Friday, November 14, 2008

Life is Life (Editorial du Libre Arverne n°290 - 08/05/2008)



Le 19 avril, notre petite septième, Bérangère, faisait son apparition. J’avais déjà donné dans l’éditorial du n°90 le récit de ma vision de Tradiland telle que je l’aurais filmé avec en musique la 5e symphonie Hymne à la Joie de Beethoven. Cette fois-ci, changeons de registre musical. C’est avec comme fond sonore Life is Life dans la version du groupe slovène Leibach que je vais, mon enfant, t’indiquer ce qu’est le combat de la vie, tel qu’il est inscrit dans nos gênes, donc dans les tiens. Bérangère, ma « bébé », dès tes premiers instants de petit être vagissant, tu étais déjà riche de l’héritage de tout un peuple et de toute une culture, d’une civilisation, d’une mémoire. Dans tes veines coule le sang des enfants de Japhet, toi fille des forêts qui aura, comme tes sœurs, les cheveux blonds et les yeux bleus comme un défi au monde. Tu as ouvert tes petits yeux pour la première fois sur le monde qui t’entoure, tu as vu la vie. Life is life (la vie c’est la vie). Dans ton petit berceau à la maternité, les frères et sœurs sont venus te voir. Assise sur son lit, Maman lisait Platon et Papa, Soljenitsyne, prêts à transmettre la flamme qu’ils ont reçu ou découvert.

Tu n’auras pas assez d’une vie pour apprécier la diversité de l’espace vital que Dieu a confié à ton peuple, pour voir bondir la biche dans nos forêts tutélaires, voler les mouettes sur les rives de la Manche, danser les épis de blés de la Beauce sous le vent d’été, admirer la majesté du Mont Blanc ou du Puy de Dôme, chaque trésor de nos provinces… Tu n’auras pas assez d’une vie pour voir toutes les merveilles que tes ancêtres ont conçu, du Mont-Saint-Michel aux remparts de Carcassonne, nos centaines de cathédrales, nos milliers de châteaux, mais aussi les livres et les tableaux, les objets d’arts et les poèmes, les statues et les vitraux… Ton héritage dépasse tout ce que tu peux imaginer, il est infini et éternel. Personne ne pourra te voler Ronsard et Racine, Le Nôtre et Vauban, Brasillach et Raspail, Bouguereau et Girardon, Berlioz et Debussy… Tu as non seulement tout un pays mais tout un continent dans ton berceau : Mozart, Shakespeare, Bach, Soljenitsyne, Rembrandt, de Vinci, Platon, Socrate, Tolstoï, Andersen, Vivaldi, Caton, Pline… Life is Life.

Tu tomberas bien des fois avant de coordonner tes jambes, mais tu te dresseras et marcheras. Tu te saliras au début avant de rendre habiles tes mains, mais tu délieras tes doigts et mangera seule. Tu pleureras de rage sur tes cahiers d’écolière, mais tu disciplineras ton cerveau et tu raisonneras. Devenue fillette en blouse bleu ciel, tu écouteras ta maman qui t’apprendra la pureté du corps et la pureté de l’âme, la pureté de l’environnement et celle de la nourriture ; tu écouteras ton papa t’apprendre la grande geste des hommes, des idées et des nations, te transmettre le livre des morts qui est toute la mémoire des tiens, t’inculquer la rage de vaincre qui fait que, même couverte de crachats et le visage en sang, tu te relèveras digne et fière et dira à l’ennemi : « jamais tu ne me vaincras car les valeurs que j’incarne sont éternelles et indestructibles ! » Life is life.

Tu vois de tes petits yeux bleus tes frères aînés jouant à la guerre avec leurs épées. Le monde étant ce qu’il est, l’avenir les verra peut-être, le fusil-mitrailleur en bandoulière, marcher au pas au son des fifres et des tambours pour reprendre la terre de leurs ancêtres qui leur a été volée. Tel sera leur destin si Dieu le veut ainsi. Pour fortifier les moissons, il est nécessaire hélas parfois de féconder la terre de sang. Mais la guerre n’est ni une fin, ni la fin : les immeubles en ruines sont toujours reconstruits, le blé repousse toujours sur la terre brûlée par la lave, l’arbre dépouillé de ses feuilles mortes en récupère de nouvelles le printemps suivant, car malgré tout la vie trouve toujours son chemin comme l’indique la double symbolique de la roue solaire. Life is life.

Un jour, quand Papa ne sera plus pour toi l’absolu masculin et que tu auras définitivement rangé au placard ton uniforme de pensionnat, la petite tourterelle commencera à s’envoler hors du nid. Un garçon de notre sang te remarquera sur les bancs de l’église, à un pèlerinage, à une conférence ou tout simplement parce que tu as été en classe ou chez les guides avec sa sœur et tu deviendras l’étoile qui brillera au firmament de ses rêves. Tu seras pour lui son incarnation de l’élite féminine. Et quand dans les vertes prairies du printemps, à l’ombre des tilleuls il mettra dans tes cheveux la couronne de marguerite qui signifiera qu’il te désigne comme l’élue comme ton père fit à ta mère autrefois, tu accepteras de devenir sa promise. Life is Life.

Ta robe blanche de mariée sur le parvis de l’église sera le symbole de la création d’une nouvelle famille, bourgeon de la précédente arrivée à maturité. Mois après mois ton ventre s’arrondira, portant le germe d’une nouvelle vie, et à la maternité, ton époux à côté de toi, tu donneras à ton tour naissance à un nouveau petit être. Son papa coupera le cordon et tu prendras bébé dans les bras, commençant à lui transmettre à ton tour ce que tu as reçu, perpétuant le cycle éternel de la vie. Life is Life. Fière de ta foi, fière de ton sang, fière d’avoir donné la vie, fière de reprendre la flamme, tu seras une femme ma fille !

Wednesday, May 14, 2008

Le totalitarisme démocratique (1999, republié avec annotation dans le supplément du Libre Arverne n°289 - 01/05/2008)


Lorsqu'on évoque les régîmes totalitaires, on pense immédia­tement au national-socialisme, au fascisme, au communisme. En 1948, George Orwell donnait 1984, son roman-phare décri­vant un régime totalitaire parfait, de type post-communiste. Cinq ans plus tard, Ray Bradbury publiait Fahrenheit 451, montrant la dérive de notre civilisation occidentale. Ces cri­tiques sont d'autant plus intéressantes que les deux auteurs viennent de l'extrême gauche et savent donc pertinemment ce dont elle est capable. En 1984, la bonne société se congratulait : à quoi avons-nous échappé ! Quel avenir sinistre (du latin sinister : gauche) nous concoctait l'ancien gauchiste qui avait pu constater en Espagne que ses amis politiques étaient pires que les fascistes qu'ils combattaient ! Ce qu'Orwell n'avait pas vu et que Bradbury a pressenti, c'est qu'il n'y aurait pas besoin de dictature bottée et casquée pour tenir le peuple enchaîné. Le démocratisme suffit. La France de l'an 2000 a accéléré le processus d'orwellisation, mais en empruntant beaucoup à Bradbury. Les deux œuvres se com­plètent. Les deux livres offrent de saisissantes images des tares de la prétendue démocratie et annoncent les régressions de nôtre société, sans pour autant en avoir la primeur : ceux qui ont rédigé les Protocoles des Sages de Sion ayant tout deviné. Parlons des Protocoles. Ce livre, nous dit-on, est un faux rédigé par la police tsariste. Orwell aurait dit que c'est l'opinion du Ministère de la Vérité, la seule opinion à avoir ; en fait, c'est « l’opinion». Dans la dictature orwellietine, les vrais dirigeants ne sont pas connus. Smith apprend que Big Brother pas réellement. Dans le jeu de rôle Paranoïa, inspiré de 1984, les personnages évoluent dans le « complexe Alpha » (en fait les anciens Etats-Unis), dirigé par l'Ordinateur, machi­ne omnisciente au service de ceux qui l'ont programmée. Comme Big Brother, l'Ordinateur est un golem. Il protège les «élus » (au sens religieux du terme) et restreint les informations selon l'accréditation de l'interlocuteur. Il y a une opinion, celle de l'Ordinateur. Le contrevenant reçoit ce type de convocation : « Clone X (ici le matricule), vous avez émis une opinion DIFFÉRENTE. L'Ordinateur aimerait en discuter avec vous. Veuillez vous présenter au centre d'extermination le plus proche ». En France, POUR LE MOMENT, l'opinion différente ne conduit qu'à la XVIIe chambre... [NdA : Elle conduit maintenant en prison aussi bien en France, qu’en Allemagne, en Autriche, en Suisse…]
Voici ce qu'Orwell et Bradbury avaient prédit : le langage inverti qui remplace l'esprit critique par le confusionnisme. Témoin, les slogans du parti : la liberté, c'est l'esclavage ; la vérité, c'est le mensonge ; la paix, c'est la guerre. La devise républicaine obéit à la même inversion (Liberté = terreur ; Ega­lité = privilèges ; Fraternité = haine). Les bibliothécaires municipaux viennent de fonder une association pour l'interdic­tion des livres « politiquement incorrects ». Ils l'ont baptisée... Fahrenheit 451 !

