Jusqu'à la quarantième génération (Une des Lettres Fersanes n°55 - octobre 2005)
Chez les sémites, aussi bien Juifs qu’Arabes, le pardon n’existe pas. Il est marque de faiblesse. Les chrétiens sont astreints au pardon, mais sous certaines conditions (voir Le Libre Arverne n°153). L’ultime rebondissement de l’affaire Papon nous le prouve encore. La petite-fille de l’ancien dignitaire gaulliste Maurice Papon, qui ne portait même pas le même patronyme que son franc-maçon d’aïeul, a été licenciée comme une malpropre par Hamlaoui Mekachera, ministre des Anciens Combattants (en France, c’est utile de le préciser) à la demande des associations d’anciens déportés et suite à une délation du Parisien Libéré (ces dernières niant la chose et accusant Mekachera de l’avoir fait de lui-même). La curée continua sur les parents de la jeune femme, accusés dans Seine-et-Marne Matin (c’est-à-dire Le Parisien) du 19 septembre de vendre à moitié prix la maison familiale (sous-entendu, pour ne pas payer la rançon infligée à l’ancêtre)… Mémoire à sens unique, car le « spécialiste » de la Seconde Guerre Mondiale Azéma est fils d’un partisan de l’Europe Nouvelle, le journaliste du Monde Marcel Niedergang est un ancien employé de la Gestapo, sans parler des fils de « collabos » comme Jospin ou Tasca, d’anciens « collabos » comme Hernu ou Marchais ou de fils de juifs collabos comme Drucker et Jouffa. Dans le journal Marianne, Christine Clerc, la dindonette du Figaro (on reste dans la tribu) s’émeut du sort de la descendante de Papon. Elle pousse la crasse hypocrisie à écrire : « D’où vient-elle donc, cette loi du sang qui rendrait chaque individu comptable des actes de ses ancêtres ? Du Coran ? De la Bible ? Des Barbares ? En tout cas pas d’une République digne de ce nom.» Mais ma chèèère mêdême, enfin, quoâ ! Ce qui arrive à la petite-fille de Papon, c’est PRECISEMENT une tradition républicaine. Bien sûr, vous citez le Coran, la Bible, mais pas le Talmud. Normal, on sait qui vous emploie. Vous vous réjouissez plus loin de la culpabilisation de l’Occident dans certains crimes (réels ou inventés) mais êtes muette sur d’autres repentances qui seraient nécessaires mais qu’il ne fait pas bon évoquer. Normal, on sait qui vous emploie. Alors, on va le rappeler à votre place. Normal, car personne ne nous emploie… En France, c’est le massacre des femmes et des enfants de Vendée, des militaires licenciés pour avoir assisté à la première communion de leurs enfants, des femmes et des enfants abattus par vos terroristes du maquis (sans parler des horreurs commises contre les femmes et fillettes allemandes par les soudards de De Lattre et Leclerc). En Espagne, ce sont des familles entières exterminées, les racailles de Valence posant devant les cadavres du père, de la mère et des enfants avec un panneau « On a tué jusqu’à la graine ». En Allemagne, ce sont des enfants qui paient financièrement un état raciste au nom du racisme de leurs aïeux. Votre République, en Russie, ce fut les camps de concentration pour enfants de « mal pensants ». Aux Etats-Unis, ce sont les gamins vietnamiens cramés au napalm et les gamins irakiens contaminés à l’uranium enrichi. L’affaire de la petite-fille de Papon n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan de l’ignominie républicaine et démocratique. Sous prétexte que je suis chrétien, des gens qui s’y connaissent autant en catéchisme que moi en pilpoul rabbinique veulent que moi, et moi seul, fasse preuve de pitié et de pardon. Comme dit le soldat belge de la chanson : « Halte là ! ». Ma pitié, mon pardon, ils sont morts à Savernay, aux Lucs-sur-Boulogne, à Las Cabesas, en Sibérie, à Dresde, à Siegen et ailleurs. Crédit est mort pendu, pitié est morte exterminée…
1 Comments:
"Chez les sémites, aussi bien Juifs qu’Arabes, le pardon n’existe pas. Il est marque de faiblesse."
et ils ont bien raison... :)
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