Wednesday, May 14, 2008

Le totalitarisme démocratique (1999, republié avec annotation dans le supplément du Libre Arverne n°289 - 01/05/2008)


Lorsqu'on évoque les régîmes totalitaires, on pense immédia­tement au national-socialisme, au fascisme, au communisme. En 1948, George Orwell donnait 1984, son roman-phare décri­vant un régime totalitaire parfait, de type post-communiste. Cinq ans plus tard, Ray Bradbury publiait Fahrenheit 451, montrant la dérive de notre civilisation occidentale. Ces cri­tiques sont d'autant plus intéressantes que les deux auteurs viennent de l'extrême gauche et savent donc pertinemment ce dont elle est capable. En 1984, la bonne société se congratulait : à quoi avons-nous échappé ! Quel avenir sinistre (du latin sinister : gauche) nous concoctait l'ancien gauchiste qui avait pu constater en Espagne que ses amis politiques étaient pires que les fascistes qu'ils combattaient ! Ce qu'Orwell n'avait pas vu et que Bradbury a pressenti, c'est qu'il n'y aurait pas besoin de dictature bottée et casquée pour tenir le peuple enchaîné. Le démocratisme suffit. La France de l'an 2000 a accéléré le processus d'orwellisation, mais en empruntant beaucoup à Bradbury. Les deux œuvres se com­plètent. Les deux livres offrent de saisissantes images des tares de la prétendue démocratie et annoncent les régressions de nôtre société, sans pour autant en avoir la primeur : ceux qui ont rédigé les Protocoles des Sages de Sion ayant tout deviné. Parlons des Protocoles. Ce livre, nous dit-on, est un faux rédigé par la police tsariste. Orwell aurait dit que c'est l'opinion du Ministère de la Vérité, la seule opinion à avoir ; en fait, c'est « l’opinion». Dans la dictature orwellietine, les vrais dirigeants ne sont pas connus. Smith apprend que Big Brother pas réellement. Dans le jeu de rôle Paranoïa, inspiré de 1984, les personnages évoluent dans le « complexe Alpha » (en fait les anciens Etats-Unis), dirigé par l'Ordinateur, machi­ne omnisciente au service de ceux qui l'ont programmée. Comme Big Brother, l'Ordinateur est un golem. Il protège les «élus » (au sens religieux du terme) et restreint les informations selon l'accréditation de l'interlocuteur. Il y a une opinion, celle de l'Ordinateur. Le contrevenant reçoit ce type de convocation : « Clone X (ici le matricule), vous avez émis une opinion DIFFÉRENTE. L'Ordinateur aimerait en discuter avec vous. Veuillez vous présenter au centre d'extermination le plus proche ». En France, POUR LE MOMENT, l'opinion différente ne conduit qu'à la XVIIe chambre... [NdA : Elle conduit maintenant en prison aussi bien en France, qu’en Allemagne, en Autriche, en Suisse…]
Voici ce qu'Orwell et Bradbury avaient prédit : le langage inverti qui remplace l'esprit critique par le confusionnisme. Témoin, les slogans du parti : la liberté, c'est l'esclavage ; la vérité, c'est le mensonge ; la paix, c'est la guerre. La devise républicaine obéit à la même inversion (Liberté = terreur ; Ega­lité = privilèges ; Fraternité = haine). Les bibliothécaires municipaux viennent de fonder une association pour l'interdic­tion des livres « politiquement incorrects ». Ils l'ont baptisée... Fahrenheit 451 !

La Liberté, c'est la Terreur :
« Il est du devoir des Porcs de commander leurs frères infé­rieurs » (Orwell, La Ferme des Animaux).

Dans 1984, la totalité des habitants de l'Oceania est sur­veillée par l'Etat. Ce dernier dispose de deux moyens de contrôle. Tout d'abord, la sinistre police de la pensée qui traque les déviants et les liquide dans l'immeuble forteresse du « ministère de l'Amour ». Pour avoir laissé « God » dans un poème, le fidèle Ampleforth est arrêté, torturé et exécuté [NdA : souvenons nous du sort contemporain d'un Dieudonné...] . L'autre moyen utilisé est le télécran, un téléviseur ayant cette particularité de pouvoir regarder à l'intérieur des foyers. C'est grâce à cet appareil que le traître Charrington arrivera à faire arrêter Winston et Julia. Bien entendu, tout ceci ne concerne pas les « pays démocratiques ». Quoique... En France, il n'y a pas de « police de la pensée ». Du moins, officiellement. Mais que dire de ces organismes délateurs qui se sont faits une spé­cialité d'espionner les journaux, revues et radio de la droite nationale ? Quand Tristan Mendès-France, petit-neveu de Pier­re et descendant du négrier Isaac Mendès-France espionne Radio-Courtoisie pour le compte des organisations ethnico-confessionnelles, n'est-ce pas les prémices de la police de la pensée ? Quand le F... Xavier Pasquini, de Charlie Hebdo, me dénonce à la vindicte populaire et me menace des foudres de la justice, n'agit-il pas comme un zélote de Big Brother ? Quand on saccage le stand de National Hebdo au Salon du Livre de Paris, quand on attaque celui de Jean-Marie Cuny à Nancy ou la Librairie Roumaine à Paris, n'est-ce pas le début de la cen­sure ? Et que penser de cette affaire de fichage de parents d'élèves qui eut lieu au lycée Dumont d'Urville de Toulon en mars 1992 : un questionnaire fut distribué aux élèves. Il éma­nait du Cevipof, organisme employant 53 chercheurs, leur demandant, entre autre, leurs convictions religieuses, politiques et celles de leur parents... et ces fiches n'étaient pas anonymes ! Ces questionnaires avaient en fait pour but de recenser les déviants et d'orienter les indécis vers la pensée officielle. Orchestré par la gauche, il lui permettait de recenser ses militants et surtout de connaître les noms des jeunes natio­nalistes. Officiellement, ces fichiers ont été détruits. Mais en a-t-on la preuve ? De plus, deux ans plus tard, le Cevipof réitérait avec un « sondage » à destination des opposants à l'avorte­ment. La liste des renseignements demandés permettait l'iden­tification immédiate de l'intéressé : ville de résidence, âge, sexe, situation professionnelle, profession, professions du père et de la mère, secteur d'activité, diplômes obtenus, situation familiale, nombre d'enfants, classe sociale, journaux abonnés, opinions politiques et religieuses, appartenances syndicales ou associatives, activité militante détaillée. leurs opinions sur la guerre du Golfe, l'Europe, le foulard islamique, l’avortement, la Bosnie et les meilleurs moyens de faire avancer ses idées... Avec de tels renseignements, une personne était immédiatement identifiée. Certes, elle ne donnait pas son nom, mais tant de détails et d'informations que l'anonymat disparaissait de facto. En France, il n'y a pas de télécran. Mais que dire du très inquiétant système Motivac, qui, installé sur un téléviseur, per­met de savoir les activités des gens présents de la pièce ?
Dans 1984, la culture est totalement entre les mains du Ministère de la Vérité. Les films, les livres, les pièces, les manifestations sont autant d'œuvres à la gloire du régime. De même, l'histoire et les journaux sont totalement falsifiés, ce qui est d'ailleurs la tâche du héros du livre, Winston Smith. Tout ceci est, bien entendu, totalement inconcevable en France. Quoique... Dans notre pays, il ne fait pas bon réaliser une œuvre culturelle n'entrant pas dans les canons du Ministère de la Culture et de la sinistre Trautmann. Cette dernière sème les subventions (au point qu'on dit d'elle : l'Argence facile...), à condition d'être hostile à tout ce qui peut être de près ou de loin assimilé à la droite nationale et elle chasse Présent de la Bibliothèque Nationale. Notre courant de pensée est exclu des bibliothèques (à Saint-Ouen, on censure Soljenitsyne), banni du show-biz (des propos prenant la défense du Front National ont brisé la carrière du chanteur Daniel Guichard) et bien sûr chas­sé des F.N.A.C. (puisque fondée par des trotskistes). Quant au cinéma, Robert Enrico a été éreinté par la critique pour son films « Vent d'Est » qui tranchait avec les clichés historiques en vigueur. De même, Bertrand Tavernier, ancien collaborateur du F.L.N., donnait comme preuve de la « nullité » de la droite nationale le fait qu'elle ne compte aucun réalisateur connu. Tartuferie : il va de soi que si un réalisateur s'avérait de droite, il ne trouverait aucun financement, il serait immédiatement boycotté et son film serait interdit de facto par les diffuseurs. Le film Les Vendéens, de Jacques Dupont, racontant le génoci­de est ainsi totalement introuvable... Quant à la falsification, elle règne en maîtresse. Ainsi, comme The Times « réécrit » ses articles au fur et à mesure des desiderata de Big Brother, le journal Le Monde nie l'existence de ses propres articles, tel celui du 26 mars 1986 sur le serment prêté par la fausse droite devant les B'naï Brith. De même, certains journaux sont de moins en moins disponibles : le numéro du Monde du 26 jan­vier 1977 contenant la liste de personnalités ayant signé en faveur de pédomanes ou le numéro de Libération montrant les milices juives paradant fusil d'assaut au poing sur les toits de Paris. L'histoire de France, principalement en ce qui concerne la Seconde Guerre mondiale et le régime de Vichy, a été totale­ment falsifiée afin de culpabiliser les Français. L'exemple le plus connu est la fameuse photo du massacre de la famille du milicien Ernest Jourdan, assassinée par les F.T.P. à Voiron le 20 juillet 1944 et transformée par la propagande communiste dès décembre 1944 en photo de « victimes de la Milice ».
Dans 1984, le communisme règne sur le monde de manière absolue : en Oceania, le pouvoir est détenu par l'Angosc, ou néo-travaillisme. En Eurasia, ce sont les néo-bolcheviks qui sont aux affaires. En Estasia, les partisans de « l'oblitération du moi » dirigent le pays. Par contre, dans Farhenheit 451 les Etats-Unis sont officiellement une démocratie. Mais les élec­tions sont truquées : face au candidat officiel, Winston Noble, on présente le très falot Hubert Hoag, choisi car ne constituant pas une menace. Les esprits chagrins diront que pour cette fois, les deux romanciers se sont trompés. Voire ! Aux Etats-Unis (Oceania), l'extrême gauche contrôle le pays par le biais du couple Clinton, qui concilie sans grande difficulté la doctrine « libérale » (au sens américain, c'est-à-dire d'extrême gauche) et le capitalisme [NdA : sous la présidence de Bush Jr, ce dernier n’était qu’un pantin entre les mains des soi-disant « néo-conservateurs » qui ont la particularité d’être juifs et « anciens » trotskistes]. En Russie (Eurasia), Elstine sera vraisembla­blement remplacé par son premier ministre Evgueni Primakov, ou plutôt Evgueni Finkelstein-Kirschblatt, chouchou des Etats-Unis (et pour cause...) et surtout ancien patron du K.G.B. [NdA : l’arrivée au pouvoir de Vladimir Vladimirovitch Poutine fait parti de ces grains de sables bloquant la machine que l’histoire sécrète. La haine qu’il a suscité de la part de certaines coteries n’est pas à chercher ailleurs….] En Chine (Estasia), les communistes se sont ralliés à l'implication du pays dans la sphère mondialiste sous la houlette de feu le maréchal Deng-Xiao-Ping, ancien compagnon de Mao. Et que dire de la France, dirigée par l'ex-communiste Chirac et l'ex-trotskiste Jospin ? [NdA : actuellement sous le règne de Sarközy et des ex-marxistes ou des planétariens Kouchner, Yade, Hirsch, Bauer, Attali, Benamou…] Quant aux « anciens » communistes, ils sont au pouvoir en Pologne, en Albanie, en Italie, en Allemagne [NdA : n’oublions pas que Merkel est la fille d’un collabo de l’occupant soviétique], en Biélorussie, en Géorgie... Le retour en fanfare des commu­nistes ralliés désormais à leur Europe (Eurasia) et l'arrivée de l'extrême gauche au gouvernement ont été possibles parce que les média ont passé l'éponge sur l'immensité des crimes rouges. Média contrôlés dans leur totalité par les anciens admi­rateurs de Pol Pot et de Mao. Quant au trucage des élections, il suffit de comparer les temps de parole à la télévision avec la part réelle des suffrages. Le Front National ne dispose que d'un minimum de temps d'antenne pour défendre ses idées, en tout cas bien moins que le Parti Communiste. Il est vrai que les agents de ce dernier sont bien infiltrés à la télévision grâce à la complicité de la fausse droite qui s'est toujours refusée à épu­rer. Même TF1, symbole du capitalisme télévisuel, compte en son sein les gauchistes Field et Mougeotte ou Anne Sinclair, épouse d'un ministre socialiste. Et Canal Plus est dirigé par Pierre Lescure, fils de militants, communistes.[NdA : en 2008, on peut parler de Rachel Assouline, Madame Jean-François Kahn, qui dirige France Télévision] Tout est dans l'image, l'apparence, dans l'opinion commune mâchée par la télé. Quand cela ne suffit pas, d'autres méthodes sont utilisées. Ainsi, en juin 1995, pas moins de quatorze infractions au Code électoral par le candidat socialiste Jean-Jacques Anglade ont été constatées, entraînant la défaite temporaire de Bruno Mégret lors des municipales à Vitrolles-en-Provence. De plus, se rendre compte de certaines réalités peut être fatal à votre carrière : Joël Villemotte (PS), André Deschamps (PC), Jean Brière (Verts) ou Jean-Louis Masson (RPR) l'ont appris à leurs dépends... [On pourrait y ajouter Laurent Wetzel, Pierre Bernard…]
La France est un pays de liberté, mais de liberté condition­nelle. On peut dire ce que l'on pense, à condition que cela concorde avec l'opinion officielle. Quant à ceux qui refusent de jouer le jeu, on les ruine (Serge de Beketch, Vincent Reynouard), on les brise (Maud Marin), on les agresse (Robert Faurisson, Henry Coston), on les emprisonne à vie (Michel Lajoye) parfois même, on les tue (Robert Gelci, Jean-Edern Hallier). Leur liberté, c'est la Terreur !