La Liberté, c'est la Terreur :
« Il est du devoir des Porcs de commander leurs frères infé­rieurs » (Orwell, La Ferme des Animaux).

Dans 1984, la totalité des habitants de l'Oceania est sur­veillée par l'Etat. Ce dernier dispose de deux moyens de contrôle. Tout d'abord, la sinistre police de la pensée qui traque les déviants et les liquide dans l'immeuble forteresse du « ministère de l'Amour ». Pour avoir laissé « God » dans un poème, le fidèle Ampleforth est arrêté, torturé et exécuté [NdA : souvenons nous du sort contemporain d'un Dieudonné...] . L'autre moyen utilisé est le télécran, un téléviseur ayant cette particularité de pouvoir regarder à l'intérieur des foyers. C'est grâce à cet appareil que le traître Charrington arrivera à faire arrêter Winston et Julia. Bien entendu, tout ceci ne concerne pas les « pays démocratiques ». Quoique... En France, il n'y a pas de « police de la pensée ». Du moins, officiellement. Mais que dire de ces organismes délateurs qui se sont faits une spé­cialité d'espionner les journaux, revues et radio de la droite nationale ? Quand Tristan Mendès-France, petit-neveu de Pier­re et descendant du négrier Isaac Mendès-France espionne Radio-Courtoisie pour le compte des organisations ethnico-confessionnelles, n'est-ce pas les prémices de la police de la pensée ? Quand le F... Xavier Pasquini, de Charlie Hebdo, me dénonce à la vindicte populaire et me menace des foudres de la justice, n'agit-il pas comme un zélote de Big Brother ? Quand on saccage le stand de National Hebdo au Salon du Livre de Paris, quand on attaque celui de Jean-Marie Cuny à Nancy ou la Librairie Roumaine à Paris, n'est-ce pas le début de la cen­sure ? Et que penser de cette affaire de fichage de parents d'élèves qui eut lieu au lycée Dumont d'Urville de Toulon en mars 1992 : un questionnaire fut distribué aux élèves. Il éma­nait du Cevipof, organisme employant 53 chercheurs, leur demandant, entre autre, leurs convictions religieuses, politiques et celles de leur parents... et ces fiches n'étaient pas anonymes ! Ces questionnaires avaient en fait pour but de recenser les déviants et d'orienter les indécis vers la pensée officielle. Orchestré par la gauche, il lui permettait de recenser ses militants et surtout de connaître les noms des jeunes natio­nalistes. Officiellement, ces fichiers ont été détruits. Mais en a-t-on la preuve ? De plus, deux ans plus tard, le Cevipof réitérait avec un « sondage » à destination des opposants à l'avorte­ment. La liste des renseignements demandés permettait l'iden­tification immédiate de l'intéressé : ville de résidence, âge, sexe, situation professionnelle, profession, professions du père et de la mère, secteur d'activité, diplômes obtenus, situation familiale, nombre d'enfants, classe sociale, journaux abonnés, opinions politiques et religieuses, appartenances syndicales ou associatives, activité militante détaillée. leurs opinions sur la guerre du Golfe, l'Europe, le foulard islamique, l’avortement, la Bosnie et les meilleurs moyens de faire avancer ses idées... Avec de tels renseignements, une personne était immédiatement identifiée. Certes, elle ne donnait pas son nom, mais tant de détails et d'informations que l'anonymat disparaissait de facto. En France, il n'y a pas de télécran. Mais que dire du très inquiétant système Motivac, qui, installé sur un téléviseur, per­met de savoir les activités des gens présents de la pièce ?
Dans 1984, la culture est totalement entre les mains du Ministère de la Vérité. Les films, les livres, les pièces, les manifestations sont autant d'œuvres à la gloire du régime. De même, l'histoire et les journaux sont totalement falsifiés, ce qui est d'ailleurs la tâche du héros du livre, Winston Smith. Tout ceci est, bien entendu, totalement inconcevable en France. Quoique... Dans notre pays, il ne fait pas bon réaliser une œuvre culturelle n'entrant pas dans les canons du Ministère de la Culture et de la sinistre Trautmann. Cette dernière sème les subventions (au point qu'on dit d'elle : l'Argence facile...), à condition d'être hostile à tout ce qui peut être de près ou de loin assimilé à la droite nationale et elle chasse Présent de la Bibliothèque Nationale. Notre courant de pensée est exclu des bibliothèques (à Saint-Ouen, on censure Soljenitsyne), banni du show-biz (des propos prenant la défense du Front National ont brisé la carrière du chanteur Daniel Guichard) et bien sûr chas­sé des F.N.A.C. (puisque fondée par des trotskistes). Quant au cinéma, Robert Enrico a été éreinté par la critique pour son films « Vent d'Est » qui tranchait avec les clichés historiques en vigueur. De même, Bertrand Tavernier, ancien collaborateur du F.L.N., donnait comme preuve de la « nullité » de la droite nationale le fait qu'elle ne compte aucun réalisateur connu. Tartuferie : il va de soi que si un réalisateur s'avérait de droite, il ne trouverait aucun financement, il serait immédiatement boycotté et son film serait interdit de facto par les diffuseurs. Le film Les Vendéens, de Jacques Dupont, racontant le génoci­de est ainsi totalement introuvable... Quant à la falsification, elle règne en maîtresse. Ainsi, comme The Times « réécrit » ses articles au fur et à mesure des desiderata de Big Brother, le journal Le Monde nie l'existence de ses propres articles, tel celui du 26 mars 1986 sur le serment prêté par la fausse droite devant les B'naï Brith. De même, certains journaux sont de moins en moins disponibles : le numéro du Monde du 26 jan­vier 1977 contenant la liste de personnalités ayant signé en faveur de pédomanes ou le numéro de Libération montrant les milices juives paradant fusil d'assaut au poing sur les toits de Paris. L'histoire de France, principalement en ce qui concerne la Seconde Guerre mondiale et le régime de Vichy, a été totale­ment falsifiée afin de culpabiliser les Français. L'exemple le plus connu est la fameuse photo du massacre de la famille du milicien Ernest Jourdan, assassinée par les F.T.P. à Voiron le 20 juillet 1944 et transformée par la propagande communiste dès décembre 1944 en photo de « victimes de la Milice ».
Dans 1984, le communisme règne sur le monde de manière absolue : en Oceania, le pouvoir est détenu par l'Angosc, ou néo-travaillisme. En Eurasia, ce sont les néo-bolcheviks qui sont aux affaires. En Estasia, les partisans de « l'oblitération du moi » dirigent le pays. Par contre, dans Farhenheit 451 les Etats-Unis sont officiellement une démocratie. Mais les élec­tions sont truquées : face au candidat officiel, Winston Noble, on présente le très falot Hubert Hoag, choisi car ne constituant pas une menace. Les esprits chagrins diront que pour cette fois, les deux romanciers se sont trompés. Voire ! Aux Etats-Unis (Oceania), l'extrême gauche contrôle le pays par le biais du couple Clinton, qui concilie sans grande difficulté la doctrine « libérale » (au sens américain, c'est-à-dire d'extrême gauche) et le capitalisme [NdA : sous la présidence de Bush Jr, ce dernier n’était qu’un pantin entre les mains des soi-disant « néo-conservateurs » qui ont la particularité d’être juifs et « anciens » trotskistes]. En Russie (Eurasia), Elstine sera vraisembla­blement remplacé par son premier ministre Evgueni Primakov, ou plutôt Evgueni Finkelstein-Kirschblatt, chouchou des Etats-Unis (et pour cause...) et surtout ancien patron du K.G.B. [NdA : l’arrivée au pouvoir de Vladimir Vladimirovitch Poutine fait parti de ces grains de sables bloquant la machine que l’histoire sécrète. La haine qu’il a suscité de la part de certaines coteries n’est pas à chercher ailleurs….] En Chine (Estasia), les communistes se sont ralliés à l'implication du pays dans la sphère mondialiste sous la houlette de feu le maréchal Deng-Xiao-Ping, ancien compagnon de Mao. Et que dire de la France, dirigée par l'ex-communiste Chirac et l'ex-trotskiste Jospin ? [NdA : actuellement sous le règne de Sarközy et des ex-marxistes ou des planétariens Kouchner, Yade, Hirsch, Bauer, Attali, Benamou…] Quant aux « anciens » communistes, ils sont au pouvoir en Pologne, en Albanie, en Italie, en Allemagne [NdA : n’oublions pas que Merkel est la fille d’un collabo de l’occupant soviétique], en Biélorussie, en Géorgie... Le retour en fanfare des commu­nistes ralliés désormais à leur Europe (Eurasia) et l'arrivée de l'extrême gauche au gouvernement ont été possibles parce que les média ont passé l'éponge sur l'immensité des crimes rouges. Média contrôlés dans leur totalité par les anciens admi­rateurs de Pol Pot et de Mao. Quant au trucage des élections, il suffit de comparer les temps de parole à la télévision avec la part réelle des suffrages. Le Front National ne dispose que d'un minimum de temps d'antenne pour défendre ses idées, en tout cas bien moins que le Parti Communiste. Il est vrai que les agents de ce dernier sont bien infiltrés à la télévision grâce à la complicité de la fausse droite qui s'est toujours refusée à épu­rer. Même TF1, symbole du capitalisme télévisuel, compte en son sein les gauchistes Field et Mougeotte ou Anne Sinclair, épouse d'un ministre socialiste. Et Canal Plus est dirigé par Pierre Lescure, fils de militants, communistes.[NdA : en 2008, on peut parler de Rachel Assouline, Madame Jean-François Kahn, qui dirige France Télévision] Tout est dans l'image, l'apparence, dans l'opinion commune mâchée par la télé. Quand cela ne suffit pas, d'autres méthodes sont utilisées. Ainsi, en juin 1995, pas moins de quatorze infractions au Code électoral par le candidat socialiste Jean-Jacques Anglade ont été constatées, entraînant la défaite temporaire de Bruno Mégret lors des municipales à Vitrolles-en-Provence. De plus, se rendre compte de certaines réalités peut être fatal à votre carrière : Joël Villemotte (PS), André Deschamps (PC), Jean Brière (Verts) ou Jean-Louis Masson (RPR) l'ont appris à leurs dépends... [On pourrait y ajouter Laurent Wetzel, Pierre Bernard…]
La France est un pays de liberté, mais de liberté condition­nelle. On peut dire ce que l'on pense, à condition que cela concorde avec l'opinion officielle. Quant à ceux qui refusent de jouer le jeu, on les ruine (Serge de Beketch, Vincent Reynouard), on les brise (Maud Marin), on les agresse (Robert Faurisson, Henry Coston), on les emprisonne à vie (Michel Lajoye) parfois même, on les tue (Robert Gelci, Jean-Edern Hallier). Leur liberté, c'est la Terreur !

