Friday, November 17, 2006

Starship Troopers, film fasciste (Editorial du Libre Arverne n°213, 16/11/2006)

Le parrain de mon petit Baudouin me disait l’autre jour : Henri, regarde Starship Troopers, cela va te plaire. Au début, cela ne me disait trop rien, c’est mon frère le fan de science-fiction. Mais j’avais ouïe dire que ce film avait été accusé d’être fasciste par les biens-pensants. J’ai donc pris deux heures de mon temps ô combien précieux pour voir la bête. J’en sors soufflé : pour être fasciste, cela l’est ! Et pour cause, puisqu’il est tiré du roman Etoiles, garde à vous ! de Robert Heinlein, qui n’a pas précisément la réputation d’être un gauchiste… Disons plus exactement que le film donne un aperçu de ce qu’aurait pu être un fascisme américain, avec ses spécificités nationales. Paul Verhoeven, le réalisateur néerlandais, est un professionnel du cinéma : Basic Instinct, Robocop, Total Recall, pour ne citer que les plus connus, sont ses enfants. Bien évidemment, il se défend de tout fascisme et nous déclare que son film était à prendre au second degré, brocardant les outrances associées dans l’inconscient collectif à ce genre de régime. Certes, et chacun sait que la marmotte emballe le chocolat. Le film Robocop par exemple montre un maire de Detroit (de race noire) démocratiquement élu et totalement incapable (il est d’une rare stupidité) de résister aux appétits du cartel OCP, un trust capitaliste qui veut régenter la ville à sa manière. Le summum étant atteint dans Robocop III où Detroit ressemble à une version futuriste et cyberpunk de l’Allemagne de Weimar : gamines des classes moyennes ruinées qui se prostituent pour faire survivre leur famille, instrumentalisation des bandes de délinquants par la finance apatride pour faire de la spéculation immobilière, démantèlement des forces de police, utilisation des forces armées à des fins privées et non au service de l’Etat… On note d’ailleurs l’alliance systématique des parasites du haut et du bas de l’échelle sociale pour dépouiller du fruit de leur travail les classes moyennes et populaires de Detroit : alliance de la municipalité avec des trafiquants de drogue, alliance du trust financier avec des bandes anarchistes et criminelles. Qui a dit « fiction » ? La police, débordée, fait corps avec la population contre la racaille, qu’elle soit en capuche ou en col blanc. Notons que l’âme damnée de l’OCP est le Némésis du maire : un noir ressemblant assez curieusement à Colin Powell et qui, tel le chat, retombe toujours sur ses pattes. Il incarne l’intelligence (il est même plutôt brillant dans son poste de communicant) vendue au service de la puissance. L’intellectuel servile en quelque sorte. Dans Starship Troopers d’ailleurs, il est également question de parasites mais d’une toute autre nature. Il s’agit d’insectes, et comme dirait l’équivalent futuriste de général Bigeard : « l’insecte, c’est pas ton copain ! »

