Thursday, November 23, 2006

Peuple du désert, peuple des forêts (Une des Lettres Fersanes n°71 - février 2007)

En novembre, la vente d’un tableau de Picasso, le buveur d’absinthe, (valeur : 40 millions de dollars) a été suspendue suite à la plainte d’un juif qui a prétendu que le tableau avait été « vendu à perte » par son aïeul en 1934. Quelques jours plus tard, c’est une œuvre d’Ernst Ludwig Kirchner, Scène de rue berlinoise (valeur : 48,5 millions de dollars) dont la vente a été suspendue pour le même motif et restituée à la petite-fille de son propriétaire juif présumé, Anita Halpin qui est, sans surprise, la responsable du parti communiste anglais. D’autres tableaux pourraient ainsi être « restitués » à leurs « propriétaires spoliés » à la condition expresse qu’ils soient Juifs. Les goïms spoliés par les Juifs dans les pays de l’Est ou en Palestine, eux, n’auront rien. Le Talmud ne dit-il pas que les biens d’un goy appartiennent au premier Juif qui s’en empare ? Voici ce qu’a dit à ce propos l’universitaire juive Shoshana Halper sur France Culture lors de l’émission Le Silence des Survivants du 3 août 2006 à 20 heures : « Je suis née en Tchécoslovaquie, mes parents étaient des survivants de la Shoah, après la guerre, ils ont déménagé dans la partie Nord de la Tchécoslovaquie dans la région des Sudètes, vous savez l’endroit d’où les Allemands ont été expulsés après la guerre et ce qui est intéressant, c’est qu’ils ont reçu cette grande maison avec un piano, ils y ont habité pendant un certain nombre d’années. En 49, les communistes sont arrivés au pouvoir [NDA : disons plutôt que la faction juive a été écartée du pouvoir], ils ont décidé alors de partir pour Israël pour l’Etat d’Israël (…). Il y avait beaucoup d’immigrés qui sont arrivés en ces années-là, 1949-1950. Mes parents sont allés en Palestine après la création d’Israël. Ils ont été mis dans un village arabe palestinien déserté et ils ont été logés dans une maison de gens qui ont été expulsés, dans une grande et belle maison arabe et ils y ont vécu pendant deux ans jusqu’au moment où leur maison, leur moshav, a été construite. Et ce village arabe a été rasé et détruit ». On en revient à cette malédiction du peuple-enfant que j’évoquais dans le numéro d’octobre dernier et qui trouve encore son illustration ici. Cela fait 60 ans qu’existe un état par les Juifs et pour les Juifs et cet état est un fiasco, ne survivant que par le racket de l’Allemagne, la mise en esclavage des Palestiniens et l’aide financière massive de la diaspora. A comparer avec la formidable réussite du Japon, de Taiwan et de la Corée du Sud (et ne parlons pas de Singapour…) tout autant dépourvus de ressources naturelles mais riche de l’intelligence industrieuse de tout un peuple. Ils ont échoué chaque fois qu’ils ont pris les commandes d’un état : échec en Andalousie, dans la Sublime Porte, en Hongrie, en Espagne. Ils ont réussi en la gérant à mettre en faillite la richissime Russie et arrivent à mettre l’opulente Amérique en quasi-banqueroute. Il est certes rassurant (surtout pour justifier son inaction, genre « ils sont trop forts » ) de voir dans ces faillites à répétition une volonté délibérée de mettre le goy sur la paille. Le peu de résultats obtenus par Israël malgré tout l’argent injecté apporte des éléments nouveaux. Et si tout simplement le « peuple immature » était du zircon ? De loin, cela ressemble à du diamant, cela en met plein la vue, mais en réalité, c’est du toc ! Ils avaient voulu rester dans l’histoire comme un « peuple élu », une « race supérieure » dont les talents immenses leur valaient la jalousie et la haine de « la semence de bétail » comme ils qualifient ceux qui ne sont pas des leurs. Ils y resteront comme un peuple éternel mendiant, réclamant sans cesse de l’argent qu’on leur aurait volé, des excuses pour les exactions dont ils auraient été victimes. Un peuple qui fait pitié faute de faire envie…

