Sunday, February 18, 2007

Casher ce sapin qu'ils ne veulent pas voir... (Editorial du Libre Arverne n°226 - 15/02/2007)

(Légende : arbre de Noël à Toronto. Profitez-en tant qu'ils ne sont pas tous interdits...)

Les sapins de Noël seront-ils interdits parce qu’ils dérangent un petit peuple sûr de lui et dominateur ? C’est ce que nous sommes en droit de penser depuis quelques temps, devant les multiplications des offensives « anti-sapinesques » en Amérique du Nord. Comme la vieille Europe est tellement à court d’imagination qu’elle se croit obligée d’importer les pires travers du Nouveau Monde, il n’est pas impossible qu’elle se sente obligée de le suivre sur ce terrain. Et elle le fera, l’affaire de la « guerre contre les sapins de Noël » menées par des musulmans qui, occupant le vide laissé par la décadence occidentale, imposent de plus en plus la loi du nombre. Notons qu’à l’époque, dans de nombreux cas, le corps enseignant avait pris fait et cause pour ceux qui voulaient supprimer ces arbres jugés « trop chrétiens ».

Tout commence le 16 décembre au Canada. Un arbre de Noël ornait les locaux d’un tribunal provincial, sans rien demander à personne, comme ces ancêtres conifères l’avaient fait avant lui. Ce sapin était un symbole, le socle de notre civilisation. C’est l’arbre christique, l’osmose naturelle, végétale entre le sol invictus païen, que les fils de Japhet adoraient sans savoir ce qu’il représentait vraiment et dont le symbole aryen venu de l’Inde antique est la roue solaire, que dans le langage des anciens on appelait svastika, et le soleil invaincu chrétien, Jésus-Christ, Dieu fait homme. Mais le sapin est plus que cela, c’est non seulement un arbre éternellement vert, symbole d’éternité et donc arbre de Dieu, c’est également un symbole ethnique. Le sapin pousse dans nos contrées boréales, il est le roi des forêts de France, le kaiser des forêts germaniques, le jarl des forêts scandinaves, le tsar des forêts russes, le chief des forêts nord-américaines… C’est l’arbre totémique des fils de Japhet et la sève qui coule dans ses branches est comme le sang qui coule dans nos veines. Roi des forêts, le sapin n’est pas le roi du désert ou roi de la savane. Derrière ce sapin illuminé, tout un peuple, toute une race, toute une civilisation se reconnaissait. Le 16 décembre, le tribunal de Toronto exigeait l’expulsion séance tenante du sieur Tannenbaum, profession : arbre de Noël. Crime commis ? Donner aux non-chrétiens le sentiment de ne pas faire partie de l’institution. La juge responsable s’appelle Marion Cohen. Nous rappelons à cette dame que Tannenbaum n’est en rien un patronyme sépharade et que les Tannenbaum, quand ils sont du peuple élu, sont aussi ashkénazes qu’elle ! Il porte même souvent l’étoile jaune. Même si de son bouillon de culture de Toronto, la Judapo a réussi à gangréner tout le Canada, il ne faut pas croire que ces ténèbres obscurantistes se soient arrêtées au pays des caribous. Elles ont franchi le 49e parallèle et la nuit talmudique s’est abattue sur l’état de Washington. Cet état de la côte du Pacifique a deux de ses cités immortalisées par la culture populaire : Seattle, où se déroule l’action du film Wargames, un film à succès des années 80 et Tacoma, dont le port a été chanté par tous les marins de France (« Parés à virer, Les gars, faudrait haler. On se reposera quand on arrivera dans le port de Tacoma »). Les deux villes ont en commun un aéroport qui, chaque année, était décoré de 9 arbres de Noël. Or, cette année, ils ont été retirés, ordre de rabbi Elazar Bogolmilsky qui avait exigé la présence d’un chandelier à sept branches. Un peu comme si on demandait le Martin Luther King day de mettre des drapeaux du Dixieland. Comme cela risquait de poser des problèmes, les sapins ont été supprimés.