L'Egalité, c'est le passe droit
« Tous les Animaux sont égaux, certains le sont plus que d'autres... » (Orwell, La Ferme des Animaux).

Dans 1984, les trois grandes puissances se sont partagées le monde. Contrairement à ce que croit le peuple, elles ne font la guerre que pour justifier leur politique de terreur. Officielle­ment, Oceania est protégée par les océans, Eurasia par son immense territoire et Estasia par sa nombreuse population. En réalité, la guerre s'est achevée dès 1950 et les trois puissances se bombardent elles-mêmes pour faire croire que la guerre continue. Cela n'empêche pas les crimes de guerre d'être com­mis. Mais un crime de guerre a une définition à géométrie variable : ignoble quand on en est victime, il devient un glo­rieux acte de guerre quand on le commet. Bien sûr, tout ceci n'est que roman... La Trilatérale (Amérique-Europe-Japon/Oceania-Eurasia-Estasia) ressemble tout de même à ce cas de figure. Il est intéressant de noter que la guerre froide a surtout été une paix chaude. Comme dans 1984, la guerre se fit dans un périmètre englobant l'Afrique et le sud de l'Asie (Angola, Ethiopie, Yémen, Mozambique, Afghanistan, Indochi­ne, Moyen-Orient). Il est tout de même curieux que ce soit Nikita Khrouchtchev, ou plutôt Salomon Perlmutter (son vrai nom) qui élimina Staline et que Nixon ait été poussé à la démission par le scandale du Watergate juste après des propos hostiles à un certain lobby. De même, les négociations sur le G.A.T.T. entre « l'anglais » Léon Brittan et « l'américain » Mickey Kantor, tous deux membres du B'naï Brith et de la Tri­latérale, ne peut être fait que dans l'intérêt des gourous du Nou­vel Ordre Mondial. Quant à l'Europe, elle fut une création de salariés des multinationales américaines, pour le plus grand profit des Etats-Unis, autour desquels le gouvernement mondial sera instauré. Quant aux « bons crimes contre l'humanité », il suffit de regarder l'histoire de ce siècle. Les communistes n'ont jamais été condamnés, même moralement, pour les 283 mil­lions de morts dont ils se sont rendus coupables. Personne n'a fait repentance pour les crimes commis contre les populations allemandes lors de la Seconde Guerre mondiale, que ce soit le bombardement de la ville de Dresde, dépourvue de tout objectif militaire, où l'extermination des populations civiles des villes de Sagan, Strigeau, Goldap... Les Italiens ont condamné les auteurs allemands du massacre des « fosses adréatines » (355 morts) mais pas les communistes yougoslaves qui ont massa­crés 15.000 femmes et enfants italiens aux Dolines... L'exemple du Chili est révélateur : on sait tout sur les crimes réels, supposés et même totalement inventés de Pinochet mais le silence est fait sur ceux d'Allende.
Dans Fahrenheit 451, il n'existe plus d'universités littéraires. D'ailleurs, les livres sont détruits au lance-flammes par les pompiers. Cambridge est devenu un centre de formation d'in­génieurs atomiques et les diplômés de Harvard sont traqués. Les humanités sont délaissées au profit des sciences. Pire, elles sont jugées suspectes et les littéraires sont persécutés. Dans 1984, le langage est appauvri ; l'anglais traditionnel est petit à petit supplanté par le novlangue. Le régime a trouvé l'arme absolu contre la dissidence : pour supprimer les concepts tabous, il suffit tout simplement de les rayer du dictionnaire. Ainsi, les gens ne pourront plus « mal penser » puisque les concepts interdits n'existeront plus : ceci porte un nom révéla­teur : arrêtducrime. Actuellement, aux Etats-Unis, le courant « politiquement correct », issu de l'extrême gauche, fait régner une censure digne de Fahrenheit 451. Le livre pour enfant Babar est menacé d'interdiction et le professeur Per Nykrog, qui enseigne Montaigne, n'a plus que deux étudiants : il est devenu suicidaire d'étudier un auteur blanc, masculin et ancien. Le vocabulaire est changé : les femmes enceintes sont « parasi­tées », les maris deviennent des « violeurs légaux ». Car il va de soi que derrière ce mouvement, on retrouve l'extrême gauche la plus haineuse : gauchistes, féministes, « antiracistes »... En février 1999, un haut fonctionnaire de Washington a été chassé pour avoir employé le mot niggardly (chichement). Une « antiraciste » noire avait cru que ce mot était un dérivé de nigger. En France, l'appauvrissement du lan­gage est la conséquence de ['immigration-colonisation. La réforme de l'orthographe, la déliquescence du niveau en fran­çais des élèves tendent à l'instauration d'un basic-french, véri­table sabir de toutes les langues de nos anciennes colonies. Dans les écoles de banlieues, ce sont les petits Français qui « s'intègrent » aux communautés immigrées en abandonnant la langue de leurs ancêtres pour celle des colons. Et les mots arabes qu'apprennent les petits « de souche » ne sont même pas de l'arabe littéraire.

Dans 1984, la société est divisée en trois castes : le « parti intérieur » (qui dirige), le « parti extérieur » (qui exécute) et le prolétariat (qui subit). Il va de soi que tout ceci va de paire avec l'inculture entretenue des « prolétaires ». Un intellectuel issu du « parti extérieur », même fidèle comme le très ortho­doxe Syme, est exécuté car potentiellement dangereux. Même son de cloche dans Fahrenheit 451 : plus les gens sont incultes et moins ils se révoltent. Il en va de même dans nos démocra­ties totalitaires : les princes qui nous gouvernent ont réinstallé la vieille hiérarchie babylonienne, l'Homme, le Mesquin, l'Es­clave. En haut de cette hiérarchie, l'Homme : Homo Cosmopo­litis Socialis, disposant de tous les pouvoirs, aristocrate détes­tant le nouveau Tiers-Etat, ayant obtenu ses charges par copinage et les transmettant par héritage. Nouvelle « noblesse » et nouveau « clergé ». Grands prêtres de la société moderne, les F\ singent la vieille Église jusqu'à l'Inquisition et obligent le peuple à vénérer le nouveau Léviathan : les Droits de l'Hom­me. Au milieu, le Mesquin : Homo Cosmopolitis Minus. Armée docile et robotisée, légion de golems au service de l'initié. Contre sa collaboration et en « dommages et intérêts », il reçoit quelques miettes : un droit d'opinion se limitant à la « critique approbative » se fondant uniquement sur le plan gestionnaire. Aux plus serviles, on offre des « susucres » : l'Ausweiss de bonne conduite, permettant de passer à la télé, de devenir dépu­té et de s'enrichir. Et tout en bas, l'Esclave, Franchouillardus Untermenschus : lui n'existe qu'au moment de payer ses impôts, c'est le seul droit qui lui est reconnu. L'establishment le considère comme un citoyen de dernière catégorie. Il a le droit de vote mais sa vois ne compte pas : pas de députés, ni de maires, ni de conseillers élus par alliances ; contre lui, la gauche a retrouvé ses vieux miasmes staliniens. Quant à l'édu­cation nationale, elle a été volontairement sabordée et ce depuis 1947. Récemment encore, sur France Info, un prof communiste vendait la mèche : il préférait faire de ses élèves de « bons citoyens » (traduisez : communistes anti-chrétiens) plutôt que de leur apprendre à lire. Geismar, actuel chef de l'inspection académique, ne prônait-il pas la destruction de l'enseignement jugé fasciste, projet mis à exécution par Pol Pot au Cambodge ? La France est le pays d'Europe occidentale qui compte le plus d'analphabètes, ce qui est accentué par l'interdiction de facto de faire redoubler les cancres. Pour dresser des pitbulls à la chasse au déviant (nationaliste, catholique, révisionniste, sau­veteur...), pas besoin de savoir lire et écrire : il suffit juste de les endoctriner et de laisser cultiver leurs bas instincts [NdA : on s’en prend même maintenant aux enfants des « déviants »]. Domai­ne où l'éducation nationale réussit au-delà de toute espérance, comme jadis sa consœur de Weimar. Remarquez que celle-ci a été punie par où elle a péché : le régime ayant changé, les « golem » fabriqués pour devenir communistes devinrent certes kapo mais avec leurs maîtres pour cibles !

La France est un pays d'égalité, mais d'égalité différentielle. Nous sommes tous égaux, maïs certains d'entre-nous, sûrs d'eux et dominateurs, sont plus égaux que les autres. Certains, par contre, catholiques de tradition ou militants nationalistes, ne son pas égaux du tout... Jean Pierre-Bloch, délateur occasionnel pour la Securitate de Ceaucescu, n'a-t-il pas déclaré en 1980 dans les colonnes du Droit de vivre (sic !), que lorsqu'un Fran­çais tuait un Arabe c'était forcément un crime raciste, mais que lorsqu'un Arabe tuait un Français, c'était forcément un fait divers ? Il est vrai que pour la presse de gauche, 93 personnes sauvées sur 100, c'est un crime contre l'humanité ; mais 73 pri­sonniers de guerre massacrés, c'est un glorieux fait d'armes de la République... Leur égalité, ce sont les passe-droits. [NdA : Il suffit de voir désormais l'affaire du devoir de mémoire qui semble être confisqué qu'à une petite tribu refusant que d'autres en profitent...]

La Fraternité, c'est la haine
« Nul Animal, Animal ne tuera... sauf en cas de nécessité » (Orwell, La Ferme des Animaux).