En fait, ce film est en quelque sorte une transposition dans un univers de science-fiction de la guerre germano-soviétique, du moins c’est la lecture que l’on peut en faire, avec la Fédération dans le rôle du Reich et les Insectes dans celui de l’URSS. Les parallèles entre la Fédération et le Reich sont nombreux et les clins d’œil, volontaires ou non, omniprésents. Dans la Fédération, seuls les anciens combattants ont le droit de vote et le droit de procréer, le reste de la population, les « civils », ne sont pas citoyens, ce qui est conforme à la pensée fasciste qui veut que seuls ceux qui agissent sont dignes de respect. Bien entendu, son emblème est un aigle ressemblant fort à l’hitlérien et sa capitale est à Genève, siège de la SDN et non New York, siège de l’ONU… Les médiats reprennent les mots d’ordre du régime. Ils ne cachent pas les défaites militaires mais incitent en permanence au recrutement et à l’effort de guerre totale de la population. Une scène assez comique montre un flash télé avec d’adorables bambins blondinets piétinant des cafards pour s’entraîner dès le plus jeune âge à la guerre contre l’insecte, comme le petit Pimpf et la petite Kinderscharin recevaient dès le Kindergarden l’explication des sacrifices que l’on demandait à leurs parents. Les uniformes de la Fédération sont la version modernisée des uniformes du IIIe Reich, mais avec des teintes grises argentées sur le noir, faisant implicitement référence au gris des chemises des fascistes américains. Le cas le plus flagrant de nazification des uniformes est celui du colonel Carl Jenkins, le « politique » chez les trois héros (vu sa tête, on pense que la famille Jenkins a immigré en Argentine en 1945…). Ses pouvoirs télépathiques ont fait de lui un colonel dès sa sortie de l’université : il est capable de lire dans les pensées des insectes et des hommes. Les jeunes ayant ces pouvoirs sont versés dans un corps spécial dont le look est volontairement copié sur la Gestapo (gabardine noire) avec une casquette d’officier tirée de la SS. La fille du groupe, Carmen Ibanez, commence la guerre avec le grade de lieutenant dans la marine spatiale, l’équivalent futuriste des Panzers. Pilote hors pair, repérée par la capitaine Deladier (probablement une Française), elle intègre un corps d’élite qui a pour mission de pulvériser le nuisible avant que la troupe ne termine le travail. Comme dit un officier d’élite : « Ils gèlent la planète, nous, on vient pour le ravalement ». Johnny Rico, le fils à papa de la bonne bourgeoisie de Buenos Aires, intègre comme 2e classe l’infanterie motorisée et sert dans une unité de franc-tireur de la 6e division, une unité qui ressemble assez aux Waffen-SS de par leur utilisation. Et si Carl n’est pas un gestapiste, Carmen une officier des blindés et Johnny un Waffen SS du futur, si Verhoeven ne s’est pas inspiré de ces corps en réalisant son film, moi je m’appelle Mayer !

Le personnage du héros principal, Johnny Rico, est très intéressant. Blond aux yeux bleus comme le SS des affiches de propagande, son histoire aurait pu être adaptée par les services du docteur Goebbels. Gosse de riche, il s’engage par amour dans l’Infanterie motorisée, voulant à tout prix intégrer l’armée. Lors de ses classes, il se lie d’amitié avec Ace Lévy, un vantard qui rêve d’être un chef mais que la réalité de la guerre transformera en brillant second… Nommé chef de groupe par le terrible sergent instructeur Zim (la caricature du chef-instructeur Marines, ne connaissant que schlague et brimades mais sachant repérer, promouvoir et défendre les bons éléments), il est responsable de la mort d’une recrue, Breckinridge, et est fouetté pour cela (lors de son supplice, il gagnera l’amitié de Zim qui lui dira en lui tendant un bâillon : « mords là-dedans, ça aide. Je connais… ». C’est l’apport « américain » au film). Buenos-Aires détruite et sa famille morte, il n’a qu’une envie : blaster de l’insecte. Il se retrouve incorporé dans l’unité de Jean Rasczak, son ancien professeur, et monte rapidement en grade, le taux de pertes de l’unité étant très élevé : caporal, sergent, il devient lieutenant et chef du corps-franc à la mort de son mentor. Il en vient à aimer son unité, celle que l’on envoie en sacrifice et qui a conscience que la seule vraie troupe d’élite du régime, c’est elle. Il suffit de voir avec quel mépris est regardé le général Owen, caricature des vieilles badernes prussiennes envoyées à la ferraille par Hitler en 1939, délivré par la 6e division sur la planète P. A noter également que, contrairement à une démocratie, le Sky Marshall Dienes, qui a totalement échoué sa mission par mauvaise appréciation des forces ennemies, démissionne de son haut-commandement. Notons également que les mutilés de guerre sont parfaitement réinsérés dans la société. Le sergent-recruteur tiendra ce discours à Rico qui postule pour l’infanterie : « félicitation, l’infanterie a fait de moi ce que je suis ! » La fierté avec laquelle cette phrase est dite contraste avec l’état du sous-officier qui est cul de jatte et manchot !

