie Pécresse, porte-parole de Sarközy… Hubert Falco, ancien communiste, a vu le Conseil Général du Var qu’il dirige de facto derrière son homme de paille Horace Lanfranchi (franchi quoi ? la ligne rouge surement…) être condamné à verser 1.000 euros d’amende à Raphaël et Astrid, un couple qui s’était vu refuser l’adoption d’un pupille de la nation par ses services. Crime de ce couple ? Avoir voulu adopter un petit européen et non vouloir s’offrir un enfant du tiers-monde par mode et exotisme déplacé. La dmande avait été jugée sarközystement incorrect, crise de lèse-discrimination positive… On ne peut pas dire qu’ils ne savaient pas : comme le révéla Pierre Juquin dans son livre De battre mon cœur n’a jamais cessé, lors des négociations pré-électorales en 1979 pour l’Union de la Gauche, Georges Marchais et Gaston Defferre avaient protesté à l’époque contre l’immigration inutile économiquement, les abus des immigrés allant, selon le maire de Marseille, entraîner un jour des pogroms contre eux, leur attitude alimentant le racisme… Comme le soulignait à juste titre un lecteur de Rivarol (27 octobre) : « Pour les classes dirigeantes, le métissage, c’est pour les autres, pour la plèbe, qui deviendra ainsi une main d’œuvre manipulable (sans racines) à bas prix, au service du Grand Capital. Exactement ce que les bobos gauchistes et autres crétins utiles pensent contrer par le métissage généralisé, instrumentalisé. Mais de quel droit s’opposer aux OGM et autres manipulations génétiques quand, dans le même temps, on joue comme un enfant avec un hochet avec son propre patrimoine génétique dont la création, le développement et la finalité nous échappent totalement ? ». On se saurait mieux dire…