Wednesday, May 14, 2008

Le totalitarisme démocratique (1999, republié avec annotation dans le supplément du Libre Arverne n°289 - 01/05/2008)


Lorsqu'on évoque les régîmes totalitaires, on pense immédia­tement au national-socialisme, au fascisme, au communisme. En 1948, George Orwell donnait 1984, son roman-phare décri­vant un régime totalitaire parfait, de type post-communiste. Cinq ans plus tard, Ray Bradbury publiait Fahrenheit 451, montrant la dérive de notre civilisation occidentale. Ces cri­tiques sont d'autant plus intéressantes que les deux auteurs viennent de l'extrême gauche et savent donc pertinemment ce dont elle est capable. En 1984, la bonne société se congratulait : à quoi avons-nous échappé ! Quel avenir sinistre (du latin sinister : gauche) nous concoctait l'ancien gauchiste qui avait pu constater en Espagne que ses amis politiques étaient pires que les fascistes qu'ils combattaient ! Ce qu'Orwell n'avait pas vu et que Bradbury a pressenti, c'est qu'il n'y aurait pas besoin de dictature bottée et casquée pour tenir le peuple enchaîné. Le démocratisme suffit. La France de l'an 2000 a accéléré le processus d'orwellisation, mais en empruntant beaucoup à Bradbury. Les deux œuvres se com­plètent. Les deux livres offrent de saisissantes images des tares de la prétendue démocratie et annoncent les régressions de nôtre société, sans pour autant en avoir la primeur : ceux qui ont rédigé les Protocoles des Sages de Sion ayant tout deviné. Parlons des Protocoles. Ce livre, nous dit-on, est un faux rédigé par la police tsariste. Orwell aurait dit que c'est l'opinion du Ministère de la Vérité, la seule opinion à avoir ; en fait, c'est « l’opinion». Dans la dictature orwellietine, les vrais dirigeants ne sont pas connus. Smith apprend que Big Brother pas réellement. Dans le jeu de rôle Paranoïa, inspiré de 1984, les personnages évoluent dans le « complexe Alpha » (en fait les anciens Etats-Unis), dirigé par l'Ordinateur, machi­ne omnisciente au service de ceux qui l'ont programmée. Comme Big Brother, l'Ordinateur est un golem. Il protège les «élus » (au sens religieux du terme) et restreint les informations selon l'accréditation de l'interlocuteur. Il y a une opinion, celle de l'Ordinateur. Le contrevenant reçoit ce type de convocation : « Clone X (ici le matricule), vous avez émis une opinion DIFFÉRENTE. L'Ordinateur aimerait en discuter avec vous. Veuillez vous présenter au centre d'extermination le plus proche ». En France, POUR LE MOMENT, l'opinion différente ne conduit qu'à la XVIIe chambre... [NdA : Elle conduit maintenant en prison aussi bien en France, qu’en Allemagne, en Autriche, en Suisse…]
Voici ce qu'Orwell et Bradbury avaient prédit : le langage inverti qui remplace l'esprit critique par le confusionnisme. Témoin, les slogans du parti : la liberté, c'est l'esclavage ; la vérité, c'est le mensonge ; la paix, c'est la guerre. La devise républicaine obéit à la même inversion (Liberté = terreur ; Ega­lité = privilèges ; Fraternité = haine). Les bibliothécaires municipaux viennent de fonder une association pour l'interdic­tion des livres « politiquement incorrects ». Ils l'ont baptisée... Fahrenheit 451 !

La Liberté, c'est la Terreur :
« Il est du devoir des Porcs de commander leurs frères infé­rieurs » (Orwell, La Ferme des Animaux).

