Thursday, November 23, 2006

La Ripoublique des Lettres (Editorial des Lettres Fersanes n°72 - mars 2007)


Le Figaro Magazine dans son numéro du 28 octobre 2006 lança un gros pavé dans la mare en révélant ce que l’on se doutait depuis longtemps : la grande magouille des prix littéraires. Commentant le livre posthume de Jacques Brenner, mort en 2001, Sébastien Le Fol révèle que le monde de l’édition est plus régi par les règles de la mafia que par la bienséance qui sied aux gens de lettres. Trois jours plus tard, Le Figaro annonçait que Madeleine Chapsal était exclue du jury du prix Femina pour avoir écrit un livre sur le sujet. Le fait que la course aux honneurs littéraires soit totalement trafiquées ne nous surprend en rien. Comme il faut avoir été un ancien (?) collabo du communisme pour avoir le Prix Nobel de Littérature depuis quelques années, il faut faire partie du petit comité politiquement correct pour ne serait-ce qu’être édité. Les prix littéraires, qu’est-ce donc ? Ni plus ni moins que la version lettrée des élections, où les copains et les coquins s’auto-congratulent et s’auto-promeuvent, asinus asinum fricat. Plus un seul écrivain de notre courant de pensée n’a eu sa chance depuis 1984. Tout ceux qui sont encore publiés chez des « grands » le sont sur les acquis d’une notoriété passée. Une fois ceux-ci morts, il ne restera plus personne. Cette exclusion nous a donné un tissu culturel des plus dynamiques avec de nombreuses maisons d’édition. Et si nous osions aller plus loin ? Il y a certes le prix Renaissance mais il n’est pas spécifiquement tradilandais. Il y a le prix Daudet décerné par Radio Courtoisie. Mais il faut faire plus. D’autres prix littéraires et une contre-Académie Française puisque nous ne sommes plus Français. Je propose que sa présidence en soit confiée à Jean Raspail et que le doyen en soit François Brigneau.

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