Dans son éditorial d’Actualité Juive du dernier numéro de décembre 2003, Serge Benattar partait déjà en croisade contre les sapins de Noël, dans un article au titre évocateur : Mon faux sapin, roi des foyers juifs. Dans cet article, on y voit exposer toute la haine juive pour le sapin, l’arbre symbolisant la civilisation honnie des « semences de bétail » que sont les goïm aux yeux de la loi mosaïque. Pour lui, le sapin de Noël est une menace de destruction du peuple juif, rien de moins. Hervé Ryssen avait raison : le plus puissant bathyscaphe n’arrivera jamais à atteindre le fond de leur paranoïa et de leur pathologie. Je cite ses propres termes : « Alors qu’à Hanoucca nous commémorons la victoire d’Israël sur une nation qui nous interdisait d’accomplir nos commandements, voilà qu’aujourd’hui nous nous approprions, sans qu’on nous l’impose, des pratiques qui nous sont complètement étrangères, sans protester pour autant sur celle que l’on veut nous restreindre. Vous me suivez. Laquelle des époques est la plus dangereuse ? J’ose à peine vous le dire au risque d’être taxé (NdE : vous notez qu’il utilise le mot financier « taxé » au lieu du terme « traité »… atavique obsession financière. Comme un fait exprès, levy signifie en anglais « impôt » ou « taxe ») de fanatique, mais les Maccabim, eux, au moins, connaissaient leurs ennemis. Il n’y a pas pire danger que de se croire en sécurité (NdE : ce qui démontre que les chefs juifs tiennent leur pouvoir du maintient de la masse juive dans la peur de l’autre, peur que l’on doit entretenir par des légendes abracadantesques dont le but est de terroriser, de faire croire à un grand complot antisémite international visant à exterminer les Juifs et qui réussira si ces derniers n’obéissent pas à ceux qui parlent en leur nom) ». Plus loin, il déclare : « Et pourtant, il est tout à fait normal pour certains d’entre nous, de plus en plus nombreux, juifs de France, de planter un sapin près de sa fenêtre. Quitte à faire un peu d’ombre à la Hanoukia, quitte à le décorer d’un petit Jésus dans sa crèche, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ». Voici encore une confirmation du conseil qu’Hervé Ryssen ou moi-même donnons aux jeunes chercheurs nationalistes : il faut éplucher en permanence tous les écrits de ces pharisiens des temps modernes pour voir qu’ils se gardent bien d’appliquer pour eux les joies du cosmopolitisme, du métissage, du brassage des cultures juste bon pour ces "chiens de goïm"… La dernière phrase vaut son pesant de cornichons Molossol : « Il est seulement à espérer qu’un jour, une vieille dame de la France profonde ne dise pas à son petit-fils dans la rue : « Tu vois ce monsieur, il a le nom d’un Juif, le faciès d’un Juif, la barbe d’un Juif, mais ce n’est plus un Juif ». Cette dernière envolée montre décidément la haine, une haine irrationnelle animée par la peur de l’autre, que les Juifs ont pour les sociétés chrétiennes traditionnelles dans lesquelles ils ont toujours refusé de s’intégrer et qu’ils ont cherché par tous les moyens à détruire. Mais que Monsieur Benattar se rassure, je me fiche de savoir si tel ou tel Juif mange de la bûche casher ou de la galette des rois casher ou des coquilles Saint-Jacques casher. Ça ne fait pas plus un juif en moins qu’un goy en plus. Un « juif qui n’est plus un juif », j’en connais et j’en admire : Israël Shamir, Roger Dommergue Polacco de Menasce, voire Alain Chabat aujourd’hui, les frères Lehmann dans le passé. Leurs habitudes alimentaires me sont inconnues et je juge leur connaissance comme superfétatoire. Ils ont donné d’autres preuves, autrement plus tangibles et convaincantes, de leur rupture avec le talmudisme tératogène.
Mais la chasse aux sapins n’est pas la seule manifestation de notre société à laïcité variable. Fin octobre, Nadia Eweida, une employée de la British Airways a été mise en congé sans solde par sa compagnie. Motif : elle portait autour du cou une croix de deux centimètres de large. La Grande-Bretagne est pourtant une nation où le communautarisme n’est pas un vain mot. Mais il faut croire que la christophobie est une valeur qui universellement partagée dans les sociétés où les coupeurs de sapins tiennent une place inversement proportionnelle à leur part dans la population. Quand Japhet est à la hausse, Sem est à la baisse et inversement. Note d’espoir : aux Etats-Unis, la sinistre chaîne de supermarchés de proximité Wal-Mart, qui a défrayé l’actualité pour le non-respect de la loi américaine en matière de droit du travail (embauche d’immigrés clandestins, pressions sur le personnel féminin), a décidé de renouer avec les fêtes de Noël. Depuis quelques années, ils avaient supprimé toute mention à Christmas pour ne garder que le terme générique « Fêtes ». S’en était suivie une baisse sensible des fréquentations telles que le géant de la distribution dut mettre genou à terre. Dans un monde où le matérialisme et le consumérisme règnent en maître, il est nécessaire de se créer des moyens de pression idoines. Bien sûr, les appels au boycott sont interdits en France alors qu’ils sont autorisés aux Etats-Unis, ce qui limite les possibilités d’action, mais l’organisation d’une association tradilandaise de consommateurs est tout à fait possible pour influer sur tel ou tel consortium qui pourrait être gêné par une « frappe au portefeuille ». On se souvient que vers 1995, la Ligue contre le Cancer avait sanctionné un de ses responsables qui avait « oublié » d’interviewer Jean-Marie Le Pen alors qu’il avait donné la parole aux candidats les plus minoritaires des présidentielles, ce qui avait entraîné certains donateurs membres ou électeurs du FN à signaler ouvertement à la direction l’arrêt immédiat de leurs dons. Il faut agir avec les armes qu’on a et si on ne peut pas inciter à ne plus acheter chez tel ou tel, on peut du moins leur signaler qu’on se passera désormais de leurs services. Il faudra prendre l’habitude de riposter coup pour coup et recourir nous aussi de manière systématique au «harcèlement démocratique ». Nous avons un avantage indéniable, nous sommes de plus en plus nombreux. Le monde étant ce qu’il est, l’homme étant ce qu’il est, le marketing étant ce qu’il est, tôt ou tard, le commerce ethnique tradilandais génèrera d’importants bénéfices. L’esprit aventureux qui le premier s’installera dans ce créneau aura une position dominante qui pourra s’avérer déterminante par la suite en matière de « légitimité ». La tradition étant la chose la mieux partagée à Tradiland, le premier arrivé sera celui qui l’inaugurera. Avec la légitimité de l’antériorité et tout ce qui en découlera

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