Dans 1984, la totalité des habitants de l'Oceania est sur­veillée par l'Etat. Ce dernier dispose de deux moyens de contrôle. Tout d'abord, la sinistre police de la pensée qui traque les déviants et les liquide dans l'immeuble forteresse du « ministère de l'Amour ». Pour avoir laissé « God » dans un poème, le fidèle Ampleforth est arrêté, torturé et exécuté [NdA : souvenons nous du sort contemporain d'un Dieudonné...] . L'autre moyen utilisé est le télécran, un téléviseur ayant cette particularité de pouvoir regarder à l'intérieur des foyers. C'est grâce à cet appareil que le traître Charrington arrivera à faire arrêter Winston et Julia. Bien entendu, tout ceci ne concerne pas les « pays démocratiques ». Quoique... En France, il n'y a pas de « police de la pensée ». Du moins, officiellement. Mais que dire de ces organismes délateurs qui se sont faits une spé­cialité d'espionner les journaux, revues et radio de la droite nationale ? Quand Tristan Mendès-France, petit-neveu de Pier­re et descendant du négrier Isaac Mendès-France espionne Radio-Courtoisie pour le compte des organisations ethnico-confessionnelles, n'est-ce pas les prémices de la police de la pensée ? Quand le F... Xavier Pasquini, de Charlie Hebdo, me dénonce à la vindicte populaire et me menace des foudres de la justice, n'agit-il pas comme un zélote de Big Brother ? Quand on saccage le stand de National Hebdo au Salon du Livre de Paris, quand on attaque celui de Jean-Marie Cuny à Nancy ou la Librairie Roumaine à Paris, n'est-ce pas le début de la cen­sure ? Et que penser de cette affaire de fichage de parents d'élèves qui eut lieu au lycée Dumont d'Urville de Toulon en mars 1992 : un questionnaire fut distribué aux élèves. Il éma­nait du Cevipof, organisme employant 53 chercheurs, leur demandant, entre autre, leurs convictions religieuses, politiques et celles de leur parents... et ces fiches n'étaient pas anonymes ! Ces questionnaires avaient en fait pour but de recenser les déviants et d'orienter les indécis vers la pensée officielle. Orchestré par la gauche, il lui permettait de recenser ses militants et surtout de connaître les noms des jeunes natio­nalistes. Officiellement, ces fichiers ont été détruits. Mais en a-t-on la preuve ? De plus, deux ans plus tard, le Cevipof réitérait avec un « sondage » à destination des opposants à l'avorte­ment. La liste des renseignements demandés permettait l'iden­tification immédiate de l'intéressé : ville de résidence, âge, sexe, situation professionnelle, profession, professions du père et de la mère, secteur d'activité, diplômes obtenus, situation familiale, nombre d'enfants, classe sociale, journaux abonnés, opinions politiques et religieuses, appartenances syndicales ou associatives, activité militante détaillée. leurs opinions sur la guerre du Golfe, l'Europe, le foulard islamique, l’avortement, la Bosnie et les meilleurs moyens de faire avancer ses idées... Avec de tels renseignements, une personne était immédiatement identifiée. Certes, elle ne donnait pas son nom, mais tant de détails et d'informations que l'anonymat disparaissait de facto. En France, il n'y a pas de télécran. Mais que dire du très inquiétant système Motivac, qui, installé sur un téléviseur, per­met de savoir les activités des gens présents de la pièce ?
Dans 1984, la culture est totalement entre les mains du Ministère de la Vérité. Les films, les livres, les pièces, les manifestations sont autant d'œuvres à la gloire du régime. De même, l'histoire et les journaux sont totalement falsifiés, ce qui est d'ailleurs la tâche du héros du livre, Winston Smith. Tout ceci est, bien entendu, totalement inconcevable en France. Quoique... Dans notre pays, il ne fait pas bon réaliser une œuvre culturelle n'entrant pas dans les canons du Ministère de la Culture et de la sinistre Trautmann. Cette dernière sème les subventions (au point qu'on dit d'elle : l'Argence facile...), à condition d'être hostile à tout ce qui peut être de près ou de loin assimilé à la droite nationale et elle chasse Présent de la Bibliothèque Nationale. Notre courant de pensée est exclu des bibliothèques (à Saint-Ouen, on censure Soljenitsyne), banni du show-biz (des propos prenant la défense du Front National ont brisé la carrière du chanteur Daniel Guichard) et bien sûr chas­sé des F.N.A.C. (puisque fondée par des trotskistes). Quant au cinéma, Robert Enrico a été éreinté par la critique pour son films « Vent d'Est » qui tranchait avec les clichés historiques en vigueur. De même, Bertrand Tavernier, ancien collaborateur du F.L.N., donnait comme preuve de la « nullité » de la droite nationale le fait qu'elle ne compte aucun réalisateur connu. Tartuferie : il va de soi que si un réalisateur s'avérait de droite, il ne trouverait aucun financement, il serait immédiatement boycotté et son film serait interdit de facto par les diffuseurs. Le film Les Vendéens, de Jacques Dupont, racontant le génoci­de est ainsi totalement introuvable... Quant à la falsification, elle règne en maîtresse. Ainsi, comme The Times « réécrit » ses articles au fur et à mesure des desiderata de Big Brother, le