L'Egalité, c'est le passe droit
« Tous les Animaux sont égaux, certains le sont plus que d'autres... » (Orwell, La Ferme des Animaux).

Dans 1984, les trois grandes puissances se sont partagées le monde. Contrairement à ce que croit le peuple, elles ne font la guerre que pour justifier leur politique de terreur. Officielle­ment, Oceania est protégée par les océans, Eurasia par son immense territoire et Estasia par sa nombreuse population. En réalité, la guerre s'est achevée dès 1950 et les trois puissances se bombardent elles-mêmes pour faire croire que la guerre continue. Cela n'empêche pas les crimes de guerre d'être com­mis. Mais un crime de guerre a une définition à géométrie variable : ignoble quand on en est victime, il devient un glo­rieux acte de guerre quand on le commet. Bien sûr, tout ceci n'est que roman... La Trilatérale (Amérique-Europe-Japon/Oceania-Eurasia-Estasia) ressemble tout de même à ce cas de figure. Il est intéressant de noter que la guerre froide a surtout été une paix chaude. Comme dans 1984, la guerre se fit dans un périmètre englobant l'Afrique et le sud de l'Asie (Angola, Ethiopie, Yémen, Mozambique, Afghanistan, Indochi­ne, Moyen-Orient). Il est tout de même curieux que ce soit Nikita Khrouchtchev, ou plutôt Salomon Perlmutter (son vrai nom) qui élimina Staline et que Nixon ait été poussé à la démission par le scandale du Watergate juste après des propos hostiles à un certain lobby. De même, les négociations sur le G.A.T.T. entre « l'anglais » Léon Brittan et « l'américain » Mickey Kantor, tous deux membres du B'naï Brith et de la Tri­latérale, ne peut être fait que dans l'intérêt des gourous du Nou­vel Ordre Mondial. Quant à l'Europe, elle fut une création de salariés des multinationales américaines, pour le plus grand profit des Etats-Unis, autour desquels le gouvernement mondial sera instauré. Quant aux « bons crimes contre l'humanité », il suffit de regarder l'histoire de ce siècle. Les communistes n'ont jamais été condamnés, même moralement, pour les 283 mil­lions de morts dont ils se sont rendus coupables. Personne n'a fait repentance pour les crimes commis contre les populations allemandes lors de la Seconde Guerre mondiale, que ce soit le bombardement de la ville de Dresde, dépourvue de tout objectif militaire, où l'extermination des populations civiles des villes de Sagan, Strigeau, Goldap... Les Italiens ont condamné les auteurs allemands du massacre des « fosses adréatines » (355 morts) mais pas les communistes yougoslaves qui ont massa­crés 15.000 femmes et enfants italiens aux Dolines... L'exemple du Chili est révélateur : on sait tout sur les crimes réels, supposés et même totalement inventés de Pinochet mais le silence est fait sur ceux d'Allende.
Dans Fahrenheit 451, il n'existe plus d'universités littéraires. D'ailleurs, les livres sont détruits au lance-flammes par les pompiers. Cambridge est devenu un centre de formation d'in­génieurs atomiques et les diplômés de Harvard sont traqués. Les humanités sont délaissées au profit des sciences. Pire, elles sont jugées suspectes et les littéraires sont persécutés. Dans 1984, le langage est appauvri ; l'anglais traditionnel est petit à petit supplanté par le novlangue. Le régime a trouvé l'arme absolu contre la dissidence : pour supprimer les concepts tabous, il suffit tout simplement de les rayer du dictionnaire. Ainsi, les gens ne pourront plus « mal penser » puisque les concepts interdits n'existeront plus : ceci porte un nom révéla­teur : arrêtducrime. Actuellement, aux Etats-Unis, le courant « politiquement correct », issu de l'extrême gauche, fait régner une censure digne de Fahrenheit 451. Le livre pour enfant Babar est menacé d'interdiction et le professeur Per Nykrog, qui enseigne Montaigne, n'a plus que deux étudiants : il est devenu suicidaire d'étudier un auteur blanc, masculin et ancien. Le vocabulaire est changé : les femmes enceintes sont « parasi­tées », les maris deviennent des « violeurs légaux ». Car il va de soi que derrière ce mouvement, on retrouve l'extrême gauche la plus haineuse : gauchistes, féministes, « antiracistes »... En février 1999, un haut fonctionnaire de Washington a été chassé pour avoir employé le mot niggardly (chichement). Une « antiraciste » noire avait cru que ce mot était un dérivé de nigger. En France, l'appauvrissement du lan­gage est la conséquence de ['immigration-colonisation. La réforme de l'orthographe, la déliquescence du niveau en fran­çais des élèves tendent à l'instauration d'un basic-french, véri­table sabir de toutes les langues de nos anciennes colonies. Dans les écoles de banlieues, ce sont les petits Français qui « s'intègrent » aux communautés immigrées en abandonnant la langue de leurs ancêtres pour celle des colons. Et les mots arabes qu'apprennent les petits « de souche » ne sont même pas de l'arabe littéraire.