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L'arroseur arrosé (Editorial des Lettres Fersanes n°71 - février 2007)


L’un des ressorts du comique traditionnel est celui de la personne antipathique victime de son propre vice : Molière fit rire aux dépens de l’avaricieux Harpagon, vieux grigou dépouillé de ses 10.000 écus, lui le plus ladre des usuriers. Rien n’est plus réjouissant dans la tyrannie mentale dans laquelle nous vivons que de voir un « antiraciste » patenté se faire briser par les propres lois qu’il a appelées à voter. Délicieuse modernisation de l’arroseur arrosé. Alain Rey déclarait fièrement dans Le Nouvel Observateur du 24 juillet 1997 : « la langue a toujours été une terre d’accueil pour les mots immigrés. Aucune loi Debré ou Pasqua ne peut surveiller la circulation des mots ni le métissage linguistique. Les puristes de la langue ont aujourd’hui perdu la partie ». Neuf ans plus tard, le même individu est attaqué par le MRAP et le CRAN car la définition qu’il a donnée du colonialisme dans Le Petit Robert a déplu aux puissants du moment, qui ont exigé le retrait des 170.000 exemplaires le 5 septembre 2006. « Cette polémique ne rend pas service à ces personnes dont je partage les idées » déclare Rey dans Le Figaro du 8 septembre. Dans cet entretien, il annonce son intention de céder à la pression pour la prochaine édition du dictionnaire et d’y inclure une citation d’Aimé Césaire. Notons également qu’il déclare : « J’accorde à chacun le droit de faire son propre dictionnaire, de dire sa manière d’envisager les mots ». Ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd… Comme nous ne sommes pas plus bêtes que le CRAN ou le MRAP, demandons aussi des « corrections ». Elles nous seront bien sûr refusées, ce qui nous donnera l’occasion d’avoir NOTRE dictionnaire, base de NOTRE langue.

La Ripoublique des Lettres (Editorial des Lettres Fersanes n°72 - mars 2007)


Le Figaro Magazine dans son numéro du 28 octobre 2006 lança un gros pavé dans la mare en révélant ce que l’on se doutait depuis longtemps : la grande magouille des prix littéraires. Commentant le livre posthume de Jacques Brenner, mort en 2001, Sébastien Le Fol révèle que le monde de l’édition est plus régi par les règles de la mafia que par la bienséance qui sied aux gens de lettres. Trois jours plus tard, Le Figaro annonçait que Madeleine Chapsal était exclue du jury du prix Femina pour avoir écrit un livre sur le sujet. Le fait que la course aux honneurs littéraires soit totalement trafiquées ne nous surprend en rien. Comme il faut avoir été un ancien (?) collabo du communisme pour avoir le Prix Nobel de Littérature depuis quelques années, il faut faire partie du petit comité politiquement correct pour ne serait-ce qu’être édité. Les prix littéraires, qu’est-ce donc ? Ni plus ni moins que la version lettrée des élections, où les copains et les coquins s’auto-congratulent et s’auto-promeuvent, asinus asinum fricat. Plus un seul écrivain de notre courant de pensée n’a eu sa chance depuis 1984. Tout ceux qui sont encore publiés chez des « grands » le sont sur les acquis d’une notoriété passée. Une fois ceux-ci morts, il ne restera plus personne. Cette exclusion nous a donné un tissu culturel des plus dynamiques avec de nombreuses maisons d’édition. Et si nous osions aller plus loin ? Il y a certes le prix Renaissance mais il n’est pas spécifiquement tradilandais. Il y a le prix Daudet décerné par Radio Courtoisie. Mais il faut faire plus. D’autres prix littéraires et une contre-Académie Française puisque nous ne sommes plus Français. Je propose que sa présidence en soit confiée à Jean Raspail et que le doyen en soit François Brigneau.