journal Le Monde nie l'existence de ses propres articles, tel celui du 26 mars 1986 sur le serment prêté par la fausse droite devant les B'naï Brith. De même, certains journaux sont de moins en moins disponibles : le numéro du Monde du 26 jan­vier 1977 contenant la liste de personnalités ayant signé en faveur de pédomanes ou le numéro de Libération montrant les milices juives paradant fusil d'assaut au poing sur les toits de Paris. L'histoire de France, principalement en ce qui concerne la Seconde Guerre mondiale et le régime de Vichy, a été totale­ment falsifiée afin de culpabiliser les Français. L'exemple le plus connu est la fameuse photo du massacre de la famille du milicien Ernest Jourdan, assassinée par les F.T.P. à Voiron le 20 juillet 1944 et transformée par la propagande communiste dès décembre 1944 en photo de « victimes de la Milice ».
Dans 1984, le communisme règne sur le monde de manière absolue : en Oceania, le pouvoir est détenu par l'Angosc, ou néo-travaillisme. En Eurasia, ce sont les néo-bolcheviks qui sont aux affaires. En Estasia, les partisans de « l'oblitération du moi » dirigent le pays. Par contre, dans Farhenheit 451 les Etats-Unis sont officiellement une démocratie. Mais les élec­tions sont truquées : face au candidat officiel, Winston Noble, on présente le très falot Hubert Hoag, choisi car ne constituant pas une menace. Les esprits chagrins diront que pour cette fois, les deux romanciers se sont trompés. Voire ! Aux Etats-Unis (Oceania), l'extrême gauche contrôle le pays par le biais du couple Clinton, qui concilie sans grande difficulté la doctrine « libérale » (au sens américain, c'est-à-dire d'extrême gauche) et le capitalisme [NdA : sous la présidence de Bush Jr, ce dernier n’était qu’un pantin entre les mains des soi-disant « néo-conservateurs » qui ont la particularité d’être juifs et « anciens » trotskistes]. En Russie (Eurasia), Elstine sera vraisembla­blement remplacé par son premier ministre Evgueni Primakov, ou plutôt Evgueni Finkelstein-Kirschblatt, chouchou des Etats-Unis (et pour cause...) et surtout ancien patron du K.G.B. [NdA : l’arrivée au pouvoir de Vladimir Vladimirovitch Poutine fait parti de ces grains de sables bloquant la machine que l’histoire sécrète. La haine qu’il a suscité de la part de certaines coteries n’est pas à chercher ailleurs….] En Chine (Estasia), les communistes se sont ralliés à l'implication du pays dans la sphère mondialiste sous la houlette de feu le maréchal Deng-Xiao-Ping, ancien compagnon de Mao. Et que dire de la France, dirigée par l'ex-communiste Chirac et l'ex-trotskiste Jospin ? [NdA : actuellement sous le règne de Sarközy et des ex-marxistes ou des planétariens Kouchner, Yade, Hirsch, Bauer, Attali, Benamou…] Quant aux « anciens » communistes, ils sont au pouvoir en Pologne, en Albanie, en Italie, en Allemagne [NdA : n’oublions pas que Merkel est la fille d’un collabo de l’occupant soviétique], en Biélorussie, en Géorgie... Le retour en fanfare des commu­nistes ralliés désormais à leur Europe (Eurasia) et l'arrivée de l'extrême gauche au gouvernement ont été possibles parce que les média ont passé l'éponge sur l'immensité des crimes rouges. Média contrôlés dans leur totalité par les anciens admi­rateurs de Pol Pot et de Mao. Quant au trucage des élections, il suffit de comparer les temps de parole à la télévision avec la part réelle des suffrages. Le Front National ne dispose que d'un minimum de temps d'antenne pour défendre ses idées, en tout cas bien moins que le Parti Communiste. Il est vrai que les agents de ce dernier sont bien infiltrés à la télévision grâce à la complicité de la fausse droite qui s'est toujours refusée à épu­rer. Même TF1, symbole du capitalisme télévisuel, compte en son sein les gauchistes Field et Mougeotte ou Anne Sinclair, épouse d'un ministre socialiste. Et Canal Plus est dirigé par Pierre Lescure, fils de militants, communistes.[NdA : en 2008, on peut parler de Rachel Assouline, Madame Jean-François Kahn, qui dirige France Télévision] Tout est dans l'image, l'apparence, dans l'opinion commune mâchée par la télé. Quand cela ne suffit pas, d'autres méthodes sont utilisées. Ainsi, en juin 1995, pas moins de quatorze infractions au Code électoral par le candidat socialiste Jean-Jacques Anglade ont été constatées, entraînant la défaite temporaire de Bruno Mégret lors des municipales à Vitrolles-en-Provence. De plus, se rendre compte de certaines réalités peut être fatal à votre carrière : Joël Villemotte (PS), André Deschamps (PC), Jean Brière (Verts) ou Jean-Louis Masson (RPR) l'ont appris à leurs dépends... [On pourrait y ajouter Laurent Wetzel, Pierre Bernard…]
La France est un pays de liberté, mais de liberté condition­nelle. On peut dire ce que l'on pense, à condition que cela concorde avec l'opinion officielle. Quant à ceux qui refusent de jouer le jeu, on les ruine (Serge de Beketch, Vincent Reynouard), on les brise (Maud Marin), on les agresse (Robert Faurisson, Henry Coston), on les emprisonne à vie (Michel Lajoye) parfois même, on les tue (Robert Gelci, Jean-Edern Hallier). Leur liberté, c'est la Terreur !