L’organisation sociale des insectes est très communiste et leur technique de conquête a un petit côté « trotskiste » puisque fondé sur l’infiltration : ils envoient leurs larves (l’équivalent des « agents dormants » soviétiques) qui, une fois le moment venu, prennent le contrôle de la planète infiltrée. Ils attaquent en masse et leur nombre semble illimité, comme l’armée rouge dans la vision collective occidentale. Ils mutilent les soldats terriens comme les Soviétiques mutilaient sans pitié les prisonniers allemands, n’ont aucune parole et sont en fait tributaires d’une conscience collective, les « cerveaux », leurs « commissaires politiques » dont un spécimen est capturé à la fin du film et visiblement abondamment torturé par les scientifiques comme jusqu’en 1942 les Politkom étaient systématiquement liquidés par les nazis. Toutes les voies diplomatiques ayant échoué (on ne parlemente pas avec une espèce dont le parasitisme est le style de vie), l’armée fédérale est devenue une sorte d’IG Farben géante dont le but est de liquider de l’insecte par yotta-paquets (un yotta = 1024 soit un million de milliards de milliards). A noter également une autre scène grandiose où un journaliste officiel se moque d’une scientifique qui déclare que les insectes sont intelligents, clin d’œil à ces quelques ahuris de l’entourage d’Himmler persuadés jusqu’en 1942 de «l’infériorité des Slaves ». Si vous voulez savoir à quoi ressemblerait un monde tel que nous le voulons, Starship Troopers peut donner une base de réflexion. On y exalte de saines valeurs : fraternité d’arme, honneur, fidélité, sens du devoir et du sacrifice, défense de la survie de l’espèce, méritocratie, responsabilité. Il ne manque plus que la religion et le compte y aurait été. Bref, incitez vos garçons à regarder Starship Troopers. Et n’oublie jamais, toi le futur citoyen : le bon insecte, c’est l’insecte mort !

Monday, November 13, 2006

Lettre ouverte à une jeune oie blanche (Editorial du Libre Arverne n°219 - 28/12/2006)

(Légende : deux familles tradilandaises posant devant un graffiti haineux sur l'église de Saint-Nicolas-du-Chardonnet. Peuple à part entière, les Tradilandais doivent avoir un état)

Pour la République, les catholiques en général et les traditionalistes en particulier sont considérés comme des « sous-hommes », discriminés dans tous les domaines qui soient. Nous avons expliqué la semaine dernière pourquoi les catholiques devaient s’abstenir de participer à la pseudo-croisade organisée par des gens qui nous haïssent. Après ma célèbre Lettre ouverte à une jeune dinde, je continue en m’adressant cette fois à la population sage et tranquille si honnie de la caste glougloutante. Après avoir fêté Thanksgiving au détriment de la dinde peureuse, parlons à ce qui se fait de plus mignon dans la basse-cour. Ce sera donc une Lettre ouverte à une oie blanche. Nous avions déjà dressé notamment dans les n°144, 147, 156, 157, 184 et 192 les principales discriminations dont sont victimes dans ce pays les catholiques et les identitaires. Poursuivons avec d’autres exemples.