Le trait marquant dans 1984, c'est la délation permanente. O'Brien explique à Smith que leur société a réussi à arracher les enfants aux parents et à séparer l'époux de l'épouse. Le zélé et stupide Parsons est ainsi dénoncé par sa propre fille à la poli­ce politique. De même, une personne qui passe par la salle 101 n'existe pas et n'a jamais existé. Des fonctionnaires zélés effa­cent toute preuve de leur existence. On dit qu'elle a été « vapo­risée ». Dans les écoles de la République, on appelle le enfants à « lutter contre l'exclusion » en dénonçant toutes les déviances « xénoracistes » de leurs parents, comme le petit soviétique Pavlik Morozov, dénonciateur de ses parents paysans au NKVD et qui fut liquidé par les habitants du village... Les écoles « libres » sous contrat sont en fait les plus dangereuses. Comme l'avouaient les F\ en mai 1981, seules les écoles de la Fraternité Saint-Pie X sont un obstacle au contrôle total des enfants. Dans 1984, tous les enfants sont embrigadés dans des organisations de jeunesse. La tragédie de Perros-Guirrec a per­mis de démasquer les sinistres projets du chef des Scouts de France, Da Costa, et ses opinions politiques ouvertement com­munistes... Ce dernier souhaite faire des Scouts une resucée des Komsomol de triste mémoire. De même, un livre de déla­tion des inverties gauchistes Fiammetta Venner et Caroline Fourest dresse la liste des commerçants sympathisants du Front National, sachant que ceux-ci seront inévitablement la proie des casseurs de Ras l'Front... organisation à laquelle ces deux harpies sont liées ! Au sujet de la vaporisation, notons l'affaire Carrel : Alexis Cartel, pris Nobel de médecine en 1912 et inventeur de la greffe du foie, n'existe plus médiatiquement. On débaptise les rues, les écoles, les universités, portant son nom. Ses livres disparaissent des bibliothèques. Pour des raisons morales ? Que nenni ! Les épurateurs anti-Carrel trouvent parfai­tement normal que le nom de Tuireau, boucher de la Vendée, souille encore l'Arc de Triomphe. Les anti-Carreliens, fils spiri­tuels de Corne d'Auroch, devraient ainsi préférer mourir plutôt que de se faire greffer un foie. Pire, il existe au moins un cliché officiel qui a été trafiqué par la propagande d'Etat : Georges Bidault, ancien chef de la Résistance mais également de l’O.A.S., a disparu de cette photo où il posait aux côtés de De Gaulle... Il a été rayé des livres d'histoire pour crime d'Algérie française.[NdA : même chose pour Corneille, dont le 400e anniversaire n’a même pas été célébré]
Bien entendu, 1984 est une société où le sentiment amoureux est interdit après avoir été dévalorisé : l'amour, y compris la simple affection, est devenu sexcrime. Cependant, la pornogra­phie est utilisée afin de maintenir les prolétaires à l'état animal. Dans Fahrenheit 451, c'est la religion qui est dévoyée : le Christ est devenu « une parfaite sucette à la menthe, tout sucre-cristal et saccharine quand il ne sert pas de référence à certains pro­duits commerciaux dont ses adorateurs ne peuvent absolument pas se passer. » Aux Etats-Unis, le mouvement féministe res­semble de plus en plus à la « Ligue anti-sexe » de 1984. Les féministes américaines disposent de relations en France notam­ment par le biais du lobby pro-avortement dirigé par la « litua­nienne » Maya Surduts, qui collabora avec la tyrannie castriste et est membre de Ras l'Front et de la L.C.R. Ces dernières veulent à terme supprimer le mariage, détruire la famille. Officiellement elles sont contre la pornographie mais en réalité, elles sont finan­cées par le minitel rosé (Sitbon). On remarque que tout ceci res­semble traits pour traits à 1984... Le christianisme version Vati­can II présente également de grandes similitudes avec celui de Fahrenheit 451 : une religion qui n'est plus messianique mais réduite à une écœurante guimauve progressouillarde, digne des Loges. On trouve ainsi un « puritanisme » à l'américaine, à base de religion dévoyée, de tartuferie et d'inquisition, mais une reli­gion où l'homme aurait remplacé Dieu, conformément aux vœux des F\ de la secte satanique des llluminati, dont les symboles ornent les billets américains.
Dans Fahrenheit 451, on constate la haine de l'élite. La société est nivelée par le bas, permettant ainsi au pouvoir de se maintenir. Les bons élèves sont persécutés à l'école. On gave les gens de sport, de jeux télévisés débiles qui leur dévorent le cerveau et les empêche de réfléchir. Même cas de figure dans 1984 où ce sont les gens les plus stupides qui ont quelques chances de survivre. Ce cas de figure se constate en France. L'élitisme a été tué en France pour des raisons politiques : création d'une armée de robots, interchangeables, programmables et bien évidemment manipulables ; tel que le souhaitait la Kabbale, texte datant du XIIe siècle mais révélateur des projets maléfiques conçu par certains à l'origine de la Franc-maçonne­rie et rêvant de créer une race d'hommes-esclaves au service d'une communauté d'élus : ceci expliquant leur volonté d'obte­nir un rôle prédominant dans le système éducatif. L'ennui naquit un jour de l'université : la société polytechnique est un monde de cauchemar ; un zoo pour Franchouillards, celle d'un univers d'assistés permanents sortis tout droit de l'école unique fabri­quant à la chaîne des fonctionnaires frileux, tout juste bons à suivre les directives ; un monde sans solidarité, sans famille, éclaté ; celle de l'individu naissant enfant trouvé et mourant célibataire, le tout au service de l'intelligentsia dévoyée et dominatrice, initiée, disposant du pouvoir. On peut ainsi voir des scènes surréalistes, comme ce témoignage de Maître Galvai­re concernant un enfant de primaire humilié par la maîtresse parce qu'il lisait en cours de récréation au lieu de jouer. En ce qui concerne les jeux, il suffit de voir l'importance prise par ceux-ci dans les émissions de télévision pour constater qu'ils constituent l'opium du peuple. D'ailleurs, on essaye d'introdui­re le jeu dans l'enseignement (apprendre en s'amusant), ce qui n'a pas manqué de tirer le niveau scolaire vers le bas. Ce qui était exactement le but recherché...
La France est un pays de fraternité, mais de fraternité talmudique (Caïn et Abel, Esau et Jacob....). Comme le disait le stali­nien Berthold Brecht, apologiste des crimes de Staline : « Si tu ne veux pas devenir mon frère, je te casse la tête ». En France, la fraternité règne. Mais cette fraternité-là s'abrège ainsi : F\ Il est vrai que l'on peut citer de nombreux exemples de « frater­nité » : le petit Jonathan Roisneaux, onze ans, battu et persécu­té au collège de Malsherbes en janvier 1997 parce que sa maman était candidate Front National. Sylvie Dhaine (22 ans, mère d'une fillette de 2 ans), veuve de Patrick Dhaine, militant du Front National à Beaucaire massacré à coups de bouteilles le 5 mars 1986 par des arabes, sera licenciée de son travail. Pire, l'évêque local, Monseigneur Cadilhac, refusera que la cérémo­nie d'enterrement de son mari ait lieu à l'église. Pour les bien-pensants, un militant nationaliste est un chien que l'on tue et que l'on enterre comme tel. Leur fraternité, c'est la haine.[NdA : dix ans plus tard, les faits se sont aggraves avec des tentatives de meurtres ratées (Mantes la Jolie) ou réussie (victimes de Bodein ou cette famille de 5 personnes massacrée en région parisienne) contre les militants du FN et leurs proches. Notons que la justice – et souvent la police - fait preuve d’une clémence totale contre les agresseurs et/ou les meurtriers. L’assassin dûment identifié d’un militant du FN à Bergerac n’a jamais été interpellé et on se souvient de la clémence du procureur Meyer pour les complices de Bodein qui n’eut d’égale que celle de son coreligionnaire Hahn pour le même Bodein…]

D'autres parallèles : fraude statistique et rééducation des déviants

Dans 1984, les statistiques sont toujours truquées. Quand la ration de chocolat tombe à vingt grammes, on annonce qu'elle« monte » à vingt grammes. En France, aujourd'hui, on explique que « l'augmentation du chômage a baissé » et un slo­gan publicitaire joue sur l'abrutissement des masses en clamant : « au Loto, tous ceux gui gagnent ont joué ». Ce que les imbéciles comprennent : « au Loto, tous ceux qui jouent gagnent ». Par ailleurs, tous les chiffres sont truqués : ceux de l'inflation, de l'immigration, des avortements, de la natalité, de la violence urbaine, de la délinquance...
Dans 1984, les déviants sont convoqués au Ministère de la Vérité et rééduqués par le sinistre O'Brien. Plusieurs voix à gauche, notamment Jean-François Kahn, Norberto Keppe, ou le procureur Bensoussan, se sont prononcées pour la « rééduca­tion » des militants du Front National ou des catholiques de tra­dition, assimilés à des « malades » ou « paranoïaques » à soi­gner comme tels selon la plus pure tradition soviétique qu'ils semblent ainsi cautionner. Dans Fahrenheit 451, les posses­seurs de livres sont d'ailleurs enfermés en asile psychiatrique.[NdA : depuis 1998, on a assisté à une amplification de cette volonté néo-soviétique de solution finale contre les membres du FN, cf l’éditorial du Libre Arverne n°280 et 281 évoquant les « travaux » de Mayer et consorts…]

Vers le totalitarisme ?

La mutation électorale du Parti communiste, passé d'un parti d'ouvriers à un parti de fonctionnaires, l'a converti aux joies du capitalisme apatride : les grandes entreprises financent le P.C.F. qui, par le biais de la C.G.T., donne l'illusion aux employés de défendre leurs intérêts. Quant aux leaders gauchistes, ils sont tous issus de la bourgeoisie apatride et n'ont jamais vraiment combattu le capitalisme [NdA : il suffit de voir comment la presse capitaliste lisse dans le sens du poil et adule Besancenot, à comparer avec le traitement de Le Pen dans le même journal… Le patronat sait que les révolutionnaires de la LCR ne sont pas des ennemis mais des supplétifs utiles]. Ce dernier n'est pas une doctrine. Désormais, avec l'arrivée d'une génération de grands patrons issus de l'extrême gauche, celle-ci contrôle tous les pouvoirs. La base d'un régime totalitaire est en place. La démocratie survivra officiellement tant que le régime arrivera à duper les esprits. Un jour viendra où il craquera de toute part et n'arrivera plus à sauvegarder les appa­rences. Quand les gens n'auront plus rien à perdre et n'auront plus confiance dans les institutions et que la rue grondera, alors le pou­voir mettra bas les masques et jouera ses dernières cartes : ses milices ethniques, la répression ouverte pour sauver la « démocra-sic ». En France, les précédents des Colonnes Infernales et de l'Epuration prouvent qu'en matière d'horreur notre gauche laïque et républicaine n'a rien à envier à Staline. Le moment approche où la seule priorité sera de défendre les siens [NdA : la situation a tellement changé 10 ans après en pire que la seule solution est désormais la sécession et la création de l’Etat libre de Tradiland, par nous, pour nous…].

« La journée est plus avancée que je ne le croyais »
(Les Noces de Figaro, Acte I, Scène I).

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Friday, November 02, 2007

In memoriam Serge de Beketch (12/12/1946 - 06/10/2007) (Editorial du Libre Arverne n°260, 11/10/2007)

Serge de Beketch nous a quittés. Pour notre courant de pensée, la perte est irremplaçable, plus que la perte du Detroit en temps de guerre pour la VIth Fleet (navire-ravitailleur de la marine américaine, sa perte condamne porte-avions et croiseurs à la pénurie de munitions et de carburant…). Le 6 octobre, j’installais mon stand lors de la Fête de la Tradition quand je fus interpellé par Caroline Parmentier, ma tourneboulante consoeur de Présent. Mais une Caro avec la tête des mauvais jours. Et de m’apprendre la nouvelle que je redoutais depuis quelques temps : « les médecins ne donnent pas 48 heures à Serge ». Le lendemain, on m’apprenait sa mort durant la nuit, entre la Fête du Rosaire et celle de la Saint Serge. L’abbé de Cacqueray arrivant sur mon stand, je l’en informais immédiatement. Il fit un signe de croix bénissant la mémoire de Serge et me demanda de prévenir séance tenante Mgr Fellay. Brève biographie pour les rares personnes ne le connaissant pas encore. Né le 12 décembre 1946, Serge André Yourevitch Verebrussoff de Beketch était le fils du sergent-chef Youri de Beketch mort pour la France à Dien-Bien-Phu et le petit-fils de Cyrille de Beketch, aide de camp du général Dénikine. La quasi-totalité de sa famille paternelle ayant été exterminée par les commissaires politiques juifs de l’URSS, cela ne le prédisposait pas à une tendresse excessive pour les deux facettes du bolchevisme et leurs collaborateurs. Journaliste à Minute en 1966, il se lia d’amitié avec René Goscinny qui le fit renter à Pilote. Directeur de National Hebdo de 1986 à 1990 puis de Minute-La France de 1990 à 1993, il fonda Le Libre Journal de la France Courtoise et fut co-fondateur et animateur vedette de Radio Courtoisie.