L'Egalité, c'est le passe droit
« Tous les Animaux sont égaux, certains le sont plus que d'autres... » (Orwell, La Ferme des Animaux).

Dans 1984, les trois grandes puissances se sont partagées le monde. Contrairement à ce que croit le peuple, elles ne font la guerre que pour justifier leur politique de terreur. Officielle­ment, Oceania est protégée par les océans, Eurasia par son immense territoire et Estasia par sa nombreuse population. En réalité, la guerre s'est achevée dès 1950 et les trois puissances se bombardent elles-mêmes pour faire croire que la guerre continue. Cela n'empêche pas les crimes de guerre d'être com­mis. Mais un crime de guerre a une définition à géométrie variable : ignoble quand on en est victime, il devient un glo­rieux acte de guerre quand on le commet. Bien sûr, tout ceci n'est que roman... La Trilatérale (Amérique-Europe-Japon/Oceania-Eurasia-Estasia) ressemble tout de même à ce cas de figure. Il est intéressant de noter que la guerre froide a surtout été une paix chaude. Comme dans 1984, la guerre se fit dans un périmètre englobant l'Afrique et le sud de l'Asie (Angola, Ethiopie, Yémen, Mozambique, Afghanistan, Indochi­ne, Moyen-Orient). Il est tout de même curieux que ce soit Nikita Khrouchtchev, ou plutôt Salomon Perlmutter (son vrai nom) qui élimina Staline et que Nixon ait été poussé à la démission par le scandale du Watergate juste après des propos hostiles à un certain lobby. De même, les négociations sur le G.A.T.T. entre « l'anglais » Léon Brittan et « l'américain » Mickey Kantor, tous deux membres du B'naï Brith et de la Tri­latérale, ne peut être fait que dans l'intérêt des gourous du Nou­vel Ordre Mondial. Quant à l'Europe, elle fut une création de salariés des multinationales américaines, pour le plus grand profit des Etats-Unis, autour desquels le gouvernement mondial sera instauré. Quant aux « bons crimes contre l'humanité », il suffit de regarder l'histoire de ce siècle. Les communistes n'ont jamais été condamnés, même moralement, pour les 283 mil­lions de morts dont ils se sont rendus coupables. Personne n'a fait repentance pour les crimes commis contre les populations allemandes lors de la Seconde Guerre mondiale, que ce soit le bombardement de la ville de Dresde, dépourvue de tout objectif militaire, où l'extermination des populations civiles des villes de Sagan, Strigeau, Goldap... Les Italiens ont condamné les auteurs allemands du massacre des « fosses adréatines » (355 morts) mais pas les communistes yougoslaves qui ont massa­crés 15.000 femmes et enfants italiens aux Dolines... L'exemple du Chili est révélateur : on sait tout sur les crimes réels, supposés et même totalement inventés de Pinochet mais le silence est fait sur ceux d'Allende.
Dans Fahrenheit 451, il n'existe plus d'universités littéraires. D'ailleurs, les livres sont détruits au lance-flammes par les pompiers. Cambridge est devenu un centre de formation d'in­génieurs atomiques et les diplômés de Harvard sont traqués. Les humanités sont délaissées au profit des sciences. Pire, elles sont jugées suspectes et les littéraires sont persécutés. Dans 1984, le langage est appauvri ; l'anglais traditionnel est petit à petit supplanté par le novlangue. Le régime a trouvé l'arme absolu contre la dissidence : pour supprimer les concepts tabous, il suffit tout simplement de les rayer du dictionnaire. Ainsi, les gens ne pourront plus « mal penser » puisque les concepts interdits n'existeront plus : ceci porte un nom révéla­teur : arrêtducrime. Actuellement, aux Etats-Unis, le courant « politiquement correct », issu de l'extrême gauche, fait régner une censure digne de Fahrenheit 451. Le livre pour enfant Babar est menacé d'interdiction et le professeur Per Nykrog, qui enseigne Montaigne, n'a plus que deux étudiants : il est devenu suicidaire d'étudier un auteur blanc, masculin et ancien. Le vocabulaire est changé : les femmes enceintes sont « parasi­tées », les maris deviennent des « violeurs légaux ». Car il va de soi que derrière ce mouvement, on retrouve l'extrême gauche la plus haineuse : gauchistes, féministes, « antiracistes »... En février 1999, un haut fonctionnaire de Washington a été chassé pour avoir employé le mot niggardly (chichement). Une « antiraciste » noire avait cru que ce mot était un dérivé de nigger. En France, l'appauvrissement du lan­gage est la conséquence de ['immigration-colonisation. La réforme de l'orthographe, la déliquescence du niveau en fran­çais des élèves tendent à l'instauration d'un basic-french, véri­table sabir de toutes les langues de nos anciennes colonies. Dans les écoles de banlieues, ce sont les petits Français qui « s'intègrent » aux communautés immigrées en abandonnant la langue de leurs ancêtres pour celle des colons. Et les mots arabes qu'apprennent les petits « de souche » ne sont même pas de l'arabe littéraire.