A Amiens, une famille européenne des quartiers nord, catholique pratiquante, a été chassée de son domicile par la communauté maghrébine : jets de pierres, injures raciales, menaces sur la femme et les enfants. Incapable de les protéger, la police de Sarközy les a évacués en septembre dans un autre quartier et a demandé que les enfants soient scolarisés ailleurs. Leur appartement a été pillé et saccagé suite à leur départ. Trois casseurs, tous musulmans, ont été arrêtés début octobre et ont avoué avoir agi par haine religieuse. Silence des médiats, silence de Sarközy et de ses sbires, qui, au moment même où ces Français perdaient tout, allaient célébrer la fin du ramadan à la Mosquée de Paris (on verra lors du Samedi Saint si « Sartrotsky », l’homme de l’alliance de la kalach et de la menorah, célèbrera la fin du Carême…). Pire, il confie à Rabash Soushi la direction d’une véritable milice allogène dans la capitale picarde, l’UTAD. Les victimes n’avaient qu’un tort : elles étaient goïm. En République, les catholiques et les vrais indigènes sont des sous-hommes. Il y eut l’épisode de la loi sur le génocide arménien que nous avons évoqué ainsi que l’affaire du souvenir vendéen (voir Le Libre Arverne n°196) montrant, comme l’affaire Bodein l’avait prouvé, que nos morts sont considérés comme « inférieurs » au seul fait de leur catholicité. En République, les catholiques et les vrais indigènes sont des sous-hommes. Le 27 octobre, une église catholique du quartier de la Sauvegarde (9e arrondissement de Lyon) est incendiée. Silence des médiats, Sarkö manifeste son mépris. Normal, ce n’était ni une mosquée, ni une synagogue. En République, les catholiques et les vrais indigènes sont des sous-hommes. L’hebdomadaire juif Marianne qui essaye de se faire passer pour républicain et laïc (mais pas au point de laisser un goy dans la direction du journal) pleure sur une éventuelle disparition de Politis, lance un appel à sauver cet hebdo d’extrême gauche mais oublie de lancer le même appel en faveur de Présent. Mais vu les articles de haine sur le gouvernement polonais déversés par Marianne, on se doute que chez eux, les catholiques, on les préfère dans les charniers. En République, les catholiques et les vrais indigènes sont des sous-hommes. Le 3 novembre dernier, Rivarol nous apprenait qu’en raison de son appartenance au Front National, Serge Laroze, l’un des pères de l’A-380, s’est vu victime d’une discrimination professionnelle nuisible à l’intérêt de ce qu’il croyait être son pays. En République, les catholiques et les vrais indigènes sont des sous-hommes. Au Sénat, le 14 octobre, Christian Poncelet remit les prix des Talents des Cités, louant « leur audace », les présentant « aux avant-postes de la création de richesses et d’emplois ». Il est vrai qu’ils ont fait beaucoup fonctionner les fabriques d’automobiles et de bus, les services hospitaliers et les services de construction de bâtiments administratifs... On attend encore qu’un ministre s’intéresse par exemple à l’Etoile du Matin, école tradilandaise où le dernier échec au bac remonte à 1981. En République, les catholiques et les vrais indigènes sont des sous-hommes.

Saint-Macaire étant devenu pour raisons familiales ma seconde paroisse, j’y passe quelques dimanches dans l’année. Je m’y sens chez moi, autant que dans n’importe quelle chapelle tradilandaise. Il y a quelques temps, le hasard de l’emplacement faisait qu’à trois jours d’intervalle, j’étais assis un peu en retrait de la même famille. A vu d’œil, il y avait cinq enfants dont un adolescent qui devait avoir dans les 17 ans, deux grandes fillettes, probablement entre 10 et 14 ans et une petite fille âgée de 3-4 ans. Quelques jours plus tôt, à Clermont-Ferrand, les hasards de la circulation automobile m’avaient fait me trouver à l’heure de la sortie des classes devant ce qui, tempore illis, avait été le plus prestigieux collège de la ville. La capitale auvergnate, ce n’était quand même pas le 9-3, et pourtant… Un païen aurait déclamé du Cioran : « Quand je sors dans la rue, le premier mot qui me vient à l’esprit est : extermination ». Sans aller jusqu’à ces extrémités (de toute façon, cette société se détruit toute seule), il suffit de regarder cinq minutes une classe de nos jours pour se dire que le peuple qui la fréquente n’est pas le nôtre. Ce sont nous les « étrangers ». Ce n’est pas un hasard si maintenant, les régionalismes breton, occitan, corse ont rejoint à droite de l’échiquier leurs homologues flamand, alsacien et normand et que sont nés ex nihilo des régionalismes nissards et savoyards, eux-mêmes de droite. Après tout, il n’y a plus guère de différence entre le jeune d’un collège de Clermont avec celui d’Aubervilliers. Ils sont habillés pareils, écoutent la même musique, ont les mêmes valeurs… Il y en a beaucoup plus par exemple entre les petites demoiselles précédemment citées et celles qu’un bout de papier fait leurs compatriotes et qui fréquentent les collèges de Cenon, de Libourne ou Langon.