Serge de Beketch sera éternellement associé en ce qui me concerne à une période exaltante de l’histoire de notre famille de pensée. Si on devait donner un seul mot pour désigner Serge, c’est à « excessif » que je penserais. Tout était excès chez lui, et c’est ce qui faisait son charme. On l’aurait suivi jusqu’aux confins de la Sibérie, jusqu’aux yourtes (pas de blagues, monsieur le correcteur de texte) de Yakoutie. Dans la grande armée de la presse nationale, Serge était l’ataman, flanqué de ses Cosaques du Libre Journal de la France Courtoise, sabre au clair, au galop, étêtant tout ce qui bouge, bousculant même l’infanterie régulière de notre propre camp quand elle avait le malheur de se trouver sur le chemin des convenances que nous piétinions avec allégresse. Nous étions des corsaires, des partisans, des irréguliers, des corps-francs, mais nous étions surtout de ces hommes libres n’ayant de comptes à rendre qu’à Dieu et à notre ataman, suscitant parfois le regard courroucé de ces « messieurs convenables » prostituant leurs idéaux pour une écharpe de Conseiller Régional et autre bimbeloterie pour arrivistes de chef-lieu d’arrondissement. Pendant les années où j’ai eu l’honneur de travailler avec lui, Serge a été notre Ungern-Sternberg. J’ai longtemps cherché quelle chanson je pouvais chanter en l’honneur de Serge. Les Partisans Blancs ? Je la laisse à mes confrères de Radio Courtoisie. La Cavalcade ? D’autres l’ont pris. Les Cosaques ? Redondance avec ce qui précède. Alors je vais choisir à l’heure du requiem Le vent menait : « Où nous passons menant la roue solaire L'or des moissons s'attache à nos pas, Qu'on nous appelle soldats ou mercenaires, Nous sommes toujours prêts au dernier combat. Le vent menait le bruit de nos batailles, Le vent du nord menait au dernier port. Le vent menait le sang et la mitraille, Le vent du nord nous amenait la mort… »

Serge de Beketch était donc un homme d’excès, mais dans le sens noble du terme. La prodigalité légendaire attribuée aux Russes trouvait en lui l’illustration vivante. Généreux, Serge l’était. Il a donné sa chance à plusieurs jeunes, moi le premier. Je ne l’ai jamais vu manifester la moindre haine contre quiconque, même envers les porcs de Charlie Hebdo, même cette éponge imbibée d’alcool de Siné qui avait injurié son père. Ces dérapages verbaux, sous le coup de la colère, ne devaient être pris qu’à leur juste valeur : le cri de désespoir de l’homme devant l’injustice, la mesquinerie, parfois même l’ignominie des puissants. Ses envolées ont donné des sueurs froides à Jean Ferré et à Jean-Marie Le Chevallier. Si on devait les résumer en une phrase, c’est celle lors de la Fête du Livre de Toulon lorsque l’équipe de Charlie Hebdo ne demanda rien de moins qu’une « protection policière » (comme tout anar en peau de lapin), il leur envoya un bristol dans le ton de leur journal : « La municipalité de Toulon est chargée du ramassage des ordures, pas de leur sécurité ». Nous avions beaucoup ri, Le Chevallier nettement moins. Il voyait s’éloigner ses rêves d’un bon papier sur lui dans Le Figaro et Libération… Lors de la période toulonnaise, j’étais aux côtés de Serge comme Rédacteur en Chef du Toulonnais, le journal municipal dont il était le directeur. Seul journal municipal qui était lu jusqu’à Amiens ! Un jour, Serge s’était excusé de m’avoir entraîné dans cette galère. Je lui avais répondu : « Pourquoi vous excuser ? On s’est bien marré ! ». De Toulon, je garderais le souvenir de la gentillesse de Philippe David de Beauregard qui, plus d’une fois, allait plaider notre cause auprès du maire parce que nous avions froissé la susceptibilité de tel ou tel élu d’un parti dont le journal officiel appelait au meurtre contre « Leuch » ; et ces fous-rires lors des bouclages (notamment une fois où entrant dans le bureau de Serge avec une demande de me laisser deux pages pour le compte rendu d’un Toulon-Bordeaux en Coupe de France de football, je fus reçu par un tonitruant et théâtral : « Fersan, fichez le camp de mon bureau vous et votre football ! ». Serge est toujours resté hermétique au charme du ballon rond.

Von Salomon avait trouvé un mot exact qui définissait Serge et son armée : Les Réprouvés. Le Libre Journal avait un côté du Petit Nicolas. Nous étions tous, et Serge le premier en tant que « meneur de la bande », un groupe de « sales gosses » fortes têtes, insolents mais avec des cœurs gros comme ça. Pas l’un qui ressemblait à l’autre. Le village gaulois d’Astérix, entre chamailleries, réconciliation lors du banquet final… Mâtin, quel journal quand on y pense. Grâce à Serge, j’ai découvert un monde mille fois plus chaleureux et intéressant que si j’avais fait une petite carrière de sbire du régime au Quai d’Orsay. Bernard Lugan, Bernard Antony, Marie-Claude Monchaux, Michel de l’Hyerres, Anne Merlin-Chazelas, le marquis d’Olmetta, Nicolas Bonnal, François Brigneau, ADG, Aramis… Croyez-moi, c’est autre chose que des noms sur des couvertures de livres. C’était l’art de Serge de nous faire tous cohabiter sans heurts, et Dieu sait qu’il n’y avait rien de moins facile, car, tous autant que nous étions, on était du genre à avoir notre caractère : les deux Bernard ne sont plus à présenter dans ce registre, François Brigneau a été l’un des rares dans nos milieux à balancer publiquement ses quatre vérités – fortement déplaisantes - à Le Pen en personne, Nicolas Bonnal, chat philosophe, avait le coup de patte cynique. Le marquis d’Olmetta avait l’habitude savamment entretenue de lancer dans telle ou telle réception aussi mondaine que compassée des remarques aussi cinglantes que justes faisant l’effet de la glace à la vanille tombant dans le plat d’épinards. Solide matrone, Anne-Marie Chazelas était la preuve que la Maison d’Education des Jeunes Filles de la Légion d’Honneur fabrique autre chose que des oies blanches et quand vous aviez le malheur de soliloquer contre le trône, l’autel et le peuple élu, elle vous rossait épistolairement d’importance ! Marie-Claude Monchaux, la meilleure illustratrice pour enfants de tous les temps, que l’on imagine dame effacée devant ses pastels et ses feuilles ayant jadis été une petite fille modèle aux robes impeccables et nattes enrubannées, était une fillette pour le moins rude : rentrée chez elle en larmes et en sang, elle désigna comme auteur de son chagrin les fils du voisin. Furieux, son père se rendit chez le coupable pour s’entendre dire par le géniteur d’icelui : « Ah c’est vous le père de la petite tigresse ? Venez voir dans quel état elle a mis mon fils… », car si les larmes étaient les siennes, le sang était celui de l’un des garçons qu’elle avait frappé… Quant à ADG, ses relations avec Serge oscillaient entre l’excellente et la rupture en fonction de leurs évolutions d’humeur. L’énumération ne serait pas complète sans l’auteur de ces lignes, qui, entre deux envolées romantiquement fascistes sur la beauté des Bundesmädel à nattes blondes, la pureté de l’Europe Nouvelle et le courage de ses combattants, prend la plume pour solutionner métaphoriquement de manière finale ceux qui lui bavent sur les rouleaux en murmurant : « Toi mon salaud, tu ne vas pas regretter le voyage, tu vas te retrouver à faire du travail manuel en Pologne sans comprendre ce qui t’arrive… »

Par Radio Courtoisie, par Le Libre Journal, j’ai rencontré grâce à Serge des gens uniques. C’était l’une de ses marques de fabrique, cette ouverture d’esprit, cet éclectisme intellectuel qui lui faisait s’intéresser à tous les domaines des sciences, de l’histoire, de la culture. Le Libre Journal du mercredi était devenu le havre, le port d’attache des tous les dissidents. Sous la tutelle de « Obiwan Beketchi », le jeune Jedi finissait sa formation. Serge était l’ennemi de l’obscurantisme mafieux qui a asservi la recherche au dogme. Il y avait un mot qu’il détestait par dessus tout : censure. En politique, en religion, en histoire, Serge pratiquait la politique du micro ouvert. Tout le monde, dans la mesure où le discours était argumenté et étayé, avait le droit à la parole. Avec Serge, tout était merveilleusement possible, même l’inconcevable. Un mercredi, il s’aperçoit avec horreur qu’il avait invité dans la même émission le fils de Grossouve, « suicidé » sous Mitterrand, et Dominique Erulin, sur la tête duquel l’Elysée avait mis un contrat, supervisé par… de Grossouve. Les deux arrivent. Le fils de Grossouve, gentil jeune homme timide et svelte. Erulin, massif et sanguin… Et là, l’incroyable se produit : le baroudeur serre avec vigueur la main de son vis-à-vis en lui disant : « Tu n’es pas responsable de ton père ». Pendant l’émission, Erulin le dur à cuire fut d’ailleurs ému par le témoignage du fils orphelin d’un ennemi abattu sur ordre du bananier en chef adepte de la phrase « les morts ne parlent pas ». Jean Ferré a résisté à toutes les pressions, et Dieu sait qu’il y en eut, de la part des coteries en place pour éliminer Serge. Grâce à Serge, j’ai découvert le professeur Faurisson (dont Serge, engagé pourtant dans Tsahal en 1967 fut l’un des plus grands défenseurs), j’ai pu « tester » le commandant Bunel et voir si c’était du lard ou du cochon, je me suis lié d’amitié avec le docteur Dor et avec Hervé Ryssen, j’ai découvert des scientifiques aussi brillants que persécutés et des hommes et femmes politiques sous un jour inédit (notamment une Catherine Mégret d’une gentillesse extrême avec un humour décapant, venue à la radio avec sa petite Bertille qui, lorsque Serge lui posa la question volontairement piégée « dis bonjour au micro » répondit ce qu’on attendait d’elle : « Bonjour micro ! »). Il m’a aussi permis de rencontrer son fils Emeric, devenu parrain d’un de mes fils et mon véritable alter-ego. Je ne sais pas qui remplacera Serge, mais je lui souhaite bien du courage.

Car Serge nous manquera à tous et à toutes. Avec la mort de Jean Ferré, Radio Courtoisie a perdu son cerveau, avec celle de Serge de Beketch, elle perd son cœur. Même si j’ai la chance d’avoir encore mes deux parents, aujourd’hui je ressens ce que c’est que d’être orphelin. A « maman » Danièle, à Emeric mon « plus que frère », à Cyril « le frère qui a réussi », j’associe mes prières les plus filiales et fraternelles. Serge ne mourra jamais dans nos cœurs et son souvenir, lui, est aussi immortel que l’Académicien qu’il aurait mérité d’être. Que l’Etat romanesque de Tradiland décrète trois jours de deuil national.

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Friday, December 08, 2006

L'an prochain à Tradiland (Editorial du Libre Arverne n°216 - 07/12/2006)


L’assassinat de Julien Quénemer a j’espère décillé les yeux de tous les identitaires : la France n’aime pas ses enfants, pas plus que la Belgique ou l’Angleterre d’ailleurs. Le sort que vous réserve la République est similaire au nôtre : l’extermination. Votre crime ? Vous être révolté contre l’ordre ambiant. Les nouveaux éléments de l’enquête sont accablants : Antoine Granomort, le policier assassin va passer au tribunal le 20 juin 2007 pour avoir volé 13.200 euros à son beau-père et en plus avoir déposé une fausse plainte sur une séquestration et d’un viol par des dealers qui lui auraient réclamé une rançon de 15.000 euros, ce qui le rend passible de 5 ans de prison et 375.000 euros d’amende. On se demande si les soi-disant « propos racistes » qu’il a entendu ne sont pas en ficelle du même métal. Même chose pour celui qu’il a « protégé », un individu à nationalité variable proche de la Ligue de Défense Juive, un groupe terroriste protégé par la LICRA et le PS. Notons également que le club israélien, Hapoel Tel-Aviv est considéré comme l’un des clubs les plus racistes d’Europe, avec de fréquents « morts aux Arabes » scandés dans ses tribunes. Les propos glanés ça et là montre la triste réalité. Elle n’est pas bonne à dire, mais même si cela fait mal, même si cela est mal vu, les faits sont accablants : nous vivons sous une implacable dictature juive. Certains nous avaient averti en 1940, ils n’ont pas été écouté et on en paie le prix. Nous avons dépassé le stade de l’insupportable police juive de la pensée dénoncée par Annie Kriegel pour atteindre ce que Martin Peltier avait appelé la Judapo. Désormais, on peut vous abattre comme un chien si vous avez fait ombrage à un extrémiste juif. C’est le retour à l’URSS, comme d’ailleurs l’annonce le livre présenté dans la rubrique culture. C’est le symbole de toute l’imposture républicaine, démocratique et « antiraciste » : un flic véreux des « colonies » abat sans pitié un identitaire gaulois pour défendre un extrémiste juif. Cela ne nous surprend pas… Savez-vous par exemple que les gendarmes sont conditionnés à la chasse aux identitaires ? Dans le numéro 140 d’Armée d’aujourd’hui datant d’août 1989, on voyait des gendarmes formés à la répression anti-émeutes. Face à eux, dans le rôle des « méchants », le « plastron » en langage technique, des gendarmes habillés en tricolore avec des casques sur lesquels on pouvait lire « FN toujours ! ». Le tout dans le but de créer un réflexe pavlovien chez les gendarmes… Seuls les naïfs peuvent croire que la police nous est favorable. A de rares exceptions près, elle nous est hostile. 6 % des policiers sont proches de la droite nationale contre 17 % de la population, 66 % des policiers sont de gauche, 36 % de droite si on en croit les élections syndicales de novembre dernier. Elle est de plus massivement gangrenée par la F\ qui voue une haine pathologique à tout identitarisme autochtone (voir Le Libre Arverne n°79)