Dans 1984, la société est divisée en trois castes : le « parti intérieur » (qui dirige), le « parti extérieur » (qui exécute) et le prolétariat (qui subit). Il va de soi que tout ceci va de paire avec l'inculture entretenue des « prolétaires ». Un intellectuel issu du « parti extérieur », même fidèle comme le très ortho­doxe Syme, est exécuté car potentiellement dangereux. Même son de cloche dans Fahrenheit 451 : plus les gens sont incultes et moins ils se révoltent. Il en va de même dans nos démocra­ties totalitaires : les princes qui nous gouvernent ont réinstallé la vieille hiérarchie babylonienne, l'Homme, le Mesquin, l'Es­clave. En haut de cette hiérarchie, l'Homme : Homo Cosmopo­litis Socialis, disposant de tous les pouvoirs, aristocrate détes­tant le nouveau Tiers-Etat, ayant obtenu ses charges par copinage et les transmettant par héritage. Nouvelle « noblesse » et nouveau « clergé ». Grands prêtres de la société moderne, les F\ singent la vieille Église jusqu'à l'Inquisition et obligent le peuple à vénérer le nouveau Léviathan : les Droits de l'Hom­me. Au milieu, le Mesquin : Homo Cosmopolitis Minus. Armée docile et robotisée, légion de golems au service de l'initié. Contre sa collaboration et en « dommages et intérêts », il reçoit quelques miettes : un droit d'opinion se limitant à la « critique approbative » se fondant uniquement sur le plan gestionnaire. Aux plus serviles, on offre des « susucres » : l'Ausweiss de bonne conduite, permettant de passer à la télé, de devenir dépu­té et de s'enrichir. Et tout en bas, l'Esclave, Franchouillardus Untermenschus : lui n'existe qu'au moment de payer ses impôts, c'est le seul droit qui lui est reconnu. L'establishment le considère comme un citoyen de dernière catégorie. Il a le droit de vote mais sa vois ne compte pas : pas de députés, ni de maires, ni de conseillers élus par alliances ; contre lui, la gauche a retrouvé ses vieux miasmes staliniens. Quant à l'édu­cation nationale, elle a été volontairement sabordée et ce depuis 1947. Récemment encore, sur France Info, un prof communiste vendait la mèche : il préférait faire de ses élèves de « bons citoyens » (traduisez : communistes anti-chrétiens) plutôt que de leur apprendre à lire. Geismar, actuel chef de l'inspection académique, ne prônait-il pas la destruction de l'enseignement jugé fasciste, projet mis à exécution par Pol Pot au Cambodge ? La France est le pays d'Europe occidentale qui compte le plus d'analphabètes, ce qui est accentué par l'interdiction de facto de faire redoubler les cancres. Pour dresser des pitbulls à la chasse au déviant (nationaliste, catholique, révisionniste, sau­veteur...), pas besoin de savoir lire et écrire : il suffit juste de les endoctriner et de laisser cultiver leurs bas instincts [NdA : on s’en prend même maintenant aux enfants des « déviants »]. Domai­ne où l'éducation nationale réussit au-delà de toute espérance, comme jadis sa consœur de Weimar. Remarquez que celle-ci a été punie par où elle a péché : le régime ayant changé, les « golem » fabriqués pour devenir communistes devinrent certes kapo mais avec leurs maîtres pour cibles !