Dans 1984, la société est divisée en trois castes : le « parti intérieur » (qui dirige), le « parti extérieur » (qui exécute) et le prolétariat (qui subit). Il va de soi que tout ceci va de paire avec l'inculture entretenue des « prolétaires ». Un intellectuel issu du « parti extérieur », même fidèle comme le très ortho­doxe Syme, est exécuté car potentiellement dangereux. Même son de cloche dans Fahrenheit 451 : plus les gens sont incultes et moins ils se révoltent. Il en va de même dans nos démocra­ties totalitaires : les princes qui nous gouvernent ont réinstallé la vieille hiérarchie babylonienne, l'Homme, le Mesquin, l'Es­clave. En haut de cette hiérarchie, l'Homme : Homo Cosmopo­litis Socialis, disposant de tous les pouvoirs, aristocrate détes­tant le nouveau Tiers-Etat, ayant obtenu ses charges par copinage et les transmettant par héritage. Nouvelle « noblesse » et nouveau « clergé ». Grands prêtres de la société moderne, les F\ singent la vieille Église jusqu'à l'Inquisition et obligent le peuple à vénérer le nouveau Léviathan : les Droits de l'Hom­me. Au milieu, le Mesquin : Homo Cosmopolitis Minus. Armée docile et robotisée, légion de golems au service de l'initié. Contre sa collaboration et en « dommages et intérêts », il reçoit quelques miettes : un droit d'opinion se limitant à la « critique approbative » se fondant uniquement sur le plan gestionnaire. Aux plus serviles, on offre des « susucres » : l'Ausweiss de bonne conduite, permettant de passer à la télé, de devenir dépu­té et de s'enrichir. Et tout en bas, l'Esclave, Franchouillardus Untermenschus : lui n'existe qu'au moment de payer ses impôts, c'est le seul droit qui lui est reconnu. L'establishment le considère comme un citoyen de dernière catégorie. Il a le droit de vote mais sa vois ne compte pas : pas de députés, ni de maires, ni de conseillers élus par alliances ; contre lui, la gauche a retrouvé ses vieux miasmes staliniens. Quant à l'édu­cation nationale, elle a été volontairement sabordée et ce depuis 1947. Récemment encore, sur France Info, un prof communiste vendait la mèche : il préférait faire de ses élèves de « bons citoyens » (traduisez : communistes anti-chrétiens) plutôt que de leur apprendre à lire. Geismar, actuel chef de l'inspection académique, ne prônait-il pas la destruction de l'enseignement jugé fasciste, projet mis à exécution par Pol Pot au Cambodge ? La France est le pays d'Europe occidentale qui compte le plus d'analphabètes, ce qui est accentué par l'interdiction de facto de faire redoubler les cancres. Pour dresser des pitbulls à la chasse au déviant (nationaliste, catholique, révisionniste, sau­veteur...), pas besoin de savoir lire et écrire : il suffit juste de les endoctriner et de laisser cultiver leurs bas instincts [NdA : on s’en prend même maintenant aux enfants des « déviants »]. Domai­ne où l'éducation nationale réussit au-delà de toute espérance, comme jadis sa consœur de Weimar. Remarquez que celle-ci a été punie par où elle a péché : le régime ayant changé, les « golem » fabriqués pour devenir communistes devinrent certes kapo mais avec leurs maîtres pour cibles !

La France est un pays d'égalité, mais d'égalité différentielle. Nous sommes tous égaux, maïs certains d'entre-nous, sûrs d'eux et dominateurs, sont plus égaux que les autres. Certains, par contre, catholiques de tradition ou militants nationalistes, ne son pas égaux du tout... Jean Pierre-Bloch, délateur occasionnel pour la Securitate de Ceaucescu, n'a-t-il pas déclaré en 1980 dans les colonnes du Droit de vivre (sic !), que lorsqu'un Fran­çais tuait un Arabe c'était forcément un crime raciste, mais que lorsqu'un Arabe tuait un Français, c'était forcément un fait divers ? Il est vrai que pour la presse de gauche, 93 personnes sauvées sur 100, c'est un crime contre l'humanité ; mais 73 pri­sonniers de guerre massacrés, c'est un glorieux fait d'armes de la République... Leur égalité, ce sont les passe-droits. [NdA : Il suffit de voir désormais l'affaire du devoir de mémoire qui semble être confisqué qu'à une petite tribu refusant que d'autres en profitent...]

La Fraternité, c'est la haine
« Nul Animal, Animal ne tuera... sauf en cas de nécessité » (Orwell, La Ferme des Animaux).