Plusieurs éléments révélateurs ne sont pas à prendre à la légère. Le 24 novembre, Joaquin Massanet, le secrétaire général de l’UNSA, un syndicat de policiers de gauche a déclaré sur la radio d’extrême gauche France Infos : «mais c’est quand même des racistes » pour justifier le fait qu’il y eut mort d’homme. Le même a également déclaré « il faut éradiquer (ce qui signifie éliminer physiquement) ces gens-là ». Jurisprudence du camé violent Zidane, le roi du coup de boule… Le crime au nom des « bonnes valeurs ». Toute la tradition démocratique… Le procureur de la République, c’est-à-dire l’administrateur général de la schlague étatique, Jean-Claude Marin, prétendit que les soi-disant « lyncheurs » criaient « Le Pen président », ce qui valut un légitime dépôt de plainte du parti à la flamme. Or la veille, un autre robin fourré condamnait à six mois de prison ferme un policier blanc qui avait donné des coups de pieds à des Maghrébins qui allaient lyncher ses collègues, notamment une fliquette. Commentaire du juge : « gestes inacceptables car susceptibles de briser un peu plus la relation de confiance qui doit exister entre une population et sa police ». J’espère maintenant que les identitaires n’auront plus confiance dans la police du pouvoir et auront compris que désormais, nous devons avoir notre propre police et notre propre justice pour défendre nos droits et même nos vies. L’internationale juive s’en mêla : l’American Jewish Comitte va ainsi former la police française « à la lutte contre les crimes de haine », avec l’appui des chef de la police israélienne Gideon Ezra et Moshe Karadi. Plus que jamais le slogan du GUD devient réalité : « A Paris comme à Gaza, Intifada ! ».

La presse rivalisera d’ignominie. Quand on relève les noms des patrons et des financiers de ces torchons régimistes, rien de bien surprenant. Sur France 3 le 25 novembre, le très gauchisant Bernard Pivot louait le criminel, le déclarait « en état de légitime défense face aux nervis fascistes, suant de haine qui prennent le foot en otage ». Rien de moins. Ce qui prouve qu’hélas, on peut être supporter de l’AS Saint-Etienne et être une parfaite crapule… On ne l’entend pas protester contre les lynchages quotidiens de policiers et d’autochtones en banlieue, autrement plus violents, meurtrièrs et dangereux. Mais dans ce cas-là, c’est du racisme casher. Dans Libération, un commis aux écritures de chez Rothschild s’indigne que le président du PSG, Alain Caysac, ait promis de payer une partie des frais d’hospitalisation du blessé, membre des Tigris, un groupe de supporters gauchistes qui passèrent le match à agiter des drapeaux palestiniens. Nous étudierons le cas de Marianne (pas un goy dans la direction) dans le n°219 et celui de la presse sportive (L’Equipe et France Football) dans le n°218.

Je ne suis pas un aficionado de la violence dans les stades. Je comprends ce qui pousse certains à pousser des cris de singes dans les tribunes, une forme de vengeance contre l’oppression raciale du régime et des colons. Je comprends, je compatis, mais je désapprouve. Je trouve ce geste à la fois hypocrite et con. Hypocrite parce que je n’ai jamais compris pourquoi le même type pouvait « faire le singe » quand un noir d’un autre club touche la balle et applaudir quand Bernard Mendy… non, mauvais exemple. Bernard Mendy n’a jamais rien fait méritant des applaudissements. Je reprends.. et applaudir quand Edouard Cissé… non plus en fait. Bon, mettons Amara Diané. Et applaudir quand Amara Diané joue bien. Ensuite, con car contre-productif, nihiliste même. En effet, cela ne peut que faire le jeu du régime, je nous explique pas comment, je crois que la mort de Julien vous a ouvert les yeux. Investissez-vous plutôt dans des actions utiles en frappant vos vrais ennemis et non en insultant des gladiateurs dont le salaire est certes une insulte à la misère ambiante mais qui ne font que profiter d’un système que vous cautionnez quelque part en allant au stade. Au passage, je n’aurais pas la cruauté de vous rappeler que Thiriez, le patron de la Ligue, vient de la LCR… je souscris totalement à l’analyse de mon confrère René Blanc dans Rivarol : « La police bâillonnée, menottée, désarmée face à la délinquance immigrée peut se défouler sur les mimiles d’autoroute, les paysans, ouvriers-chômeurs, pompiers, artisans et commerçants, tous affiliés aux dernières corporations non encore racialement désintégrées (…) Toutes les études sociologique le montrent, les gradins les plus agités sont occupés par ces parias qu’a dépossédés la société multiraciale et auxquels on dénie par la diffamation, la calomnie, la perfidie, jusqu’à la fierté de posséder un passé. Tandis que de puissantes mécaniques falsifient leur Histoire, mis au banc des médiats qui les agonissent d’insultes, ils perçoivent que ceux qui les ont expulsés de leur quartier, de leur école, de leur emploi, disposent en sus de micros et de cameras pour gommer toute trace de leur identité ». La France ne veut pas de vous. Tradiland, par contre, est prête à vous adopter.

Je lance cet appel à ceux dont la France, ou du moins ce qui l’a remplacée, ne veut plus. L’heure est venue d’unir nos forces, nous avons tant à partager. Nous Tradilandais avons réalisé avec des moyens dérisoires des choses qui sont susceptibles de vous intéresser et qui pourront devenir de grandes choses quand nous aurons un état. Nous avons un système éducatif performant qui peut séduire les jeunes parents que vous êtes ou aller devenir. Nous avons un réseau culturel développé, nous sommes un peuple courageux et entreprenant à qui ne manque qu’un état. Nous avons tout sauf deux choses : l’argent et le territoire. L’argent nous permettrait l’indépendance totale : nous aurions notre banque et nous pourrions développer notre culture (notamment en créant une industrie cinématographique libre) Le territoire, bien sûr, nous permettrait de vivre libres. Je vous propose une alliance : vous nous aidez à obtenir notre indépendance et en contre-partie, nous vous aiderons à la reconquête de votre pays. Où, pourquoi pas, vivre ensemble dans le même pays libre. La cohabitation entre nos deux peuples pourrait se faire harmonieusement une fois que nous serons débarrassés des facteurs allogènes de pourrissement et de décadence. Quelques personnes peuvent faire la charnière entre nos deux communautés, c’est plus que jouable. L’argent, on pourrait l’avoir en le prenant aux parasites du sport, de la culture, de la publicité, de la haute fonction publique, des médiats et de certaines associations. Reprendre ce qui nous a été volé, y compris nos églises ancestrales accaparées par la secte conciliaire.

Puisque j’en suis à lancer des appels, je me tourne maintenant vers les identitaires noirs de feue la Tribu Ka. La récente visite de Dieudonné aux BBR a amené une redistribution des cartes, à tel point que la presse aux ordres s’en est alarmée (il suffit de lire l’article dégoulinant de haine marque de fabrique du gras et suant Claude Askolovitch dans Le Nouvel Observateur intitulé Dieudonné chez son maître). Monsieur Seba, tout d’abord une petite demande d’ordre sémantique. Vous vous considérez comme kémite et vous revendiquez comme tel. Soit, je suis prêt à vous appeler comme cela si de votre côté vous abandonniez l’inutile « leucoderme » pour le terme « aryen » qui nous a toujours qualifié. J’ai appris que vous allez vous présenter aux élections municipales contre Dominique Strauss-Kahn à Sarcelles et je ne peux que vous y encourager. J’ai lu plusieurs de vos entretiens et en ai retenu une phrase concernant Hitler, quelque chose disant en gros que les nazis avaient plus aimé l’Allemagne que l’Allemagne ne s’aimait elle-même. Vous avez mieux compris le nazisme que 90 % des Blancs ! Inutile de tourner autour du pot : votre désir admirable de vous épanouir vous et les vôtres dans votre savane ancestrale est digne d’éloge. Le corollaire étant que nous puissions faire de même dans nos forêts. Vous les fils de Cham et nous les fils de Japhet avons été opprimés et spoliés par le troisième frère, Sem, qui nous a même souvent monté l’un contre l’autre. Vous avez, et c’est tout à votre honneur, brisé le carcan intellectuel. Sans remonter jusqu’aux années soixante et au soutien apporté aux Afro-américains par Défense de l’Occident dans leurs revendications identitaires, je vous propose une alliance : vous nous aidez à obtenir notre indépendance et en contre-partie, on vous appuiera dans votre retour vers votre patrie africaine.

Tous unis contre l’ennemi commun : le régime et ses sbires qui assurent la répression (flics, juges), l’endoctrinement (profs, médiats, culture) ou la reproduction du système (énarchie du public ou du privé). Sans oublier bien sûr les tenants de l’ordre planétarien tyrannique, mercantile et obscurantiste. Nous devons nous abstenir de toute pitié vis-à-vis de cette engeance. L’ennemi est là et nul part ailleurs et non les demi-sels qui sévissent dans les banlieues. Ce qui n’empêche pas, évidemment, que l’on protège les nôtres de leurs exactions. Le sang de nos martyrs, assassinés par le système, se sont mélangés et ont édifié le temple du respect mutuel. Vous pleurez un jeune homme, nous pleurons des enfants. Comme en Espagne en 1936, soyons unis malgré nos différences et nous renverserons le régime.

J’ai sonné à la porte de la grande maison, j'attendais la belle femme en robe blanche qui devait m'apporter le réconfort. La porte s'ouvrit. « Bonjour, je dois voir madame Justice ». « Désolée, elle ne peut pas vous recevoir, en fait, elle n'en n'a pas envie... » Je tourne les talons, dépité... « Attendez, il y a ici ,une autre belle femme qui elle va vous recevoir.... » La jeune femme est devant moi, une robe rouge, des cheveux noirs et un sourire plein de dents... « Te voilà enfin, je t'attendais depuis si longtemps... Justice n'est qu'une catin, elle se vend, et toi mon pauvre, tu n'as pas un sou en poche... Moi, je m'offre et je sais que tu as envie de ma compagnie ». « Mais mademoiselle, quelle est votre nom ? ». Elle sourit, ses dents ont l'air de crocs... « Je suis la bâtarde, la demi-sœur de Justice... Je m'appelle Vengeance ! »

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Sunday, August 13, 2006

Haro contre "Sartrotsky" (Editorial du Libre Arverne n°143 - 14/07/2005)

Jour après jour, la possibilité d’avoir une France sous la schlague sarközyste devient réalité. Les derniers rebondissements de l’actualité montrent quel avenir nous est réservé par le suppôt du pan-sémitisme triomphant. La France des Sarközy, Coppé, Debré, Cordero Marin alias Chirac, Guedj, Bezaz, Taïfi à droite ; qui n’a d’équivalent à gauche que la France des Fabius, Strauss-Kahn, Hollande, Dray, Guigou, Boutih, Emmanuelli, est celle de la discrimination raciale. C’est la France où Sem écrase du pied la gorge de Japhet. A l’heure actuelle, la menace prioritaire, c’est Sarközy. Soutenu par ses frères de race américains, ce pur produit du ghetto de Salonique marié à une coreligionnaire qui se vantait de n’avoir pas une goutte de sang français dans les veines rêve du pouvoir. Son but ? Terminer le protocole Perlmutter de 1970, transformer la France en colonie de peuplement du Tiers-Monde et réussir par la submersion ethnique ce qui avait échoué par les armes : la destruction de l’Occident chrétien par les peuples du désert si chéris par Sarközy, qui distribue à tour de bras des visas au Maghreb (multiplication par cinq des visas aux Algériens, volonté de faire entrer en masse des « étudiants » tunisiens, expulsion de 40 immigrés clandestins Roms au lieu des 1500 annoncés…), dont la plus proche collaboratrice est Maghrébine (Rachida Dati), dont les protégés à l’UMP le sont tout autant (Amirouche Laïdi, Abderrahmane Dahmane, Salem Kacet) et qui fait reconnaître par la République la religion du colon comme partie intégrante de notre territoire. Sarközy, tout comme Raffarin, est le chantre de la France métisse où le travail de tout un peuple, l’œuvre d’un millénaire de civilisation, est victime d’un véritable rezzou méridional de la part de gens dont la seule réussite fut de piller définitivement le grenier à blé de l’Empire Romain, de survivre pendant des siècles par les razzias et l’esclavage et de détruire en quelques années le fruit de 130 ans de colonisation dû au travail acharné des Pieds-Noirs… Pendant des siècles, le paysan français a semé le grain, récolté le grain, moulu le grain, fait la farine… et à l’heure de manger le gâteau, d’autres – qui n’avaient en rien participé au travail – viennent prendre les meilleurs parts sinon toutes… Rien de nouveau par rapport aux années trente où, comme une nuée de sauterelles, les Hanau, Oustric, Stavisky, Joanovici, Rochenoire venaient piller le travail des autres. A ceci près que la France n’a plus les défenses immunitaires d’autrefois. Nous avons la mémoire longue, et nous savons qu’en Hongrie, pays d’origine de la branche paternelle de Sarközy, les coreligionnaires de sa mère se sont livrés à deux reprises à un génocide massif de la population, le premier en 1919 sous la férule d’Aaron Cohen (Bela Kun ad usum goïm) et le second commencé en 1945 avec l’arrivée dans les fourgons de l’armée rouge de Reich (László Rajk ad usum goïm) et Mathiew Roth Rosenkranz (Mátyás Rákosy ad usum goïm) et terminé en 1956 dans le sang des révoltés de Budapest, écrasés par les chars soviétiques lancés par Youri Faynstein (Youri Andropov ad usum goïm)…