Mercenaires, Mercenaires (Une des Lettres Fersanes n°72 - mars 2007)

Je ne suis pas homme à cracher sur les mercenaires, ces jeunes hommes qui ont choisi d’aller se faire trouer la peau pour un pays qui n’est pas le leur. Parfois, on n’a pas vraiment le choix. Il y a plusieurs types de mercenaires. D’abord, le volontaire, celui qui décide de soutenir une cause qui lui est chère, comme Stéphane Zanettacci mort dans les rangs des Phalanges au Liban ou nos camarades partis armes au poing défendre l’Espagne libre, la Croatie libre ou le pays Karen libre. Ensuite, le baroudeur, « l’affreux », celui de la chanson de Serge Reggiani, amateur de prime et de castagne, qui fit la gloire du Katanga, du Biafra ou du Kivu. Enfin, le mercenaire par obligation, comme le Suisse d’antan qui allait gagner sa vie (et souvent la perdre…) sur les champs de bataille de l’Europe entière parce que son pauvre (les temps ont bien changé…) pays ne pouvait le nourrir ou comme ceux qui sont « enrôlés de force », citoyens d’un pays qui n’est pas le leur : Polonais de 1815 à 1918, Slovaques de 1919 à 1939 et de 1945 à 1990, Baltes de 1945 à 1991… Désormais, il y a une autre catégorie de mercenaire, le « mercenaire par obligation de manger ». Tradilandais dans l’armée française ou Français servant dans des compagnies de sécurité envoyé en zone de guerre pour le compte des multinationales. Le prix du danger. Stéphane Chaton aimait la France, comme le prouve son CV : ancien militant du FNJ dans la région aixoise de 1990 à 1992, il avait été chargé de la formation des policiers municipaux par la mairie de Vitrolles quand celle-ci avait été dirigée par le FN puis le MNR. Il aimait la France mais la France ne l’aimait pas. Alors, il décida pour gagner sa vie la voie du mercenariat. Une société de convoyage d’hydrocarbures travaillant pour le gouvernement irakien de collaboration avec l’occupant américain ayant besoin de chair à canon pour protéger ses installations le recruta. Loin de sa terre natale, pour le compte d’une cause qui n’était pas la sienne, qui lui était même hostile, Stéphane Chaton a sauté sur une mine et a perdu les deux jambes. On peut dire qu’il a été sacrifié au capital, il a même été mutilé ! En 1914, pendant que les bons républicains planquaient leurs jeunes élites à l’arrière, l’Action Française perdait au feu 90 % des siens. Aucun parti n’a subi une telle saignée. Et pourquoi sont-ils morts ? Pour le compte de ce contre quoi ils combattaient. Le vrai patriotisme, c’est parfois de prendre les armes ou de les retourner contre ceux qui ont usurpé le pouvoir dans le pays qui vous a vu naître ou qui prétendent parler en son nom : Vendéens en 1792, partisans de la Révolution Nationale en 1940. 1919, une femme vêtue de noir pleure dans son salon sous le crucifix, un exemplaire de l’Action Française posé sur la table. Elle pleure son mari, officier radié en 1905 pour catholicisme et mort comme simple soldat en 1914 et son fils aîné mort en 1918. Elle regarde par la fenêtre le député radical gras à lard, enrichi par les profits de guerre…1962, sur un bateau qui part sans espoir de retour, une femme pleure son père et son oncle tombés à Monte Cassino pour « délivrer » une métropole qui, pour toute récompense du sacrifice immense consenti par les Français d’Algérie, les livra au couteau des égorgeurs. 2006, une jeune mariée tradilandaise pleure en attendant des nouvelles de son mari, envoyé au Liban servir les intérêts de ceux qui la discriminent. Pour ne plus jamais revoir de pareilles scènes : une seule solution. Ne plus jamais êtres mercenaires mais soldats. Soldats pour la défense de notre vraie patrie et de nos vraies valeurs. Soldat dans l’armée tradilandaise. Tradiland, par toi, pour toi ! La Gueuse ne veut pas de nous dans ses assemblées, dans ses universités, dans ses administrations, dans ses bibliothèques ? Elle ne nous aura pas dans ses charniers…

Wednesday, November 22, 2006

Scouts toujours ! (Une des Lettres Fersanes n°70 - janvier 2007)

(Légende : Louvettes des Guides catholiques de France. "Vous êtes l'enfance, vous êtes l'espérance").