La France est un pays d'égalité, mais d'égalité différentielle. Nous sommes tous égaux, maïs certains d'entre-nous, sûrs d'eux et dominateurs, sont plus égaux que les autres. Certains, par contre, catholiques de tradition ou militants nationalistes, ne son pas égaux du tout... Jean Pierre-Bloch, délateur occasionnel pour la Securitate de Ceaucescu, n'a-t-il pas déclaré en 1980 dans les colonnes du Droit de vivre (sic !), que lorsqu'un Fran­çais tuait un Arabe c'était forcément un crime raciste, mais que lorsqu'un Arabe tuait un Français, c'était forcément un fait divers ? Il est vrai que pour la presse de gauche, 93 personnes sauvées sur 100, c'est un crime contre l'humanité ; mais 73 pri­sonniers de guerre massacrés, c'est un glorieux fait d'armes de la République... Leur égalité, ce sont les passe-droits. [NdA : Il suffit de voir désormais l'affaire du devoir de mémoire qui semble être confisqué qu'à une petite tribu refusant que d'autres en profitent...]

La Fraternité, c'est la haine
« Nul Animal, Animal ne tuera... sauf en cas de nécessité » (Orwell, La Ferme des Animaux).


Le trait marquant dans 1984, c'est la délation permanente. O'Brien explique à Smith que leur société a réussi à arracher les enfants aux parents et à séparer l'époux de l'épouse. Le zélé et stupide Parsons est ainsi dénoncé par sa propre fille à la poli­ce politique. De même, une personne qui passe par la salle 101 n'existe pas et n'a jamais existé. Des fonctionnaires zélés effa­cent toute preuve de leur existence. On dit qu'elle a été « vapo­risée ». Dans les écoles de la République, on appelle le enfants à « lutter contre l'exclusion » en dénonçant toutes les déviances « xénoracistes » de leurs parents, comme le petit soviétique Pavlik Morozov, dénonciateur de ses parents paysans au NKVD et qui fut liquidé par les habitants du village... Les écoles « libres » sous contrat sont en fait les plus dangereuses. Comme l'avouaient les F\ en mai 1981, seules les écoles de la Fraternité Saint-Pie X sont un obstacle au contrôle total des enfants. Dans 1984, tous les enfants sont embrigadés dans des organisations de jeunesse. La tragédie de Perros-Guirrec a per­mis de démasquer les sinistres projets du chef des Scouts de France, Da Costa, et ses opinions politiques ouvertement com­munistes... Ce dernier souhaite faire des Scouts une resucée des Komsomol de triste mémoire. De même, un livre de déla­tion des inverties gauchistes Fiammetta Venner et Caroline Fourest dresse la liste des commerçants sympathisants du Front National, sachant que ceux-ci seront inévitablement la proie des casseurs de Ras l'Front... organisation à laquelle ces deux harpies sont liées ! Au sujet de la vaporisation, notons l'affaire Carrel : Alexis Cartel, pris Nobel de médecine en 1912 et inventeur de la greffe du foie, n'existe plus médiatiquement. On débaptise les rues, les écoles, les universités, portant son nom. Ses livres disparaissent des bibliothèques. Pour des raisons morales ? Que nenni ! Les épurateurs anti-Carrel trouvent parfai­tement normal que le nom de Tuireau, boucher de la Vendée, souille encore l'Arc de Triomphe. Les anti-Carreliens, fils spiri­tuels de Corne d'Auroch, devraient ainsi préférer mourir plutôt que de se faire greffer un foie. Pire, il existe au moins un cliché officiel qui a été trafiqué par la propagande d'Etat : Georges Bidault, ancien chef de la Résistance mais également de l’O.A.S., a disparu de cette photo où il posait aux côtés de De Gaulle... Il a été rayé des livres d'histoire pour crime d'Algérie française.[NdA : même chose pour Corneille, dont le 400e anniversaire n’a même pas été célébré]
Bien entendu, 1984 est une société où le sentiment amoureux est interdit après avoir été dévalorisé : l'amour, y compris la simple affection, est devenu sexcrime. Cependant, la pornogra­phie est utilisée afin de maintenir les prolétaires à l'état animal. Dans Fahrenheit 451, c'est la religion qui est dévoyée : le Christ est devenu « une parfaite sucette à la menthe, tout sucre-cristal et saccharine quand il ne sert pas de référence à certains pro­duits commerciaux dont ses adorateurs ne peuvent absolument pas se passer. » Aux Etats-Unis, le mouvement féministe res­semble de plus en plus à la « Ligue anti-sexe » de 1984. Les féministes américaines disposent de relations en France notam­ment par le biais du lobby pro-avortement dirigé par la « litua­nienne » Maya Surduts, qui collabora avec la