Qui est Sarközy ? Nous ne parlons pas de l’homme lui-même, nous l’avons déjà suffisamment fait dans ces colonnes, mais de l’homme politique. Indubitablement, il est l’héritier de ces révolutionnaires apatrides descendus des ghettos d’Europe orientale et des souks d’Afrique septentrionale, moustiques venus semer la malaria intellectuelle en se répandant de leurs marais urbains que la plus titanesque des guerres ne parvint à assécher. Sarközy et ses sbires, ce n’est ni Mussolini, ni Hitler. C’est Trotsky. Non pas le sabre et le goupillon mais la kalach et la menorah, l’alliance de la révolution apatride avec le capital du même nom. Nous avons maint et maint fois dans nos journaux et dans nos livres fourni les preuves de la collusion entre gros capital et gauchisme. L’actualité récente le confirme une fois encore avec la énième aide fournie par Lagardère à L’Humanité (nous y reviendrons en détail dans la rubrique médiats), le journal fondé par les grosses banques juives parisiennes (Rothschild, Louis-Dreyfus, Lévy-Picard…). L’URSS, nous l’avons dis notamment dans Le Libre Arverne n°61 et L’Imposture antiraciste, ayant été créée, financée et pillée par les mêmes organismes. « Nous communions avec le marxisme intégral, parce qu’il est l’arme de notre nationalisme. Le marxisme, direz-vous, est aux antipodes du capitalisme qui nous est également sacré. C’est précisément parce qu’ils sont aux antipodes l’un et l’autre qu’ils nous livrent les deux pôles de la planète et nous permettent d’en être l’axe » déclaraient en 1921 le patron de la banque juive Kuhn & Loeb (principale bailleuse de fond de l’URSS) au comte de Saint-Aulaire lors du premier génocide hongrois… On ne peut pas parler de l’alliance des deux idéologies matérialistes en France sans évoquer la banque Lazard. Comme ses coreligionnaires Mendes-France, Emmanuelli et mesdames Chevènement et Badinter, Sarközy est lié à ce sinistre établissement d’affaire principal responsable de la désertification de nos campagnes et de la destruction de notre société. La solidarité raciale n’étant pas un vain mot chez ces gens là, le petit Nicolas était un intime de feu le banquier Edouard Stern, lié à Lazard par le sang. Sarközy, ce n’est pas seulement un homme, c’est une tribu comme il sied aux fils de Sem. Dans ce couscous clan, comment ne pas évoquer Guillaume, son frère aîné, et le rôle qu’il joue au « syndicat patronal » MEDEF, sorte de coterie où des technocrates et des hauts fonctionnaires issu de l’énarchie soviétisante prétendent représenter des chefs d’entreprises qu’ils ne sont pas, qu’ils ne seront jamais, et dont 85 % les rejettent, syndicat de faillite de notre économie longtemps entre les mains du trotskiste lambertiste Sellières, ami intime et camarade internationaliste de Jospin, et du maoïste Kessler, désormais remplacés par une autre gauchiste (voir notre article en rubrique politique). Le MEDEF, rappelons-le, c’est la poursuite sous la forme « capitaliste apatride » de la révolution. Capitalisme apatride, socialisme apatride, cela reste apatride. Méditons la phrase des dirigeants juifs internationaux et souvenons-nous que Marx et Rothschild ne sont que les deux faces d’une même médaille, Marx le riche boursicoteur adepte du droit de cuissage, Engels le patron d’usine finançant « le socialisme » avec l’argent gagné en exploitant les ouvriers, Lénine le propriétaire terrien spoliateur de paysans… La sarabande infernale des Lénine, Rothschild, Marx, Rockefeller, Trotsky, Morgan ramène toujours l’oiseau dans le même nid (voir nos articles sur la question dans Le Libre Arverne n°61 et n°64 notamment…). Deux bras, un cerveau. Le banquier « américain » Rosenberg communie toujours à l’unisson de son frère le commissaire politique «soviétique » Rosenberg. Les chemins semblent différents mais le but est le même. In nomine protocolis…

Quelle est l’idéologie de Sarközy ? Ni droite, ni gauche : mondialiste apatride. Enfin, pas si apatride que cela, plutôt du genre tenant du peuple élu, de la race supérieure… C’est le monde des soi-disant « néo-conservateurs » américains qui pullulent dans l’entourage de Bush, symbolisé par Wolfowitz, qui, comme j’ai été le premier à le révéler en France avant de me faire piller comme d’habitude (pillé par Kahn, par Zemmour, par Finkelkraut… il y a des atavismes caricaturaux !), est de culture politique trotskiste et anti-chrétienne. Nous développerons dans l’éditorial du n°147 comment le gouvernement du luciférien Bush et sa clique talmudique va mener une guerre d’extermination totale contre les chrétiens, essentiellement les catholiques, in nomine protocolis. Mais déjà, nous pouvons évoquer les grandes lignes de ce plan tel que l’a dévoilé le sioniste repenti Pat Robertson, auquel nous préférons l’autre Pat, Buchanan. Robertson n’est pas de notre chapelle, mais il dit parfois des choses fort sensées : « Certaines lois du Congrès, signées par le président des Etats-Unis, sont soutenus par toute la puissance du FBI et du département de la Justice. Le moment est venu où, en Amérique, le gouvernement fédéral partira à la chasse aux chrétiens et les traînera en justice parce qu’ils osent protester contre les massacres des enfants à naître, contre le soutien gouvernemental aux pratiques homosexuelles. Au lieu que ce soient ceux qui trangressent la loi de Dieu qui sont jugés comme des criminels, ce sont ceux qui la suivent et la soutiennent qui sont combattus comme des ennemis de l’Etat ». Les mentors américains du sieur Sarközy veulent continuer leur politique d’extermination de la résistance goy en appliquant sous le nom de « libéralisme » aux Etats-Unis ce qui a été appliqué sous le nom de « bolchevisme » en Russie, comme nous l’étudierons plus en détail dans le 147. Et le tout réalisé au nom du nouvel avatar de l’éternel serpent, le mondialisme ploutocratique, né des amours tératogènes de Marx et Rothschild.

Sarközy et ses amis ont été à l’origine du sinistre rapport Ruffin (voir notre éditorial dans le n°109) qui va transformer la France en dictature soviétique, faisant de chaque écrivain non-conformiste un criminel par la pensée, comme le prophétisait Orwell qui, de par ses opinions révisionnistes, serait aujourd’hui l’une des premières victimes de cette dictature en compagnie du premier de ces nouveaux martyrs, Ernst Zündel. N’oublions pas que le père politique des « néo-conservateurs » est Leo Strauss, disciple de « l’humaniste juif » Maïmonide (dont nous avons révélé dans Le Libre Arverne n°104 le vrai visage : partisan de l’extermination des chrétiens), et partisan de la thèse du « surhomme juif », être supérieur divin ne respectant ni bien, ni mal et placé au-dessus du goy, renvoyé à sa condition talmudique de « semence d’animal ». Sarközy est l’un des leurs, c’est leur modèle de société qu’il préconise : haine anti-nationale et anti-chrétienne, affiliation à Eretz Israël, sur lesquels certains nazis d’origine ou de culture judaïsante avaient fantasmé en prônant sa version goy avec la Grossdeutschland, destruction de l’économie traditionnelle au profit de cartels et de trusts dirigés par les frères de sang ou de synthèse et donc, plus d’immigration pour détruire les acquis sociaux, plus de cosmopolitisme pour supprimer toute révolte populaire, plus de répression contre les identitaires pour empêcher toute contestation de la grande technocratie fabienne universelle. On en veut pour preuve non pas les paroles, mais les actes du quasi-sosie du maréchal des Logis chef Ludovic Cruchot (interprété par Louis de Funès dans la célèbre série des « gendarmes »).

Quand Sarközy écrit des biographies, qui sont ses héros ? Jéroboam Rothschild (Georges Mendel ad usum goïm), planqué de la guerre de 14-18 avide en 1939 de faire couler une nouvelle fois à flots le sang goy, homme de gauche employé par Clemenceau pour solder une facture à son papa tailleur et fusible idéal (le vieux tigre radical lançant, cynique et méprisant : « Quand Clemenceau pète, c’est Mendel qui pue »), ministre des PTT inventeur des écoutes téléphonique et démissionné sous les huées de ses fonctionnaires, faux normalien, faux universitaire, assassin en 1940 d’adversaires politiques qui conclu une vie méprisable par une fin l’étant tout autant : abattu à la sauvette par trois « justiciers » auto-proclamés voulant venger Philippe Henriot… Quand Sarközy choisit un journal pour donner en exclusivité son plan de ministre des Finances en mai 2004, il choisit le quotidien Le Monde, dirigé par le trotskiste Plenel et financé par Guinzburg des B’naï B’rith. Quand en juin 2004 il choisit deux ministres européens pour une motion commune sur l’économie, il prend les socialistes Gordon Brown (Grande-Bretagne) et Hans Eichel (Allemagne). Quand Sarközy organise une petite fête chez lui le 5 avril 2004, qui sont ses amis présents ? Une part importantes des anciens staliniens et maoïstes juifs continuant la révolution par un autre chemin (Adler, Finkelkraut, Glucksman), leurs cautions goïm fanatiquement pro-israélienne, suivant leur route en portant les bagages (Sollers, Bruckner – encore que la goïtude de ce dernier soit sujette à « Lévy-caution »), leur frères de sang de « la presse de droite » (Slama)… Quand Sarközy travaille sur l’insécurité, sur qui se repose-t-il ? L’ancien gourou de la secte anti-chrétienne du Grand Orient Alain Bauer (le roi du flicage par vidéo pour le compte des mairies socialistes), filiale des Illuminati, cette organisation talmudique fondée par Weishaupt, financées par plusieurs milliardaires apatrides et dont les 5e et 6e chefs furent respectivement Lénine et Trotsky. Quand il s’épanche dans un livre d’entretien, Au bout de la passion, l’équilibre, à qui confie-t-il le soin de l’interviewer ? A l’animateur vedette de la chaîne de gauche Canal Plus Michel Denisot, qui n’a jamais caché son statut d’électeur d’extrême gauche, chaîne dont il invita le patron, le communiste Pierre Lescure, pour ses quarante ans… Voilà qui est Sarközy.