Le trait marquant dans 1984, c'est la délation permanente. O'Brien explique à Smith que leur société a réussi à arracher les enfants aux parents et à séparer l'époux de l'épouse. Le zélé et stupide Parsons est ainsi dénoncé par sa propre fille à la poli­ce politique. De même, une personne qui passe par la salle 101 n'existe pas et n'a jamais existé. Des fonctionnaires zélés effa­cent toute preuve de leur existence. On dit qu'elle a été « vapo­risée ». Dans les écoles de la République, on appelle le enfants à « lutter contre l'exclusion » en dénonçant toutes les déviances « xénoracistes » de leurs parents, comme le petit soviétique Pavlik Morozov, dénonciateur de ses parents paysans au NKVD et qui fut liquidé par les habitants du village... Les écoles « libres » sous contrat sont en fait les plus dangereuses. Comme l'avouaient les F\ en mai 1981, seules les écoles de la Fraternité Saint-Pie X sont un obstacle au contrôle total des enfants. Dans 1984, tous les enfants sont embrigadés dans des organisations de jeunesse. La tragédie de Perros-Guirrec a per­mis de démasquer les sinistres projets du chef des Scouts de France, Da Costa, et ses opinions politiques ouvertement com­munistes... Ce dernier souhaite faire des Scouts une resucée des Komsomol de triste mémoire. De même, un livre de déla­tion des inverties gauchistes Fiammetta Venner et Caroline Fourest dresse la liste des commerçants sympathisants du Front National, sachant que ceux-ci seront inévitablement la proie des casseurs de Ras l'Front... organisation à laquelle ces deux harpies sont liées ! Au sujet de la vaporisation, notons l'affaire Carrel : Alexis Cartel, pris Nobel de médecine en 1912 et inventeur de la greffe du foie, n'existe plus médiatiquement. On débaptise les rues, les écoles, les universités, portant son nom. Ses livres disparaissent des bibliothèques. Pour des raisons morales ? Que nenni ! Les épurateurs anti-Carrel trouvent parfai­tement normal que le nom de Tuireau, boucher de la Vendée, souille encore l'Arc de Triomphe. Les anti-Carreliens, fils spiri­tuels de Corne d'Auroch, devraient ainsi préférer mourir plutôt que de se faire greffer un foie. Pire, il existe au moins un cliché officiel qui a été trafiqué par la propagande d'Etat : Georges Bidault, ancien chef de la Résistance mais également de l’O.A.S., a disparu de cette photo où il posait aux côtés de De Gaulle... Il a été rayé des livres d'histoire pour crime d'Algérie française.[NdA : même chose pour Corneille, dont le 400e anniversaire n’a même pas été célébré]
Bien entendu, 1984 est une société où le sentiment amoureux est interdit après avoir été dévalorisé : l'amour, y compris la simple affection, est devenu sexcrime. Cependant, la pornogra­phie est utilisée afin de maintenir les prolétaires à l'état animal. Dans Fahrenheit 451, c'est la religion qui est dévoyée : le Christ est devenu « une parfaite sucette à la menthe, tout sucre-cristal et saccharine quand il ne sert pas de référence à certains pro­duits commerciaux dont ses adorateurs ne peuvent absolument pas se passer. » Aux Etats-Unis, le mouvement féministe res­semble de plus en plus à la « Ligue anti-sexe » de 1984. Les féministes américaines disposent de relations en France notam­ment par le biais du lobby pro-avortement dirigé par la « litua­nienne » Maya Surduts, qui collabora avec la tyrannie castriste et est membre de Ras l'Front et de la L.C.R. Ces dernières veulent à terme supprimer le mariage, détruire la famille. Officiellement elles sont contre la pornographie mais en réalité, elles sont finan­cées par le minitel rosé (Sitbon). On remarque que tout ceci res­semble traits pour traits à 1984... Le christianisme version Vati­can II présente également de grandes similitudes avec celui de Fahrenheit 451 : une religion qui n'est plus messianique mais réduite à une écœurante guimauve progressouillarde, digne des Loges. On trouve ainsi un « puritanisme » à l'américaine, à base de religion dévoyée, de tartuferie et d'inquisition, mais une reli­gion où l'homme aurait remplacé Dieu, conformément aux vœux des F\ de la secte satanique des llluminati, dont les symboles ornent les billets américains.
Dans Fahrenheit 451, on constate la haine de l'élite. La société est nivelée par le bas, permettant ainsi au pouvoir de se maintenir. Les bons élèves sont persécutés à l'école. On gave les gens de sport, de jeux télévisés débiles qui leur dévorent le cerveau et les empêche de réfléchir. Même cas de figure dans 1984 où ce sont les gens les plus stupides qui ont quelques chances de survivre. Ce cas de figure se constate en France. L'élitisme a été tué en France pour des raisons politiques : création d'une armée de robots, interchangeables, programmables et bien évidemment manipulables ; tel que le souhaitait la Kabbale, texte datant du XIIe siècle mais révélateur des projets maléfiques conçu par certains à l'origine de la Franc-maçonne­rie et rêvant de créer une race d'hommes-esclaves au service d'une communauté d'élus : ceci expliquant leur volonté d'obte­nir un rôle prédominant dans le système éducatif. L'ennui naquit un jour de l'université : la société polytechnique est un monde de cauchemar ; un zoo pour Franchouillards, celle d'un univers d'assistés permanents sortis tout droit de l'école unique fabri­quant à la chaîne des fonctionnaires frileux, tout juste bons à suivre les directives ; un monde sans solidarité, sans famille, éclaté ; celle de l'individu naissant enfant trouvé et mourant célibataire, le tout au service de l'intelligentsia dévoyée et dominatrice, initiée, disposant du pouvoir. On peut ainsi voir des scènes surréalistes, comme ce témoignage de Maître Galvai­re concernant un enfant de primaire humilié par la maîtresse parce qu'il lisait en cours de récréation au lieu de jouer. En ce qui concerne les jeux, il suffit de voir l'importance prise par ceux-ci dans les émissions de télévision pour constater qu'ils constituent l'opium du peuple. D'ailleurs, on essaye d'introdui­re le jeu dans l'enseignement (apprendre en s'amusant), ce qui n'a pas manqué de tirer le niveau scolaire vers le bas. Ce qui était exactement le but recherché...
La France est un pays de fraternité, mais de fraternité talmudique (Caïn et Abel, Esau et Jacob....). Comme le disait le stali­nien Berthold Brecht, apologiste des crimes de Staline : « Si tu ne veux pas devenir mon frère, je te casse la tête ». En France, la fraternité règne. Mais cette fraternité-là s'abrège ainsi : F\ Il est vrai que l'on peut citer de nombreux exemples de « frater­nité » : le petit Jonathan Roisneaux, onze ans, battu et persécu­té au collège de Malsherbes en janvier 1997 parce que sa maman était candidate Front National. Sylvie Dhaine (22 ans, mère d'une fillette de 2 ans), veuve de Patrick Dhaine, militant du Front National à Beaucaire massacré à coups de bouteilles le 5 mars 1986 par des arabes, sera licenciée de son travail. Pire, l'évêque local, Monseigneur Cadilhac, refusera que la cérémo­nie d'enterrement de son mari ait lieu à l'église. Pour les bien-pensants, un militant nationaliste est un chien que l'on tue et que l'on enterre comme tel. Leur fraternité, c'est la haine.[NdA : dix ans plus tard, les faits se sont aggraves avec des tentatives de meurtres ratées (Mantes la Jolie) ou réussie (victimes de Bodein ou cette famille de 5 personnes massacrée en région parisienne) contre les militants du FN et leurs proches. Notons que la justice – et souvent la police - fait preuve d’une clémence totale contre les agresseurs et/ou les meurtriers. L’assassin dûment identifié d’un militant du FN à Bergerac n’a jamais été interpellé et on se souvient de la clémence du procureur Meyer pour les complices de Bodein qui n’eut d’égale que celle de son coreligionnaire Hahn pour le même Bodein…]

D'autres parallèles : fraude statistique et rééducation des déviants

Dans 1984, les statistiques sont toujours truquées. Quand la ration de chocolat tombe à vingt grammes, on annonce qu'elle« monte » à vingt grammes. En France, aujourd'hui, on explique que « l'augmentation du chômage a baissé » et un slo­gan publicitaire joue sur l'abrutissement des masses en clamant : « au Loto, tous ceux gui gagnent ont joué ». Ce que les imbéciles comprennent : « au Loto, tous ceux qui jouent gagnent ». Par ailleurs, tous les chiffres sont truqués : ceux de l'inflation, de l'immigration, des avortements, de la natalité, de la violence urbaine, de la délinquance...
Dans 1984, les déviants sont convoqués au Ministère de la Vérité et rééduqués par le sinistre O'Brien. Plusieurs voix à gauche, notamment Jean-François Kahn, Norberto Keppe, ou le procureur Bensoussan, se sont prononcées pour la « rééduca­tion » des militants du Front National ou des catholiques de tra­dition, assimilés à des « malades » ou « paranoïaques » à soi­gner comme tels selon la plus pure tradition soviétique qu'ils semblent ainsi cautionner. Dans Fahrenheit 451, les posses­seurs de livres sont d'ailleurs enfermés en asile psychiatrique.[NdA : depuis 1998, on a assisté à une amplification de cette volonté néo-soviétique de solution finale contre les membres du FN, cf l’éditorial du Libre Arverne n°280 et 281 évoquant les « travaux » de Mayer et consorts…]

Vers le totalitarisme ?

La mutation électorale du Parti communiste, passé d'un parti d'ouvriers à un parti de fonctionnaires, l'a converti aux joies du capitalisme apatride : les grandes entreprises financent le P.C.F. qui, par le biais de la C.G.T., donne l'illusion aux employés de défendre leurs intérêts. Quant aux leaders gauchistes, ils sont tous issus de la bourgeoisie apatride et n'ont jamais vraiment combattu le capitalisme [NdA : il suffit de voir comment la presse capitaliste lisse dans le sens du poil et adule Besancenot, à comparer avec le traitement de Le Pen dans le même journal… Le patronat sait que les révolutionnaires de la LCR ne sont pas des ennemis mais des supplétifs utiles]. Ce dernier n'est pas une doctrine. Désormais, avec l'arrivée d'une génération de grands patrons issus de l'extrême gauche, celle-ci contrôle tous les pouvoirs. La base d'un régime totalitaire est en place. La démocratie survivra officiellement tant que le régime arrivera à duper les esprits. Un jour viendra où il craquera de toute part et n'arrivera plus à sauvegarder les appa­rences. Quand les gens n'auront plus rien à perdre et n'auront plus confiance dans les institutions et que la rue grondera, alors le pou­voir mettra bas les masques et jouera ses dernières cartes : ses milices ethniques, la répression ouverte pour sauver la « démocra-sic ». En France, les précédents des Colonnes Infernales et de l'Epuration prouvent qu'en matière d'horreur notre gauche laïque et républicaine n'a rien à envier à Staline. Le moment approche où la seule priorité sera de défendre les siens [NdA : la situation a tellement changé 10 ans après en pire que la seule solution est désormais la sécession et la création de l’Etat libre de Tradiland, par nous, pour nous…].

« La journée est plus avancée que je ne le croyais »
(Les Noces de Figaro, Acte I, Scène I).