tyrannie castriste et est membre de Ras l'Front et de la L.C.R. Ces dernières veulent à terme supprimer le mariage, détruire la famille. Officiellement elles sont contre la pornographie mais en réalité, elles sont finan­cées par le minitel rosé (Sitbon). On remarque que tout ceci res­semble traits pour traits à 1984... Le christianisme version Vati­can II présente également de grandes similitudes avec celui de Fahrenheit 451 : une religion qui n'est plus messianique mais réduite à une écœurante guimauve progressouillarde, digne des Loges. On trouve ainsi un « puritanisme » à l'américaine, à base de religion dévoyée, de tartuferie et d'inquisition, mais une reli­gion où l'homme aurait remplacé Dieu, conformément aux vœux des F\ de la secte satanique des llluminati, dont les symboles ornent les billets américains.
Dans Fahrenheit 451, on constate la haine de l'élite. La société est nivelée par le bas, permettant ainsi au pouvoir de se maintenir. Les bons élèves sont persécutés à l'école. On gave les gens de sport, de jeux télévisés débiles qui leur dévorent le cerveau et les empêche de réfléchir. Même cas de figure dans 1984 où ce sont les gens les plus stupides qui ont quelques chances de survivre. Ce cas de figure se constate en France. L'élitisme a été tué en France pour des raisons politiques : création d'une armée de robots, interchangeables, programmables et bien évidemment manipulables ; tel que le souhaitait la Kabbale, texte datant du XIIe siècle mais révélateur des projets maléfiques conçu par certains à l'origine de la Franc-maçonne­rie et rêvant de créer une race d'hommes-esclaves au service d'une communauté d'élus : ceci expliquant leur volonté d'obte­nir un rôle prédominant dans le système éducatif. L'ennui naquit un jour de l'université : la société polytechnique est un monde de cauchemar ; un zoo pour Franchouillards, celle d'un univers d'assistés permanents sortis tout droit de l'école unique fabri­quant à la chaîne des fonctionnaires frileux, tout juste bons à suivre les directives ; un monde sans solidarité, sans famille, éclaté ; celle de l'individu naissant enfant trouvé et mourant célibataire, le tout au service de l'intelligentsia dévoyée et dominatrice, initiée, disposant du pouvoir. On peut ainsi voir des scènes surréalistes, comme ce témoignage de Maître Galvai­re concernant un enfant de primaire humilié par la maîtresse parce qu'il lisait en cours de récréation au lieu de jouer. En ce qui concerne les jeux, il suffit de voir l'importance prise par ceux-ci dans les émissions de télévision pour constater qu'ils constituent l'opium du peuple. D'ailleurs, on essaye d'introdui­re le jeu dans l'enseignement (apprendre en s'amusant), ce qui n'a pas manqué de tirer le niveau scolaire vers le bas. Ce qui était exactement le but recherché...
La France est un pays de fraternité, mais de fraternité talmudique (Caïn et Abel, Esau et Jacob....). Comme le disait le stali­nien Berthold Brecht, apologiste des crimes de Staline : « Si tu ne veux pas devenir mon frère, je te casse la tête ». En France, la fraternité règne. Mais cette fraternité-là s'abrège ainsi : F\ Il est vrai que l'on peut citer de nombreux exemples de « frater­nité » : le petit Jonathan Roisneaux, onze ans, battu et persécu­té au collège de Malsherbes en janvier 1997 parce que sa maman était candidate Front National. Sylvie Dhaine (22 ans, mère d'une fillette de 2 ans), veuve de Patrick Dhaine, militant du Front National à Beaucaire massacré à coups de bouteilles le 5 mars 1986 par des arabes, sera licenciée de son travail. Pire, l'évêque local, Monseigneur Cadilhac, refusera que la cérémo­nie d'enterrement de son mari ait lieu à l'église. Pour les bien-pensants, un militant nationaliste est un chien que l'on tue et que l'on enterre comme tel. Leur fraternité, c'est la haine.[NdA : dix ans plus tard, les faits se sont aggraves avec des tentatives de meurtres ratées (Mantes la Jolie) ou réussie (victimes de Bodein ou cette famille de 5 personnes massacrée en région parisienne) contre les militants du FN et leurs proches. Notons que la justice – et souvent la police - fait preuve d’une clémence totale contre les agresseurs et/ou les meurtriers. L’assassin dûment identifié d’un militant du FN à Bergerac n’a jamais été interpellé et on se souvient de la clémence du procureur Meyer pour les complices de Bodein qui n’eut d’égale que celle de son coreligionnaire Hahn pour le même Bodein…]