La France de Sarközy, c’est Shylock roi, c’est la France à l’encan, c’est une France qui n’est plus notre France, qui n’est plus la France, qui n’est plus que leur France, avec ses lois, ses dogmes, ses protocoles… Nous en voulons pour preuve la déclaration de Sarközy le 21 octobre 2003, quand il déclarait : « Quand un Juif est injurié, toute la communauté nationale est injuriée ». Quand un simple Français l’est, personne n’est injurié comme nous le verrons plus bas… Le 12 mai 2003, il recevait le prix Simon Wiesenthal (du nom du célèbre mythomane chasseur de fantômes) attribué par la secte raciste des B’naï B’rith et par la sinistre Anti-Defamation League, ayant eu des ennuis avec le FBI pour sa manie de ficher et d’espionner illégalement les citoyens américains en utilisant des policiers juifs infiltrés et qui décora Chirac le 16 février 2000 pour sa « lutte contre l’antisémitisme ». A noter que lors du protocole du colloque Dieu a-t-il besoin de la République ?, il fit passer le Grand Rabbin avant l’évêque. Cela veut tout dire. Devant ces Trotsky, on se demande ce que font les Staline : on est prêts à se cotiser pour l’achat des piolets…

Quelle France nous réserve Sarközy ? C’est la France de la justice de race. Pour imposer leur loi, Sarközy et les siens discriminent ouvertement la population autochtone de ce pays. Le 10 juillet, lors de l’Université d’été du Parti Radical, il évoqua une fois encore sa marotte de la « discrimination positive ». L’idée, nous l’avons déjà dis dans ce journal, vient de Yazid Sabeg qui l’a évoqué pour la première fois officiellement le 24 novembre 2004. Elle vise a accorder des privilèges à ses protégés en prenant pour prétexte les prétendues « discriminations » dont ils seraient victimes et qui ne se fondent sur aucune réalité concrète. Sarközy évoqua également la sinistre loi de 1905 en des termes assez intéressants. Pour lui, elle doit être assouplie pour l’intérêt des musulmans car désormais, il y a 5 millions de musulmans en France (en réalité, 7 ou 8 millions). Preuve supplémentaire que cette loi visait à détruire la religion catholique et elle seule. Le catholique a du faire toutes les concessions, le juif et le musulman, eux, n’ont que des avantages, enfants chéris de la République. D’où la nécessité pour ce qui reste de catholiques dans ce pays (environ 1,2 million de personnes) d’avoir un état indépendant, loin des Républicains et du clergé collabo. Le lendemain, à Marseille, il évoquait la création d’une «mission sur les besoins de la France en immigrés » qui rendra ses conclusions en mars 2006 visant à faire venir en France encore plus d’étudiants étrangers alors que le marche de l’emploi est déjà engorgée par trop d’étudiants, nécessitant une réforme totale de l’éducation nationale.

Comme le signalait à juste titre le Front National : « On peut penser que cela ne fera qu’empirer les choses, en entraînant des conflits au sein des entreprises qui n’avaient pas besoin de cela sans la situation économique actuelle. Ensuite, cela fera des « discriminés positivement », des gens suspectés d’incompétence et décrétés inférieurs par l’Etat au seul critère de leur faciès, et en faisant des « discriminés négativement » des gens révoltés à juste titre par cette injustice ». A nous de leur faire comprendre que leur ennemi n’est pas le pauvre type qui leur vole leur travail mais la République et la démocratie qui imposent cet état de fait. Plus loin, le FN déclare, toujours à juste titre : « Lorsque Sarközy et l’UMPS dénoncent le « racisme » responsable de la « discrimination » actuelle, cela est l’aveu que les critères utilisés pour compenser cette tendance seront par conséquent, eux aussi racistes ». Et le parti à la flamme de conclure : « des Français de souche sont, chez eux, chassés du marché du travail pour les remplacer de force par des immigrés provenant d’une « minorité visible », et nos racine chrétiennes ont remplacées petit à petit par une civilisation musulmane, cela par volonté d’Etat ». Analyse pertinente, à laquelle nous souscrivons ô combien. Quel dommage que le Front National ait raté le coche en refusant de devenir le parti communautariste que le peuple attendait et qu’il a préféré financer avec les mânes de l’état des permanents plutôt que de se lancer dans une politique culturelle audacieuse qui lui aurait rendu bien des services lors de l’entre-deux tours. Ah ! S’ils avaient lu Gramsci à Saint-Cloud… Car l’heure est grave : le lobby allogène a ainsi lancé une nouvelle provocation anti-gauloise : « les indigènes de la République », dénonçant les discriminations dont prétendent être victimes les « fils et filles de colonisés et d’immigrés ». C’est-à-dire des gens qui, après nous avoir chassés de leur pays, ont l’impudence de vouloir nous prendre le nôtre. Car les indigènes, les vrais indigènes de la France, ce sont les Gaulois de race blanche et de culture chrétienne. Le premier nom du Parti Français Chrétiens était d’ailleurs le Parti des Français Indigènes. Les mercenaires de la République savent être reconnaissants et considèrent celle-ci comme leur mère et comme les vrais propriétaires du sol. Il n’y a plus aucun mot pour désigner la population primitive de ce qui a été notre pays, preuve qu’elle n’y a plus sa place : Français ne veut plus rien dire, Blanc est interdit légalement, Indigène a été volé, Gaulois est devenu une insulte raciste… Il ne leur reste plus rien. Je parle à la troisième personne car cela ne me concerne plus. Je ne suis plus Français au sens actuel du mot. Ich bin ein Tradilander !

Cette volonté régimiste de favoriser les allogènes n’est pas nouvelle. Elle se constate depuis toujours. Nous en parlerons en détail dans le prochain numéro. Nous allons nous contenter pour le moment d’exemples récents impliquant le gouvernement actuel en général et Sarközy en particulier. Il suffit de regarder la différence des peines et l’opportunité ou non des poursuites du Parquet dans les cas de racisme. Pour défendre ses protégés, la justice républicaine de Sarközy et de ses amis n’hésitent pas à créer un droit spéciaux pour eux. Nous avons vu à de nombreuses reprises dans nos livres et journaux que, pour éviter de les condamner, la justice n’avait pas hésité à déclaré « irresponsables » des Maghrébins meurtriers ou ayant profané des cimetières chrétiens (ils deviennent bien sûr totalement responsables quand leurs victimes sont juives…). Le groupe allogène Sniper peut inciter au meurtre dans sa chanson La France, la juge Véronique Berthiau-Jézéquel (de Rouen) déclare que « l’élément matériel d’une provocation non suivie d’effet était établie » mais qu’un Blanc s’avise de faire de même et là, c’est la répression : un jeune homme de 21 ans a ainsi été condamné à six mois de prison avec sursis et à 3.800 euros de rançon a versé aux associations anti-françaises (SOS-Racisme, MRAP, ACPEA, LDH) pour avoir diffuser sur Internet les chansons «d’un groupe néo-nazi » (pas de nom donné, et pour cause, il n’y a pas de groupe musicaux néo-nazis depuis au moins 15 ans), probablement les parodies du groupe Suprême MRAP dont nous avions parlé dans Le Libre Arverne n°4, provocation qui n’a pas été plus suivie d’effet que celles de Sniper. En matière d’insultes raciales, mêmes justifications : dans la bouche d’un Maghrébin, le terme « enculé de ta race » n’est pas raciste car elle serait « commune » chez ces gens là, «exprimant généralement un violent dépit mêlé d’une incoercible colère ». Acquitté donc le sieur Omar Hatem, commerçant dans le XVIIIe arrondissement, qui a la chance d’être de la bonne ethnie. Confirmation supplémentaire que n’existent aux yeux de la justice de l’UMPS que trois sortes de racismes : Blancs contre Noirs et Arabes ; Noirs et Arabes contre Juifs ; Blancs contre Juifs. Le Blanc étant une « race inférieure » n’ayant le droit ni à sa dignité, ni au droit à la révolte. Quoi que ce dernier droit ne s’accorde pas : il se prend ! Avec Sarközy au pouvoir, ce genre de choses ira en s’accroissant. On assistera à une nouvelle hiérarchie raciale à la babylonienne, avec « les hommes » (les Juifs), « les mesquins » (les Maghrébins et les Noirs) et les « esclaves » (la majorité des Blancs). Plus une quatrième classe plus indienne, « les intouchables » (boucs émissaires du régime : vrais catholiques, historiens dissidents, opposants au régime).

Quand un concert allogène est interdit, comme celui du Jamaïcain Capleton, ce n’est pas parce qu’il prône la violence contre les Blancs mais contre les homos, autre catégorie bénéficiant d’avantages judiciaires. Mais peut-être qu’après tout la République nous considère comme la race supérieure, comme une mère qui ne laisserait rien passer à ses enfants plus doués et plus intelligents mais ferait preuve de mensuétude pour ses enfants plus limités (« Tu sais, ce n’est pas de la faute de ton frère, il n’est pas responsable, tu dois tout lui céder car il est trop con pour réussir seul et se défendre seul… »). Pour la République, le surhomme Nietzschéen existe : il est Blanc, chrétien, de droite, hétérosexuel ayant fondé une famille et de profession libérale et artisanale. Vu sous cet angle, dans la grande course de Formule 1 de la vie, on s’entend dire : « Non Monsieur Schumacher, vous êtes trop fort. Laissez la Ferrari aux mauvais pilotes et prenez la Minardi ». Comme dit « l’humoriste » Jean-Marie Bigeard qui jette quelques pièces d’intelligence dans un égout de grossièretés : « Si les Noirs gagnent au 100 mètres, ce n’est pas parce qu’ils sont les plus forts, c’est parce que les Blancs les laissent gagner pour ne pas être traités de racistes… ». Blague à part, qu’on ne vienne pas nous parler « d’égalité des hommes » : soit on nous discrimine parce qu’on est les meilleurs et dans ce cas, les racistes ont raison et les races sont inégales ; soit on nous discrimine par délit de sale gueule et dans ce cas, le régime ne tient pas compte de son propre principe d’égalité et d’antiracisme, montrant toute l’hypocrisie de ce dernier.

Nous avons abondamment parlé dans ces colonnes du martyr de notre petite Jeanne-Marie (cf. Libre Arverne n° 88, 90, 92, 95, 100, 105 et 109). Dans son numéro du 1er juillet, nos confrères de Rivarol révèlent une information capitale qui éclaire cette affaire d’un jour nouveau. Nous avions été les premiers à soutenir l’hypothèse que Pierre Bodein était en quelque sorte en « mission commandée » car le fait que les trois victimes aient un profil similaire ne peut pas être une coïncidence, même si l’Alsace est un bastion de droite : trois victimes sur trois ayant des parents proches ou membre du Front National ; trois victimes sur trois catholiques pratiquantes dont une au moins traditionaliste, la probabilité statistique est trop élevée pour être fortuite. Bodein était, nous nous en doutions, probablement « en mission ». A l’époque, j’avais demandé haut et fort le nom de celui qui l’avait fait libérer. Maintenant nous le savons. Et comme disait le camarade Pikov dans Twist again à Moscou : « Ça se confirme… ». Nous avions démontré que Jeanne-Marie (et probablement Hedwige et Julie) avait été victime d’un rituel de sorcellerie gitane, un sacrifice humain, assez proche de la kabbale talmudique et visant à lever la malédiction pesant sur le clan avec des sacrifices plaisant au Prince de ce monde. Or, qui est le juge qui a libéré Bodein ? Un certain Alain Hahn, patronyme, ô quelle surprise, on ne peut plus juif et qui est défendu, ô toujours surprenant, par le très gauchisant et sémite Syndicat de la Magistrature. Comme disait mon vieux maître Coston : « les coïncidences, ça n’existe pas ». Pourquoi le sieur Hahn s’est retrouvé au centre de l’actualité ? Parce qu’il a aussi fait libérer Patrick Gateau, condamné à perpétuité pour viol et meurtre. Détail, Hahn est juge à Colmar, dont dépend la prison d’Enseisheim, bien connue de nos lecteurs puisque elle est celle où fut incarcéré Michel Lajoye avant son transfert (en attendant une éventuelle libération conditionnelle en 2006 s’il peut justifier d’un emploi et d’un logement, affaire à surveiller…). Lui aussi a été condamné à perpétuité alors qu’il n’a ni tué, ni blessé. Mais c’est Gateau qui a été libéré. Une fois dehors, ce dernier va massacrer Nelly Crémel, femme d’un officier de police après avoir paradé à la télévision chez Laurent Ruquier comme l’avait fait avant lui Patrick Henry (dans une autre émission), meurtrier d’enfant condamné puis libéré avant de retourner en prison. Gateau et Bodein ne sont pas des cas isolés : sans remonter jusqu’aux serial killers racistes Thierry Paulin et Jean-Thierry Mathurin, coqueluches de la nomenclatura bien connus de la police (Paulin avait été relâché 4 fois pour divers agressions et n’avais jamais fait la peine de prison pour laquelle il avait été condamné en 1983…), un violeur libéré il y a quatre mois a immédiatement récidivé en s’en prenant le 20 juin a une collégienne de 13 ans qu’il avait tenté d’enlever à Roquebrune pour la violer.