Prenons l’une des deux petites, n’importe laquelle. Etudions-là dans la vie de tous les jours et comparons avec la petite Française de son âge. Qu’ont-elles à partager et à se dire ? Très simple, absolument rien. Elle n’ont rien en commun, ni l’histoire, ni la culture, ni l’habillement, ni les valeurs, ni les goûts, ni les loisirs, ni le physique, ni l’alimentation. Deux mondes séparés par un fossé infranchissable. Mentalement, j’associais la plus âgée des fillettes de cette famille avec l’une des collégiennes croisée dans les rues de Clermont. Gascogne et Auvergne ne sont pas pourtant des régions structurellement antagonistes. D’un côté nous avons une petite blondinette aux joues roses, fraîche comme la rosée sur les pétales blanches d’un lys un matin de printemps, dont le sang qui coule dans les veines est celui de la bonne race paysanne gauloise et qui, plus grande, la fera ressembler à une femme et non à un porte-manteau. De l’autre une fille aux cheveux de teinte indéterminée, herba vulgaris se fanant avant l’âge de par la cigarette et l’hygiène de vie déplorable, sans parler d’une probable coucherie précoce. A l’origine, le même peuple. L’un est resté ce qu’il fut, l’autre a muté. J’oserais même dire dégénéré. La différence entre une éducation qui élève l’âme, celle qui n’est dispensée exclusivement que dans les écoles tradilandaises, éducation du beau et du vrai, et l’éducation matérialiste et athée de la France républicaine, qui ne peut donner qu’une nullité totale dans les lettres, les arts, l’architecture, la res publica, se constate à vu d’œil. Les chiens ne font pas les chats. Tout est lié. La Française écoute une musique abrutissante, vautrée devant une télévision la bombardant d’images, tuant en elle tout goût, toute morale, la maintenant la tête enfoncée dans la fange…Guère étonnant ensuite de la voir fringuée de nippes dont on aurait hésité à affubler l’épouvantail par pitié pour les oiseaux, maquillée à la truelle et parlant un langage à faire rougir la Goulue elle-même… Guère étonnant ensuite de la voir ricaner comme une truie saoule au passage de notre Tradinette en kilt, chaussettes blanches et mocassins cirés, les oreilles bercées par la musique classique et pour qui Corneille est un auteur dramatique et non un saltimbanque à nationalité variable. Qu’elle ricane et dénigre tant qu’elle peut un mode de vie que son cortex volontairement atrophié est incapable de saisir : comme le disait à juste titre Jean-Pierre Maugendre lors de la 15e université d’été de Renaissance catholique : les femmes auront à jouer un rôle particulier dans le redressement national. Nul doute que le jour venu, ces courageuses enfants seront tenir leur rôle.