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Friday, November 02, 2007

In memoriam Serge de Beketch (12/12/1946 - 06/10/2007) (Editorial du Libre Arverne n°260, 11/10/2007)

Serge de Beketch nous a quittés. Pour notre courant de pensée, la perte est irremplaçable, plus que la perte du Detroit en temps de guerre pour la VIth Fleet (navire-ravitailleur de la marine américaine, sa perte condamne porte-avions et croiseurs à la pénurie de munitions et de carburant…). Le 6 octobre, j’installais mon stand lors de la Fête de la Tradition quand je fus interpellé par Caroline Parmentier, ma tourneboulante consoeur de Présent. Mais une Caro avec la tête des mauvais jours. Et de m’apprendre la nouvelle que je redoutais depuis quelques temps : « les médecins ne donnent pas 48 heures à Serge ». Le lendemain, on m’apprenait sa mort durant la nuit, entre la Fête du Rosaire et celle de la Saint Serge. L’abbé de Cacqueray arrivant sur mon stand, je l’en informais immédiatement. Il fit un signe de croix bénissant la mémoire de Serge et me demanda de prévenir séance tenante Mgr Fellay. Brève biographie pour les rares personnes ne le connaissant pas encore. Né le 12 décembre 1946, Serge André Yourevitch Verebrussoff de Beketch était le fils du sergent-chef Youri de Beketch mort pour la France à Dien-Bien-Phu et le petit-fils de Cyrille de Beketch, aide de camp du général Dénikine. La quasi-totalité de sa famille paternelle ayant été exterminée par les commissaires politiques juifs de l’URSS, cela ne le prédisposait pas à une tendresse excessive pour les deux facettes du bolchevisme et leurs collaborateurs. Journaliste à Minute en 1966, il se lia d’amitié avec René Goscinny qui le fit renter à Pilote. Directeur de National Hebdo de 1986 à 1990 puis de Minute-La France de 1990 à 1993, il fonda Le Libre Journal de la France Courtoise et fut co-fondateur et animateur vedette de Radio Courtoisie.

Serge de Beketch sera éternellement associé en ce qui me concerne à une période exaltante de l’histoire de notre famille de pensée. Si on devait donner un seul mot pour désigner Serge, c’est à « excessif » que je penserais. Tout était excès chez lui, et c’est ce qui faisait son charme. On l’aurait suivi jusqu’aux confins de la Sibérie, jusqu’aux yourtes (pas de blagues, monsieur le correcteur de texte) de Yakoutie. Dans la grande armée de la presse nationale, Serge était l’ataman, flanqué de ses Cosaques du Libre Journal de la France Courtoise, sabre au clair, au galop, étêtant tout ce qui bouge, bousculant même l’infanterie régulière de notre propre camp quand elle avait le malheur de se trouver sur le chemin des convenances que nous piétinions avec allégresse. Nous étions des corsaires, des partisans, des irréguliers, des corps-francs, mais nous étions surtout de ces hommes libres n’ayant de comptes à rendre qu’à Dieu et à notre ataman, suscitant parfois le regard courroucé de ces « messieurs convenables » prostituant leurs idéaux pour une écharpe de Conseiller Régional et autre bimbeloterie pour arrivistes de chef-lieu d’arrondissement. Pendant les années où j’ai eu l’honneur de travailler avec lui, Serge a été notre Ungern-Sternberg. J’ai longtemps cherché quelle chanson je pouvais chanter en l’honneur de Serge. Les Partisans Blancs ? Je la laisse à mes confrères de Radio Courtoisie. La Cavalcade ? D’autres l’ont pris. Les Cosaques ? Redondance avec ce qui précède. Alors je vais choisir à l’heure du requiem Le vent menait : « Où nous passons menant la roue solaire L'or des moissons s'attache à nos pas, Qu'on nous appelle soldats ou mercenaires, Nous sommes toujours prêts au dernier combat. Le vent menait le bruit de nos batailles, Le vent du nord menait au dernier port. Le vent menait le sang et la mitraille, Le vent du nord nous amenait la mort… »

Serge de Beketch était donc un homme d’excès, mais dans le sens noble du terme. La prodigalité légendaire attribuée aux Russes trouvait en lui l’illustration vivante. Généreux, Serge l’était. Il a donné sa chance à plusieurs jeunes, moi le premier. Je ne l’ai jamais vu manifester la moindre haine contre quiconque, même envers les porcs de Charlie Hebdo, même cette éponge imbibée d’alcool de Siné qui avait injurié son père. Ces dérapages verbaux, sous le coup de la colère, ne devaient être pris qu’à leur juste valeur : le cri de désespoir de l’homme devant l’injustice, la mesquinerie, parfois même l’ignominie des puissants. Ses envolées ont donné des sueurs froides à Jean Ferré et à Jean-Marie Le Chevallier. Si on devait les résumer en une phrase, c’est celle lors de la Fête du Livre de Toulon lorsque l’équipe de Charlie Hebdo ne demanda rien de moins qu’une « protection policière » (comme tout anar en peau de lapin), il leur envoya un bristol dans le ton de leur journal : « La municipalité de Toulon est chargée du ramassage des ordures, pas de leur sécurité ». Nous avions beaucoup ri, Le Chevallier nettement moins. Il voyait s’éloigner ses rêves d’un bon papier sur lui dans Le Figaro et Libération… Lors de la période toulonnaise, j’étais aux côtés de Serge comme Rédacteur en Chef du Toulonnais, le journal municipal dont il était le directeur. Seul journal municipal qui était lu jusqu’à Amiens ! Un jour, Serge s’était excusé de m’avoir entraîné dans cette galère. Je lui avais répondu : « Pourquoi vous excuser ? On s’est bien marré ! ». De Toulon, je garderais le souvenir de la gentillesse de Philippe David de Beauregard qui, plus d’une fois, allait plaider notre cause auprès du maire parce que nous avions froissé la susceptibilité de tel ou tel élu d’un parti dont le journal officiel appelait au meurtre contre « Leuch » ; et ces fous-rires lors des bouclages (notamment une fois où entrant dans le bureau de Serge avec une demande de me laisser deux pages pour le compte rendu d’un Toulon-Bordeaux en Coupe de France de football, je fus reçu par un tonitruant et théâtral : « Fersan, fichez le camp de mon bureau vous et votre football ! ». Serge est toujours resté hermétique au charme du ballon rond.

Von Salomon avait trouvé un mot exact qui définissait Serge et son armée : Les Réprouvés. Le Libre Journal avait un côté du Petit Nicolas. Nous étions tous, et Serge le premier en tant que « meneur de la bande », un groupe de « sales gosses » fortes têtes, insolents mais avec des cœurs gros comme ça. Pas l’un qui ressemblait à l’autre. Le village gaulois d’Astérix, entre chamailleries, réconciliation lors du banquet final… Mâtin, quel journal quand on y pense. Grâce à Serge, j’ai découvert un monde mille fois plus chaleureux et intéressant que si j’avais fait une petite carrière de sbire du régime au Quai d’Orsay. Bernard Lugan, Bernard Antony, Marie-Claude Monchaux, Michel de l’Hyerres, Anne Merlin-Chazelas, le marquis d’Olmetta, Nicolas Bonnal, François Brigneau, ADG, Aramis… Croyez-moi, c’est autre chose que des noms sur des couvertures de livres. C’était l’art de Serge de nous faire tous cohabiter sans heurts, et Dieu sait qu’il n’y avait rien de moins facile, car, tous autant que nous étions, on était du genre à avoir notre caractère : les deux Bernard ne sont plus à présenter dans ce registre, François Brigneau a été l’un des rares dans nos milieux à balancer publiquement ses quatre vérités – fortement déplaisantes - à Le Pen en personne, Nicolas Bonnal, chat philosophe, avait le coup de patte cynique. Le marquis d’Olmetta avait l’habitude savamment entretenue de lancer dans telle ou telle réception aussi mondaine que compassée des remarques aussi cinglantes que justes faisant l’effet de la glace à la vanille tombant dans le plat d’épinards. Solide matrone, Anne-Marie Chazelas était la preuve que la Maison d’Education des Jeunes Filles de la Légion d’Honneur fabrique autre chose que des oies blanches et quand vous aviez le malheur de soliloquer contre le trône, l’autel et le peuple élu, elle vous rossait épistolairement d’importance ! Marie-Claude Monchaux, la meilleure illustratrice pour enfants de tous les temps, que l’on imagine dame effacée devant ses pastels et ses feuilles ayant jadis été une petite fille modèle aux robes impeccables et nattes enrubannées, était une fillette pour le moins rude : rentrée chez elle en larmes et en sang, elle désigna comme auteur de son chagrin les fils du voisin. Furieux, son père se rendit chez le coupable pour s’entendre dire par le géniteur d’icelui : « Ah c’est vous le père de la petite tigresse ? Venez voir dans quel état elle a mis mon fils… », car si les larmes étaient les siennes, le sang était celui de l’un des garçons qu’elle avait frappé… Quant à ADG, ses relations avec Serge oscillaient entre l’excellente et la rupture en fonction de leurs évolutions d’humeur. L’énumération ne serait pas complète sans l’auteur de ces lignes, qui, entre deux envolées romantiquement fascistes sur la beauté des Bundesmädel à nattes blondes, la pureté de l’Europe Nouvelle et le courage de ses combattants, prend la plume pour solutionner métaphoriquement de manière finale ceux qui lui bavent sur les rouleaux en murmurant : « Toi mon salaud, tu ne vas pas regretter le voyage, tu vas te retrouver à faire du travail manuel en Pologne sans comprendre ce qui t’arrive… »