D'autres parallèles : fraude statistique et rééducation des déviants

Dans 1984, les statistiques sont toujours truquées. Quand la ration de chocolat tombe à vingt grammes, on annonce qu'elle« monte » à vingt grammes. En France, aujourd'hui, on explique que « l'augmentation du chômage a baissé » et un slo­gan publicitaire joue sur l'abrutissement des masses en clamant : « au Loto, tous ceux gui gagnent ont joué ». Ce que les imbéciles comprennent : « au Loto, tous ceux qui jouent gagnent ». Par ailleurs, tous les chiffres sont truqués : ceux de l'inflation, de l'immigration, des avortements, de la natalité, de la violence urbaine, de la délinquance...
Dans 1984, les déviants sont convoqués au Ministère de la Vérité et rééduqués par le sinistre O'Brien. Plusieurs voix à gauche, notamment Jean-François Kahn, Norberto Keppe, ou le procureur Bensoussan, se sont prononcées pour la « rééduca­tion » des militants du Front National ou des catholiques de tra­dition, assimilés à des « malades » ou « paranoïaques » à soi­gner comme tels selon la plus pure tradition soviétique qu'ils semblent ainsi cautionner. Dans Fahrenheit 451, les posses­seurs de livres sont d'ailleurs enfermés en asile psychiatrique.[NdA : depuis 1998, on a assisté à une amplification de cette volonté néo-soviétique de solution finale contre les membres du FN, cf l’éditorial du Libre Arverne n°280 et 281 évoquant les « travaux » de Mayer et consorts…]

Vers le totalitarisme ?

La mutation électorale du Parti communiste, passé d'un parti d'ouvriers à un parti de fonctionnaires, l'a converti aux joies du capitalisme apatride : les grandes entreprises financent le P.C.F. qui, par le biais de la C.G.T., donne l'illusion aux employés de défendre leurs intérêts. Quant aux leaders gauchistes, ils sont tous issus de la bourgeoisie apatride et n'ont jamais vraiment combattu le capitalisme [NdA : il suffit de voir comment la presse capitaliste lisse dans le sens du poil et adule Besancenot, à comparer avec le traitement de Le Pen dans le même journal… Le patronat sait que les révolutionnaires de la LCR ne sont pas des ennemis mais des supplétifs utiles]. Ce dernier n'est pas une doctrine. Désormais, avec l'arrivée d'une génération de grands patrons issus de l'extrême gauche, celle-ci contrôle tous les pouvoirs. La base d'un régime totalitaire est en place. La démocratie survivra officiellement tant que le régime arrivera à duper les esprits. Un jour viendra où il craquera de toute part et n'arrivera plus à sauvegarder les appa­rences. Quand les gens n'auront plus rien à perdre et n'auront plus confiance dans les institutions et que la rue grondera, alors le pou­voir mettra bas les masques et jouera ses dernières cartes : ses milices ethniques, la répression ouverte pour sauver la « démocra-sic ». En France, les précédents des Colonnes Infernales et de l'Epuration prouvent qu'en matière d'horreur notre gauche laïque et républicaine n'a rien à envier à Staline. Le moment approche où la seule priorité sera de défendre les siens [NdA : la situation a tellement changé 10 ans après en pire que la seule solution est désormais la sécession et la création de l’Etat libre de Tradiland, par nous, pour nous…].

« La journée est plus avancée que je ne le croyais »
(Les Noces de Figaro, Acte I, Scène I).

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