Sunday, August 13, 2006

C'est la chute finale... (Une des Lettres Fersanes n°56 - novembre 2005)


Au temps du Pacte de Varsovie et de ses six millions d’hommes tenue kaki, le PCF avait de quoi inquiéter. Cinquième colonne d’une puissance étrangère, ouvertement stalinien, dirigé officiellement par l’ex-collabo Marchais et en réalité par le Politkom Plissonnier, il avait dans sa poche la très dangereuse CGT pouvant couper métros, trains, électricité et eau d’un claquement de doigts ; de nombreuses mairies dont certaines importantes (Saint-Etienne, Saint-Denis, Amiens, Nîmes, Le Havre) ; des réseaux dans les universités, l’enseignement, la fonction publique, en faisant un facteur de nuisance extrême. Mais l’URSS ayant coupé le robinet, l’ours PCF n’est plus qu’un teddy-bear mité. Tombé à 3%, n’ayant gardé que Calais comme ville importante, son quotidien renfloué désormais trop ostensiblement par le Capital, il a disparu et c’est tant mieux, même si la bête à l’agonie peut encore donner des coups de dents via ses derniers satellites de la CGT et du SNES. Ces derniers temps, on parle beaucoup du parti des faucilles totalement marteaux. Maxime Gremetz, le fou du volant ami de Chirac, est accusé par ses employés de se comporter comme un patron de droit divin : harcèlement moral, insultes, licenciement abusif, outil de travail volé, ce n’est pas un vil patron dénoncé par L’Humanité mais un marxiste, un de ceux qui dénonce les patrons voyous, avec ceux qui ont le malheur d’être sous ses ordres. Comme souvent à gauche, faites ce que je dis et non ce que je fais. Pire, il déclara aux exploités voulant faire grève : « Chez nous, il n’y a pas grève ». Cela rappelle l’époque 1981-84 avec Chilek Fiterman ministre des Transports et la milice cégétiste menaçant des pires violences tout employé d’Air France voulant faire grève… Dans les courroies de transmission du PCF (ce qu’il en reste), ATTAC, dirigée par Jacques Nikonoff dont le père fut parachuté en France par le NKVD, connaît une lutte de pouvoir digne de feue l’URSS entre Staliniens et Trotskistes. Ces derniers, aussi Français que le chef qu’ils contestent (Pierre Khalfa, Gustave Massiah et Gérard Aschieri), l’accusent de mauvaise gestion. Il est vrai que par sa capacité à imposer la loi dans la rue, ATTAC attire les révolutionnaires de tout poil, gardés dans la manche par les mondialistes pour provoquer le chaos universel devant amener au Nouvel Ordre Mondial luciférien, si cher à George Bush senior. Dernière information en provenance de la planète Marx (la planète rouge, cela va de soi), le PCF ouvrirait ses archives. Celles antérieures à 1974, cela va de soi, les archives d’avant 1940, confisquées par Berlin, étant parties à Moscou. Mais bien évidemment, en bons communistes, ils les ont expurgées de toutes les pièces compromettantes, notamment tout le volet du financement par l’URSS, ce que même l’historien communiste Roger Martelli reconnaît. Passés maîtres dans l’art de la falsification historique, le PCF a dû sérieusement toiletter ce qu’elle va mettre à la disposition du public. Ceci dit, les archives soviétiques sont très bavardes et bien des mythes, y compris le mythe fondateur de la démocratie totalitaire moderne, n’ont pas survécu à leur ouverture. Bien des traîtres non-démasqués à la solde de Moscou, émules de Moulin, Aubrac ou Hernu, en tremblent encore. Il ne faut pas oublier le devoir de mémoire. Au nom des dizaines de millions de martyrs exterminés par les communistes, il faut extirper définitivement cette idéologie de la société française en éliminant des corps constitués tout ceux qui, toujours communistes ou faussement repentis, peuvent encore diffuser le venin du racisme social. Et si les morts criant justice ne sont pas entendus, demain, ils crieront vengeance.

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