A noter d’ailleurs les habituelles campagnes de falsification de l’extrême gauche et de sa presse. Dans son édition du 22 juin, Le Monde nous présente Sarközy comme un home qui « droitise son discours pour attirer l’électorat d’extrême droite ». Or, c’est exactement le contraire… Ce n’est pas à n’importe quel moment qu’il évoqua sa volonté de « nettoyer la Cité des 4000 », mais juste après la mort malencontreuse d’un jeune enfant maghrébin, Sidi Ahmed Hammache, suite à un règlement de compte tribal. Qu’un « de souche » meurt de la délinquance, cela ne concerne en rien Sarközy, mais qu’un jeune musulman périsse et immédiatement, le levantin intervient, parade. Ce message, combiné aux harangues du gouvernement sur « la lutte contre le racisme » est clair et montre ses préférences : la délinquance et le racisme ne sont odieux que lorsque les demi-frères en Abraham en sont les victimes. Les sous-hommes japhétistes peuvent crever en silence. Doivent crever en silence d’ailleurs, si on en juge la répression féroce contre tout ce qui ressemble à un mouvement identitaire autochtone (voir la récente dissolution d’Elsass Korps, qui n’avait aucun acte criminel à son passif, alors que les milices d’extrême gauche genre SCALP ou même les milices syndicales de la CGT et de la CNT, les milices d’invertis comme Act Up ! (à noter que Sarközy ne s’est pas déplacé lors de leur agression anti-catholique du 5 juin à Notre-Dame, n’évoquant le fait que devant les 1800 nouveaux membres de son parti le 18 juin, mais sans suivre sa propagande hypocrite d’effet…) ou les milices juives comme le Betar paradent et agressent en toute impunité). Le 9 juin, Sarközy faisant monter en ligne ses protégés mauresques lors de la Convention de l’UMP sur l’immigration, au grand déplaisir de la base. Le souhait des pachas ? Leur part dans le contrôle des médiats au fait qu’ils seraient une « minorité visible ». Un militant UMP rétorqua que lui aussi était membre d’une « minorité visible » puisque blond aux yeux bleus. « Oui, mais vous n’êtes pas l’objet de contrôles de police intempestifs ». La récente actualité montre que ceux qui posent des bombes à Londres, à Bali, en Egypte, en Israël, à Madrid, à Moscou font hélas partie d’une « minorité visible » qui n’est pas blonde aux yeux bleus et que ce ne sont pas ces derniers qui occupent 60 % des places de prisons pour officiellement moins de 10 % de la population. Les pachas voulurent également régulariser une partie des clandestins (leur 5e colonne), ce qui provoqua les huées de la base. Il faut dire que c’est Abderrahmane Dahmane, secrétaire national du parti majoritaire, qui l’avait proposé. Cela serait mieux passé si Sarközy en avait été le père. Aux discriminations raciales et religieuses s’ajoutent aussi les discriminations politiques, faisant de 18 % des Français des exclus intégraux sur la terre de leurs ancêtres, et ce en total violation de l’article 11 de leur prétendue « Déclaration des Droits de l’Homme ». Nous verrons en quoi dans le prochain numéro ainsi que les solutions à apporter. La priorité politique du moment, c’est la neutralisation impérative de « Sartrotsky »…

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Révolution nationale (Editorial du Libre Arverne n°110 - 01/12/2004)


Comme dit la chanson : « Les commandos partent pour l’aventure… ». Nous avions projeté avec quelques jeunes de notre entourage de manifester de manière visible notre opposition à la campagne d’affiche des invertis de Pink TV et de leur prosélytisme communautariste. Lors du check-point du dimanche midi, après la messe, nous étions censés être une dizaine pour l’opération. Or, quand vint le comptage des effectifs le mercredi soir, nous étions tout simplement deux au rapport : la mésange et votre serviteur. Comme rien ne pouvait nous arrêter dans notre tâche, nous y allâmes quand même. Haut moment comique dans la fabrication des projectiles, des œufs vidés de leur contenu et remplis de peinture noire. Le problème, c’est que si le premier pot s’avéra bon, le second, raflé dans quelque réserve ancestrale de bonne-maman s’avéra être de la peinture à l’huile qui ne pouvait s’enlever que par du white-spirit. Notre piafou a mis plus de deux heures à nettoyer sa baignoire… Nous avions fait le recensement exhaustif des emplacements de ces affiches tout ça pour constater avec effroi qu’elles avaient toutes disparues à l’exception de deux d’entre elles ! L’organisation semblait parfaite sur le papier, elle a péché aux entournures lors de la réalisation. Dans la société d’Internet, tant que l’on reste dans le virtuel, tout le monde est volontaire, mais comme dans l’Evangile (Luc XIV, 17-20), quand le roi appelle au banquet, à l'heure du souper, il envoya son serviteur dire aux conviés : « Venez, car tout est déjà prêt. Mais tous unanimement se mirent à s'excuser. Le premier lui dit : J'ai acheté un champ, et je suis obligé d'aller le voir ; excuse-moi, je te prie. Un autre dit : J'ai acheté cinq paires de bœufs, et je vais les essayer ; excuse-moi, je te prie. Un autre dit : Je viens de me marier, et c'est pourquoi je ne puis aller ». Il y a un parallèle évident à faire avec la situation présente, quand, à l’heure de la mobilisation des troupes, l’un argua un travail universitaire, l’autre une peur pour sa situation en cas de garde à vue, le troisième un veto paternel…

Lors de sa conférence à Gex le 19 novembre, Vincent Reynouard lança une diatribe des plus justifiées contre l’immobilisme. Charles Péguy dénonçait déjà en son temps ces tièdes que Dieu vomit en disant : « Ils ont les mains pures mais ils n’ont pas de mains… ». Il est très facile, disait à juste titre notre éminent confrère, de mettre sur le dos d’un complot juif, d’un complot maçon ou dieu sait quoi notre propre paresse. Comme disait notre chef d’état-major dans la marine quand il trouvait qu’on s’encroûtait dans la routine : « ça ronronne ». Qu’il avait vu juste ! Il va de soi qu’un certain découragement a frappé de plein fouet nos milieux avec l’état de crise endémique du Front National et les remous internes à la Fraternité Saint Pie X , sans parler de la répression qui frappe ceux d’entre nous qui agissent, que ce soient Vincent Reynouard, Paul-Emmanuel Thore voire Bruno Gollnisch. On nous parle, bien sûr, de respectabilité. Ah, la sacro-sainte respectabilité, excuse parfaite du petit-bourgeois peureux et camouflant sa trouille derrière le vernis pharisien de la prudence. Ne pas faire de vague, se laisser pousser par le courant. Non pas éclabousser tout sur son passage comme le vif cachalot fendant l’onde bleue tel un Moïse cétacé mais dériver sans réaction comme le poisson crevé le ventre à l’air qui va là où on lui dit d’aller car sa tête pourrie n’est plus en état de réfléchir. A l’heure de consulter le grand livre de la Vie, nous pourrons dire, moi et quelques autres : « Oui Seigneur, j’ai péché. Oui Seigneur, j’ai fait des erreurs tragiques qui ont parfois coûté cher et je m’en repens. Oui Seigneur j’implore votre pardon, fils prodigue que je suis ». Mais ce jour-là, Dies Irae, la Voix Céleste dira je l’espère : « Tu as beaucoup péché mais tu as beaucoup aimé en agissant ». Et, pour faire une comparaison sportive, que nos actions pro Deo gratias nous permettent la qualification pour les Célestes Play-Off, fusse par un panier de raccroc dans la dernière seconde de l’extra time…

Je vomis par dessus tout cette soi-disant respectabilité bourgeoise, la peur paralysante du « qu’en dira-t-on » et du « ça ne se fait pas ». Notre Seigneur Jésus-Christ a prêché et a fini crucifié entre deux bandits de grand chemin. La croix, c’était le supplice des gueux, des esclaves révoltés, des gens privés de toute place dans la société. De quoi avez-vous peur ? Que peut-il y avoir de pire que cette mort aussi douloureuse physiquement qu’humiliante moralement ? Comme dit la chanson : « Que nous font insultes et prison, un jour viendra où les traîtres paieront ». L’histoire montre qu’en période de persécution, que vous agissiez ou que vous n’agissiez pas, l’ennemi vous tue quand même. Comme dit le proverbe des patriotes américains «I prefere dying on my feet than living on my knees» (je préfère mourir debout que vivre à genoux). Deux exemples de l’histoire récente : lors de la fameuse affaire des Fiches que nous avons évoquée il y a 15 jours, l’apathie a frappé les officiers catholiques opprimés. Certains des exclus étaient pourtant très aimés de leurs soldats, certains régiments étaient d’ailleurs entièrement acquis à leur cause. Ils avaient suffisamment de force pour mettre à bas la République mais se sont contentés de geindre. Il y eut Guyot de Villeneuve, ils l’assassinèrent. Il y eut Syveton. Il connut le même sort. Mais si 1000, 2000, 10.000 Guyot avaient pris les armes, croyez-vous que la canaille aurait tenu tête longtemps ? Que penser de la solidité devant l’émeute d’un homme qui se laisse gifler en pleine Chambre des Députés et qu’un élu du Gers s’autorise à traiter à haute voix de vieux ratapoil bonapartiste ? Mais voilà, prendre les armes, et on devenait des factieux, des rebelles, des desperados comme les Chouans et les Vendéens de 1793… Cela aurait pu ternir l’image de marque dans les salons mondains de la marquise de la Perruche dont l’estime du gendre du beau-frère du cousin nous est infiniment précieuse…
Les officiers de 1905 n’ont pas lu Audiard, avec la bonne excuse que ce dernier est né en 1920. Mais si Audiard les avait connus, il leur aurait dit dans son langage populaire : « bandes de caves ! ». Ils n’ont pas réagi, croyant à la bonne parole de la catin qui change d’amant tous les sept ans. Résultats : non seulement ils n’ont retrouvé leurs grades mérités qu’en 1914 pour les officiers supérieurs, mais en plus, ceux d’entre eux qui chassés de l’armée comme officier avant 1905 et ré-engagés comme soldats en 1914 ont été délibérément sacrifiés dans des offensives criminelles avant qu’on leur fasse une nouvelle fois comprendre en 1919 que la taylorisation à la française impliquait que les catholiques aillent mourir dans les tranchées pendant que les libre-penseurs se gardaient les bonnes places à l’arrière… Résultat de la passivité catholique : passez muscade, requiem in pacem, les chrysanthèmes ne sont pas déductibles des impôts… Même chose en 1944. Que l’on ait été milicien ou attentiste de droite, le résultat fut le même dans des régions entières. Il n’y avait alors qu’un seul crime : avoir été désigné comme ennemi du peuple par les staliniens. Mourir pour mourir, autant avoir fait son travail. Milicien en août 1944, c’était plutôt lourd à porter sur la carte de visite. Certain, je pense au malheureux Descarpentrie, subirent avec leur épouse des supplices faisant passer les interrogatoires de la Gestapo pour une réception chez la comtesse. Mais ce couple débité vivant à la hache par les hommes du communiste Giboulet en Haute-Saône, le comte de Lorgeril qui succomba après 50 jours d’agonie après que les FTP l’aient plongé dans une baignoire d’essence enflammé, la jeune Françoise Armagnac fusillée dans sa robe de mariée le jour de ses noces, cette mère et cette fille qui durent creuser leur tombe, les yeux crevés, n’avaient eu aucune activité pendant la guerre. Et on ne parle pas de ceux qui, résistants de droite ou même non-staliniens de gauche, furent liquidés par les maquisards. Alors quitte à mourir, autant avoir été jusqu’au bout de ses idées, pour ne pas avoir sur son lit de souffrance le regret de Cyrano de Bergerac : « assassiné dans le dos, par un laquais, à coup de bûche. Bravo, j’aurai tout raté, même ma mort ! » Quitte à se faire trouer la peau au nom de sa foi, je préfère le faire faux en main comme un Vendéen à Galerne plutôt que d’être décapité par le sabre d’un Bleu en implorant une pitié aussi probable qu’un triomphe du Liechtenstein en coupe du monde de football ; quitte à mourir en 1945, je préfère l’être en uniforme de la Charlemagne ou de la Milice en hurlant « Vive la France ! A bas De Gaulle ! » que de finir dans un charnier une balle dans la nuque après avoir vu mourir sous mes yeux mes proches parce que j’estimais que mon inaction valait protection. Le seul fait que vous suiviez une autre route qu’eux fait de vous un coupable. Vincent comparait les petits bourgeois de notre société à Michelle Martin, la femme de Dutroux, qui par peur ferma les yeux sur les crimes de son mari. Nous en reparlerons la semaine prochaine.

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