L’autre jour, des Scouts de France vendaient leurs calendriers à la sortie du supermarché. Bien évidemment, je ne leur ai rien acheté, préférant garder mes rares écus à l’achat du calendrier aux Guides Catholiques de France, dont les frimousses sont quand même un peu plus avenantes et la tenue plus décente. Heureusement qu’ils avaient précisé qu’ils étaient Scouts de France, vu leur tenue j’aurais aisément pu les confondre avec des Komsomolski (organisation de jeunesse de l’URSS) à cause du rouge de la chemise. Décadence d’un organisme qui a longtemps été le point d’ancrage d’une bonne jeunesse et qui n’est maintenant qu’un outil supplémentaire dans le formatage régimiste. Le supposé chef de patrouille était un demi-scout, un scout discount, un scout en solde, poussant le mimétisme caméléonien en se fondant dans l’atmosphère de la supérette. Il n’avait que le haut de l’uniforme, le bas étant un jean se mariant mal avec le haut. L’effet Guillaume Durand probablement, docteur Mabuse de la mode ayant marié la carpe bleutée du jean avec le lapin moutarde de la veste de costume. Il devait y avoir quatre ou cinq scouts, des deux sexes. En effet, devant la faiblesse croissante des effectifs, ils en sont réduits à prôner la mixité, ce qui va poser des problèmes nouveaux qui seront, nous faisons confiance pour cela à la direction nationale, totalement occultés. Un dimanche où je revenais de Paris, le hasard me fit croiser un train avec des scouts de France en goguette. L’intérieur dégradé du train, la couleur rouge des chemises m’avait replongé en URSS, conformément au vœu de leur responsable national, Philippe da Costa, aux sympathies communistes notoires. Deux cheftaines encadraient la meute, plus pressées d’aller griller leur cigarette et de jacasser dans leur coin que de s’occuper de leurs petits. Quant aux filles, cela promettait… Du genre à qui on devrait faire méditer ce vieux proverbe paysan immortalisé par Ricet Barrier : « Chauffe un marron ça le fait péter ! ». Avec la mixité, il va y avoir des dérapages incontrôlés. Mais la direction nationale a déjà pris ses mesures avec l’apologie forcenée de l’avortement et de la pilule. Les Scouts de France, centre de pourrissement moral et idéologique de la jeunesse ? C’est une certitude depuis 1998 et leur haine contre les Scouts Catholiques de France suite au drame de Perros-Guirec. Notons l’attitude charitable de Riaumont, vrais chrétiens et vrais scouts, longtemps dirigés par le dynamique Père Argouac’h dont l’action pour la jeunesse est digne de louange. Les chiffres ne trompent pas : deux ans d’attente pour inscrire un enfant dans une troupe scoute dont l’explosion de la demande d’incorporation ne peut suivre l’augmentation constante mais fatalement lente des cadres. J’avais parlé dans l’éditorial du Libre Arverne n°5 de l’arrivée d’une patrouille scoute dans notre paroisse. Lors de la vente de calendrier du 19 novembre, nos petites guides de Doran étaient bien évidemment venues en tenue. Ce qui offrait un certain contraste avec ceux du régime. Une fois encore, le fait que nous avions deux mondes, deux sociétés, deux peuples face à face sautait aux yeux. Leur tenue, leur port, leur foi, leur dynamisme, leur culture, le fait qu’elles soient insolemment blondinettes, tranche et dérange le monde. Le monde passera mais le message qu’elles écoutent, lui, sera éternel. J’ai donné un billet de 5 euros, engrais financier pour la pousse et l’éclosion de nos jolies roses blanches, poursuivant dans les loisirs l’éducation au bon, au beau et au vrai qu’elles reçoivent en pension. Que Dieu vous bénisse, Marie-Caroline, Anne-Charlotte, Hélène, Virginie ou Lucie, votre honneur s’appelle fidélité. Et comme dit l’Hymne des Louvettes tiré de Tradiland, vous êtes l’enfance, vous êtes l’espérance…