Par Radio Courtoisie, par Le Libre Journal, j’ai rencontré grâce à Serge des gens uniques. C’était l’une de ses marques de fabrique, cette ouverture d’esprit, cet éclectisme intellectuel qui lui faisait s’intéresser à tous les domaines des sciences, de l’histoire, de la culture. Le Libre Journal du mercredi était devenu le havre, le port d’attache des tous les dissidents. Sous la tutelle de « Obiwan Beketchi », le jeune Jedi finissait sa formation. Serge était l’ennemi de l’obscurantisme mafieux qui a asservi la recherche au dogme. Il y avait un mot qu’il détestait par dessus tout : censure. En politique, en religion, en histoire, Serge pratiquait la politique du micro ouvert. Tout le monde, dans la mesure où le discours était argumenté et étayé, avait le droit à la parole. Avec Serge, tout était merveilleusement possible, même l’inconcevable. Un mercredi, il s’aperçoit avec horreur qu’il avait invité dans la même émission le fils de Grossouve, « suicidé » sous Mitterrand, et Dominique Erulin, sur la tête duquel l’Elysée avait mis un contrat, supervisé par… de Grossouve. Les deux arrivent. Le fils de Grossouve, gentil jeune homme timide et svelte. Erulin, massif et sanguin… Et là, l’incroyable se produit : le baroudeur serre avec vigueur la main de son vis-à-vis en lui disant : « Tu n’es pas responsable de ton père ». Pendant l’émission, Erulin le dur à cuire fut d’ailleurs ému par le témoignage du fils orphelin d’un ennemi abattu sur ordre du bananier en chef adepte de la phrase « les morts ne parlent pas ». Jean Ferré a résisté à toutes les pressions, et Dieu sait qu’il y en eut, de la part des coteries en place pour éliminer Serge. Grâce à Serge, j’ai découvert le professeur Faurisson (dont Serge, engagé pourtant dans Tsahal en 1967 fut l’un des plus grands défenseurs), j’ai pu « tester » le commandant Bunel et voir si c’était du lard ou du cochon, je me suis lié d’amitié avec le docteur Dor et avec Hervé Ryssen, j’ai découvert des scientifiques aussi brillants que persécutés et des hommes et femmes politiques sous un jour inédit (notamment une Catherine Mégret d’une gentillesse extrême avec un humour décapant, venue à la radio avec sa petite Bertille qui, lorsque Serge lui posa la question volontairement piégée « dis bonjour au micro » répondit ce qu’on attendait d’elle : « Bonjour micro ! »). Il m’a aussi permis de rencontrer son fils Emeric, devenu parrain d’un de mes fils et mon véritable alter-ego. Je ne sais pas qui remplacera Serge, mais je lui souhaite bien du courage.

Car Serge nous manquera à tous et à toutes. Avec la mort de Jean Ferré, Radio Courtoisie a perdu son cerveau, avec celle de Serge de Beketch, elle perd son cœur. Même si j’ai la chance d’avoir encore mes deux parents, aujourd’hui je ressens ce que c’est que d’être orphelin. A « maman » Danièle, à Emeric mon « plus que frère », à Cyril « le frère qui a réussi », j’associe mes prières les plus filiales et fraternelles. Serge ne mourra jamais dans nos cœurs et son souvenir, lui, est aussi immortel que l’Académicien qu’il aurait mérité d’être. Que l’Etat romanesque de Tradiland décrète trois jours de deuil national.

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Saturday, June 09, 2007

Comme le temps passe... (Editorial du Libre Arverne n°233 - 05/04/2007)

Mon fils aîné a fait ses premiers pas d’enfant de chœur. Comme le temps passe… Il a désormais 5 ans. Depuis l’âge de trois ans, il manifestait son envie de devenir « un petit rouge », depuis cette grande messe lors de la visite de Mgr Tissier de Mallerais où tout ce que la paroisse comptait comme servants de messe avait été mobilisé. Maintenant qu’il a fait sa première communion (à 5 ans et 3 mois, l’un des plus jeunes - sinon le plus jeune – des premiers communiants de l’histoire de la paroisse) et qu’il a les bras assez grands pour atteindre l’autel et suffisamment forts pour porter le candélabre, il va pouvoir honorer Dieu de la façon qu’il désire. Mon petit bonhomme de 5 ans, qui connaît bien son catéchisme et lit ses vies de Saints, a considéré le martyr comme une fin possible. Ces propos, venus du fond de l’âme et du cœur de l’enfant, tombant dans l’oreille d’un père, montrent qu’une partie de l’éducation a été réussie et que la génération suivante prend dans sa petite main le flambeau. Comme dit notre cher abbé : « le martyr et le couvent ne sont pas demandés à tout le monde. Il est demandé à tout le monde de vivre à côté de Dieu ». Musulmans, talmudistes (y compris dans la variante communiste), satanistes, anarchistes et autres continuent encore à tuer les catholiques. Tous les enfants de Tradiland le savent, cela arrive dans le monde entier et même en France. Et si on demande aux enfants de notre peuple de citer un nom de « martyr en haine de la foi » dans la France de l’an 2000, ils vous répondront : Jeanne-Marie Kegelin.

C’est un grand moment pour un père (surtout quand soi-même on n’a pas été enfant de chœur) que d’aider son fils à enfiler pour la première fois la soutanelle rouge de servant de messe. Même si les chances sont moins que faibles qu’un jour il soit revêtu de la soutane rouge de cardinal (où alors c’est que bien des choses auront changé dans l’Eglise), il faut se dire que chaque prêtre portant la soutane noire de religieux a été un jour un petit garçon en soutanelle rouge. Même si tous les petits hameaux n’ont pas la vocation de devenir métropole, cinq baraques et une route font peut-être penser à Shabbytown, Arizona profond, mais après tout, la Rome de l’an 740 avant Jésus-Christ ne devait pas être différente. Une vocation de prêtre commence toujours par là. Et qui sait si mon petit garçon enfilant cet habit rouge de petit servant de messe dans le vestiaire exigu de notre petite chapelle ne commence pas à emprunter un chemin qui l’amènera en soutane noire à Ecône ?