Si on scolarise la tradinette dans une école de l’Etat, publique ou pseudo-privée, la probabilité que son année scolaire soit un calvaire ponctué par les brimades des autres filles et des enseignants frôle les 100 %. Si on scolarise la Française dans une école tradilandaise, comme disait à très juste titre Luce Quenette (ou était-ce Suzanne de Pas ?) : « Mettre une pomme pourrie parmi les pommes saines, non seulement on ne la rend pas meilleure mais elle fait pourrir les autres ». Alors que faire ? Très simple : chaque fois que deux peuples ont partagé la même terre avec des valeurs antagonistes, cela s’est toujours fini en guerre civile. La solution est simple : les Tradilandais ne sont pas, ne sont plus Français. Ils doivent donc être reconnus dans leur spécificité culturelle et identitaire avec accès d’abord à l’autodétermination puis à l’indépendance. Cela peut se faire pacifiquement, mais nous n’y croyons pas un seul instant : la Gueuse est une marâtre ogresse par nature, une Saturne femelle qui ne survit qu’en dévorant non seulement ses enfants mais également toute forme de liberté. C’est une déesse sémite, une déesse jalouse qui veut l’exclusivité de l’adoration pour elle. Puisqu’on évoque la Gironde, rappelons la devise des FTP locaux, cette phrase de Saint-Just : «La démocratie, c’est la destruction de tout ce qui s’oppose à elle ». Donc, comme tout accouchement qui se respecte, la société nouvelle tradilandaise se fera dans la douleur et le sang. Pour que nos jolies fleurs poussent en paix dans nos jardins, pour que nos enfants puissent servir Dieu et le remercier de récompenser leur travail de chaque jour en leur donnant le pain, la paix et la pureté. Il y eut une nuit et un matin. Et Dieu regarda Tradiland et vit que cela était bon. C’était le huitième jour…

Anti ces mythes (Une des Lettres Fersanes n°67 - octobre 2006)

(Légende : bébé libanais massacré avec sa mère enceinte par les Israéliens. Voici où mène une pathologie mentale collective non soignée...)

Il y a un an, en octobre 2005, L’Homme libre publiait un article de Daniel Milan dont voici un court extrait : « L’antisémite n’est plus un homme contre lui tout est permis. On lui promet la mort. On l’insulte. On veut le lyncher. Le Procureur requiert contre lui la peine maximale, pour lui apprendre l’Histoire. Peu importe que les accusations portées contre le coupable, soient vraies, fausses ou inexactes. Le coupable, ne peut qu’être coupable. Et puis, il a une tête de coupable forcément. On déballe et on expose sa vie privée. On le met à nu. Tout a été soigneusement, et plutôt plusieurs fois qu’une, radiographié , analysé et scanérisé. On suppute. On lui impute toutes les turpitudes antisémites. On lui invente des turpitudes cachées. On se demande ce qu’il a bien pu faire dans le ventre de sa mère (…) On l’humiliera. On l’agressera. On le menacera. On le torturera. On le suicidera peut-être. Peu importe, ce n’est plus un homme. C’est un « antisémite » contre lequel tout est permis… » L’auteur parle en connaissance de cause : le 1er octobre 2001, il a été enlevé à son domicile et torturé au commissariat des Moulins à Nice pendant 48 heures, à cause d’une bande-dessinée où il dénonçait le racisme sioniste. Il peut s’estimer heureux : arrêté pour raison similaire en Bretagne, le dissident Robert Gelci fut tout simplement assassiné par la police. Dans l’une de ses chroniques du mois d’août, Philippe Randa déclarait que « le flambeau de la souffrance a changé de mains » et que désormais, les Juifs avaient « prouvé qu’ils étaient bel et bien comparables, dans leur sanglante folie guerrière, à bien d’autres peuples, qu’ils n’étaient plus les martyrs perpétuels de l’Humanité ». Ceux qui ont étudié sérieusement l’histoire du communisme ne peuvent que confirmer. Les Juifs sont terriblement humains et beaucoup moins puissants qu’ils veulent le faire croire. Plus ils serrent la vis et plus ils se rendent odieux. La répression est le symbole de leur détresse. Ils ont réussi à liguer contre eux leurs ennemis déclarés et leurs golems révoltés grâce aux formidables réseaux de communication qu’ils ne peuvent plus intégralement contrôler et contre lesquels leurs imprécations, leurs crises de furie hystériques ne pourront rien. Eternelle malédiction juive, comme si ce peuple était incapable de construire sur la durée. Le premier Israël a duré à peine cent ans avant de se fractionner en deux et d’être conquis. Le second Israël, le contemporain, ne connaîtra jamais à mon humble avis son centième anniversaire. Curieux peuple qui veut obliger les gens à les aimer mais qui n’arrive qu’à se faire détester. Et si les Juifs étaient comme ces enfants habitués à se voir tout accorder et qui piquent des colères folles quand un adulte a le malheur de vouloir lui fixer une barrière, inaptes à la vie en société (les Relations Internationales quand on est un pays). Et si c’était cela, la malédiction juive ? Un peuple-enfant immature psychologiquement, cramponné aux jupes de « maman justice » et de « papa flic de la pensée », refusant de « grandir » et se complaisant dans leur rôle hypocondriaque et infantile de « peuple martyr », incapable de reconnaître ses torts, vivant dans un monde imaginaire et onirique qu’il croit peuplé de monstres qui veulent le dévorer mais qui n’existent que dans son imagination ? Syndrome de Peter Pan étendu à tout un peuple. Les adultes qui auraient de tels handicaps, on les inciterait à se faire soigner. Mais en cas de refus, il devient nécessaire de les mettre en quarantaine car ils deviennent dangereux pour leur entourage. Même chose pour les peuples contaminés. Ceci nous éviterait qu’ils utilisent contre nous leurs pulsions tératogènes. Au risque que, livrés à eux-mêmes, seuls face à leurs démons, ils ne se complaisent dans une auto-destruction freudienne. Que Dieu ait pitié d’eux, ils en ont besoin…