Le linge sale se lave en famille... (Editorial des Lettres Fersanes n°70 - janvier 2007)

La presse du régime se jeta sur l’information comme un Somalien sur un sac de riz : Guillaume de Villiers, aîné des fils du vicomte, doit rendre des comptes à la justice sur les rapports homosexuels qu’il aurait infligé dans le passé à son jeune frère Laurent, plus jeune des garçons et cinquième enfant du président du MPF, faits remontant à l’époque où le premier était adolescent et le second garçonnet. Je ne suis pas, loin s’en faut, un fan de celui que l’avais surnommé «la galinette cendrée » et « veau le vicomte », mais je trouve ce tapage pour le moins déplacé. C’est tout le drame de de Villiers qui est assis le derrière entre deux chaises inexorablement éloignées. De Villiers est sincère dans ce qu’il est et je ne mets pas en doute ses convictions, que ce soit dans son amour profond pour ce qu’il croit être son pays et son combat contre l’Islam. Mais voilà, il a attrapé (il n’est pas le premier et ne sera certainement pas le dernier… Jean-Marie Le Chevallier en mourût politiquement) un virus extrêmement sournois qui frappe beaucoup de catholiques : l’esprit mondain. Comme dit l’enseignement traditionnel de l’Eglise : « Si le monde vous approuve, vous n’êtes pas chrétien, un chrétien doit détonner ». A force de s’acoquiner avec les plus vils filous de la droite saumon pour sauver sa présidence de Conseil Général, de voir le Vendéen cracher sur le Chouan pour plaire aux Bleus, aux Loges et à la Synagogue, on devient progressivement comme ceux que l’on fréquente et on pourrit sa descendance. Dis-moi qui tu hantes et je te dirai ce que tu deviendras. Nos prières pour la famille de Villiers éprouvée par ce drame. Car c’est un adversaire, non un ennemi…

Démocratie allemande... (Editorial des Lettres Fersanes n°69 - décembre 2006)

(Légende : la profanation des tombes est une marque de fabrique des démocraties républicaines et laïques. Ici, démocratie espagnole en action en 1936...)

Un scandale de plus frappant les forces démocratiques en Afghanistan. Trois soldats de la Bundeswehr, l’armée allemande de collaboration avec l’occupant américain, sont accusés d’avoir profané un cadavre dans la région de Kaboul au printemps 2003. L’affaire vient d’être révélée par le Bild Zeitung à la fin du mois d’octobre. Six soldats allemands se sont photographiés s’amusant avec un crâne humain, l’un des troufions de l’Allemagne des droits de l’homme s’étant immortalisé sur pellicule paradant sexe à l’air devant le reste d’un ennemi défunt. On voit toute la décadence de l’Allemagne, dont depuis 1945 le peuple a été victime du lavage de cerveau des deux matérialismes, les deux tentacules du même parasite : jamais la Wehrmacht ni même la SS ne s’étaient livrées à ce genre d’abomination (les allégations de l’écrivain raciste juif Vassili Grossman sont sans la moindre valeur historique au vu du profil du personnage). Par contre, cela se place dans la tradition atavique des forces de progrès, que ce soit les Révolutionnaires de 1789, les Rouges espagnols, les Yankees qui collectionnaient les têtes de Dixies empaillées puis celles de Japonais, les profanateurs de cadavres de la révolte philippine et bien sûr les criminels à étoile rouge d’hier et d’aujourd’hui, même diluée en rose… Cette nouvelle rejoint le massacre de 12 civils à Panjwayi lors d’un bombardement le 24 octobre d’un camp de nomades kuchi et de leurs troupeaux. Le massacre barbare de soldats français (si les témoignages des soldats anglais sont véridiques, ce qui reste encore à prouver) serait donc des représailles à la porcherie des fils de Weimar. Ces faits ne m’étonnent pas plus que cela. La démocratie, on la subit depuis deux siècles !

Elie président ! (Une des Lettres Fersanes n°69 - décembre 2006)

(Légende : Elie Wiesel, homme-obus un tantinet mythomane...)

Avec Ronald Reagan et peut-être demain Arnold Schwarzenegger, les Etats-Unis s’étaient dotés d’un acteur président. Avec Vaclav Havel, la République Tchèque eut également un écrivain chef d’état. C’est avec joie que nous saluons la proposition israélienne d’accorder la Présidence au grand auteur de science-fiction, le maître de Stephen King, Elie Wiesel lui-même. A la demande du premier ministre Ehoud Olmert, il fut sollicité pour remplacer Moshé Katsav, inculpé pour le viol et le harcèlement sexuel d’une dizaine de ses collaboratrices. Comme le soulignait le journaliste américain Ian Mosley, les racines mêmes de l’Etat hébreu sont plongées dans la tyrannie, l’oppression, la torture, le meurtre, la corruption endémique, l’arrogance les poussant à bafouer le droit international et la dignité humaine la plus élémentaire, la perversion, le viol, la prostitution forcée des gamines d’Europe de l’Est, la folie rabbinique… Après un président poursuivant la tradition ethnico-nationale, pourquoi ne pas élire Elie Wiesel ? Ce dernier est en effet un personnage vital dans la société juive : c’est le batlen, celui qui, de village en village, narre contes et légendes pour amuser, émouvoir ou faire peur à la communauté, tel que Wiesel se définissait lui-même dans le deuxième volume de ses mémoires. Pauvre batlen qui ne fait que son travail et que des jaloux, Vidal-Naquet en tête, traitent de « menteur ». Même les goïm ont été conquis par sa faconde, sa verve imaginatrice de romancier, décrivant des scènes oniriques, apocalyptiques, peuplées de geysers de sang, de muscles tressautant sous terre, de monstres en noirs, de croquemitaines tantôt allemands, tantôt cosaques mais toujours goïm… Il a écrit les plus belles pages de la littérature populaire juive. Wiesel est un croisement entre Andersen et Céline, l’art du conte du premier et celui de l’imprécation du second, mais au style larmoyant propre à sa culture, ayant fait de la haine anti-goïm en général et anti-allemande en particulier un genre littéraire auquel il donna reconnaissance, récompensé par un Prix Nobel de la Paix montrant l’avènement de la société orwellienne dont rêvent les planétariens ses frères. Après la liberté c’est l’esclavage, la guerre c’est la paix et l’ignorance c’est la force, Wiesel grave dans le marbre une quatrième phrase du dogme : la haine, c’est l’amour. Toute la réussite des fils de Sion dans la carrière prestigieuse d’Elie. Là où les goïm montaient une petite épicerie de haine antisémite, Wiesel les écrasa de sa présence, Denis Defforey de la littérature ouvrant l’hypermarché de la haine antigoïm. Quelle plus belle récompense qu’une présidence pour ce fidèle disciple du Talmud, ce chantre absolu de la supériorité raciale des Juifs et mieux encore, de la réduction de l’humanité à ce petit peuple et à lui seul. Wiesel est l’homme qui est le mieux placé pour être le chef de l’état juif. Ne dit-il pas dans Le Testament d’un poète juif assassiné (p.50) : «Entre un commerçant du Maroc et un chimiste de Chicago, un chiffonnier de Lodz et un industriel de Lyon, un kabbaliste de Safed et un intellectuel de Minsk, il existe une parenté plus profonde, plus substantielle car plus ancienne qu’entre deux citoyens du même pays, de la même ville et de la même profession. Un Juif seul n’est jamais solitaire ». Hélas, Elie, fils ingrat rejetant l’appel de sa patrie, déclina l’offre, comme le fit Albert Einstein en 1948. Non Elie, nous vous en prions, revenez sur votre décision. Israël mérite votre présence vous qui en êtes le symbole vivant. Nous le disons une fois encore dans l’espoir de le faire changer d’avis aussi facilement qu’il change sa biographie, le poids de ses 79 ans n’ayant pas altéré son imagination (sa mémoire est en perpétuelle régénération tel l’estomac du troll) : Elie for President !