C'est l'armée qu'on assassine... (Editorial des Lettres Fersanes n°67 - octobre 2006)


Une étude parue le 7 juillet sur le site defense-aeorspace.com donne le coût réel des avions de combatIl s’avère que les deux avions de chasse les moins coûteux du monde sont précisément le Rafale français (62,1 millions de $ pièce) et le JAS 39 Grippen suédois (68,9 millions de $). A titre de comparaison, le F-18 américain vaut 78,4 millions, le F-22 177 millions et l’Eurofighter coûterait 118,2 millions, un peu plus que le F-15E qui est à 108,2 millions). On se demande combien ont touché en commission occulte ceux qui, dans notre propre pays et notre propre armée, ont tenté de nous faire croire que les avions américains étaient moins chers. Notre vieux porte-avions Clemenceau lui, n’en finit pas d’émarger aux frais de l’état. Son sister-ship, le Foch¸ terminant paisiblement sa carrière en étant devenu le Sao Paulo de la marine brésilienne, le Clem n’eut pas cette chance. Devant être désossé en Inde (plus précisément à Alang, le cimetière des navires), il s’avéra plein d’amiante et fut donc rapatrié à Brest pour y être désamianté. Le rapporteur spécial Yves Fréville fixa le coût de la petite plaisanterie à 17,3 millions d’euros. Déjà en 2003, notre vieux Clem aurait dû être démoli en Espagne mais celle-ci avait sous-traité clandestinement l’opération à la Turquie, d’où interception du navire. Après avoir méprisé ses soldats, ses marins et ses aviateurs, il est normal que la République fasse de même avec le matériel. Le Clemenceau était présent dans le wargame 5th Fleet qui simulait des combats dans l’Océan Indien à l’époque des deux blocs. Bien des fois, parti de Djibouti, notre brave CV termina sa carrière sur les fonds sablonneux de la mer Rouge ou du Golfe d’Aden, massacré par les croiseurs lourds ou les bombardiers russes. Au moins, il mourait dignement…