C’est incroyable comme le temps passe vite. Certes, les parents ont vocation de mûrir, les enfants celle de grandir, mais le tourbillon des saisons amène l’éclosion de nos jeunes pousses et on se surprend à dire « mon Dieu, déjà… ». L’aîné de mes fils en soutanelle, ma seconde fille qui désormais a l’âge de devoir porter un jupon sous sa robe, la moitié de mes enfants sachant désormais lire, ma cinquième qui du haut de ses 2 ans commence déjà à réciter des bribes de prières, chaque jour un peu plus longs… On en viendrait à se pincer quand on réalise que le jeune notaire qui vous parle était le petit garçon en nœud papillon bleu qui était enfant d’honneur à votre mariage, que la jeune maman qui pousse le landau où dort son poupon blond, vous l’avez connue fillette… L’autre jour, en me rasant, j’ai repéré dans ma chevelure un cheveu blanc. Je n’ai pas eu d’émotions particulières, c’est dans l’ordre des choses. A le voir, unique clair dans cet univers foncé, on aurait dit Willy Sagnol en équipe de France de football… Mais il va amener sous peu des camarades. Il y a toujours un moment où le chien fou devient un vieux sage. Même si tu n’as pas fini de planter des arbres, tu peux déjà commencer à regarder grandir les arbrisseaux des années précédentes… Et un jour, ô combien déchirant pour le papa, sa « boutte », sa « petite souris », sa « mirobolance » et celles qui suivront quitteront la maison pour se marier ou rentrer dans les ordres. Tout père est un roi dont les princesses ont pour vocation de s’en aller. Nous n’élevons pas les enfants pour notre plaisir mais pour la gloire de Dieu.

Mercredi des cendres, nous sommes allés à Saint-Macaire pour la cérémonie. La chapelle était plus que bondée, et pour cause, comme nous étions en période scolaire, tous les élèves étaient présents, aussi bien l’école primaire des garçons que le collège des filles. Beaucoup de gens sont restés sur le perron et même dans les escaliers. On peut anticiper l’avenir d’un peuple en regardant ses écoles. Quand j’observe les élèves des dominicaines de Saint-Macaire, bien qu’elles soient toutes en uniforme, je peux relever quelques tendances indicatives. Il y a apparemment une majorité de filles originaires de la campagne, non pas des enfants de citadins qui auraient suivi les conseils de Mgr Lefebvre et qui auraient migré vers des zones moins polluées (et de toutes formes de pollution : atmosphérique, morale et ethnique), mais de vraies filles de ce qui jadis avait été la France, la bonne race paysanne gauloise que l’on retrouve dans ces demoiselles blondes, aux hanches larges propres à l’enfantement, au port solide de filles de la campagne, fraîches et saines et à la manière humble de porter la jupe bleu-marine et le chemisier blanc. Des filles dont l’idée de les voir constituer le socle du futur peuple tradilandais nous emplit de joie. Même issues des campagnes, ces filles d’oïl sont les preuves vivantes que Gaulois et Germains étaient le même peuple ou du moins… cousins germains. On est aristoi ou kakoi dans ses gènes, nonobstant sa classe sociale ou son ethnie, et nos filles sont indubitablement dans la première catégorie pour la plupart d’entre-elles, comme l’étaient nos garçons. Leur sang n’est peut-être pas bleu comme le Danube mais leur chevelure est de la couleur de l’or du Rhin, ce fleuve passerelle entre la Francie occidentale et la Francie orientale, leurs yeux sont bleus comme la ligne des Vosges, et de l’alliance avec nos garçons fermes dans leurs convictions et leur foi comme les dites Vosges et leur sœur jumelle de la Forêt Noire, donnera naissance à un peuple nouveau, débarrassé de la tyrannie des kakoi qui empoisonnent la France depuis 1789, un peuple régénéré, un peuple neuf dont l’heure est venue, né du peuple français comme ce dernier était né du peuple gaulois. Ce qui était sera et ce qui est ne sera plus.

Dimanche de la Passion, les scouts de Doran étaient les invités d’honneur de la paroisse Notre-Dame-de-la-Merci. Je parlais un peu plus haut du temps qui passe : Bruno, petit enfant de chœur lors de mon arrivée en Auvergne et désormais chef de la patrouille, me demande l’intégration de Maël dans sa troupe, trompé par le fait qu’il soit grand pour son âge comme tous mes enfants. Je lui ai demandé d’attendre un peu mais lui ai signalé que mes enfants passeront qui chez les scouts, qui chez les guides. Quand je suis arrivé en Auvergne, nous n’avions pas de scouts. Puis, plusieurs filles de la paroisse constituèrent une patrouille mais dépendante du Poitou (voir Le Libre Arverne n°5). Maintenant, garçons et filles sont suffisamment nombreux pour constituer deux unités dans notre ville. Une jeune demoiselle de nos pensions, une blonde altière presque aussi grande que moi et dans laquelle j’ai du mal à retrouver la petite fille de 5 ans avec son mignon petit chapeau blanc et mangeant avec application son pot de crème de marrons lors du pèlerinage de Chartres 1997, me confirme le dynamisme nataliste tradilandais : plus du tiers des enfants de sa classe sont membres de fratries de 10 enfants ou plus… Bien entendu Tradiland n’est pas une Union Soviétique religieuse avec un « plan quinquennal indiquant le quota de fabrication de bébés », mais son dynamisme nataliste est source d’espérance. Comme aurait pu dire Marie-Ségolène Royal, ce qui frappe dans notre peuple, c’est sa blonditude. Sur les 18 scouts, guides, jeannettes et louveteaux, pas moins de 16 blonds dans une Auvergne où la chevelure de jais et les yeux de feu prédominent. Les deux seuls bruns sont Bruno, le chef de patrouille, fier héritier des Lusitaniens, et une Auvergnate typique, mate de teint, petite, potelée, à nattes couleur corbeau. Plusieurs de ces enfants sont issus de la même fratrie. Nous arrivons fatalement au stade où l’explosion de la natalité tradilandaise se fait sentir dans les écoles, dans les chapelles, dans les troupes scoutes. En attendant qu’elle se fasse sentir dans les séminaires et dans les urnes. Et quand mes, pour le moment, six enfants enfileront à leur tour l’uniforme scout, ça fera encore 6 blondinets et blondinettes de plus. C’est une constatation que j’avais déjà faite lors de la retraite de foyers faite en mai 2006 : nous étions 12 couples à y participer, et sur la douzaine de femmes présentes, 6 étaient blondes (dont la mienne) et 6 étaient châtains. Le vieux fond catholique franc-aryen n’est pas mort. N’en déplaise aux mânes du très respectable Charles Maurras, ceci contredit sa théorie géopolitiquement nocive des « sœurs latines ». Même si les rois de France ont poussé les frontières vers le sud, c’est l’Oïl germanique qui a été, est, et sera toujours la France éternelle, celle de la chevalerie et de l’Eglise. La France a peut-être des demi-sœurs latines. Je n’en disconviens pas. Mais les sœurs de la France sont germaniques. Non pas l’Angleterre, Sarah Marmelade la renégate, perfide Albion aux deux sens du terme (l’autre étant « qui n’a pas la foi »), mais l’Allemagne berceau des Francs, les Belges – Gaulois les plus braves selon César -, les Néerlandais, fils et filles de la tribu gauloise des Bataves, les Suisses, enfants de la turbulente nation gauloise d’Helvétie, qui déclencha la Guerre des Gaules et l’arrivée de l’envahisseur romain… Cette multiplication de petites têtes blondes combinée à une natalité galopante n’est ni plus ni moins qu’une sorte de manifestation extrême d’instinct de survie d’un peuple en péril extrême. Aux grands maux les grands remèdes.

Mercredi Saint, nous sommes allés chez une famille amie pour y faire des emplettes, celle-ci servant en quelque sorte de « dépôt-relais » à une société vendant des vêtements pour les Tradilandais. Depuis longtemps, et plusieurs fois dans les colonnes de ce journal, j’avais souligné la nécessité de se doter d’une fabrique d’habits « par les tradis pour les tradis », ne trouvant jamais chez les fripiers qui inondent les supermarchés de leurs cochonneries made in pas chez nous des vêtements conformes aux goûts et aux aspirations de notre peuple. Cette société, qui de plus fabrique une grosse partie de ses habits en France (le reste est made in Madagascar, ancien fleuron de notre empire, on évite déjà le désastreux made in China), s’est implantée dans le créneau très rentable à terme du « vêtement tradilandais » et le tout à des prix très compétitifs. Ma fille aînée est comme sa maman, du genre « grande sauterelle » : à 7 ans, elle porte du « 10 ans » en taille. Ce qui signifie qu’elle va rapidement dépasser le 12 ans alors qu’il lui restera encore de longs mois avant d’avoir ces fameux 12 ans… Le problème, c’est de trouver des jupes décentes dans une société où la laideur vestimentaire est imposée. Habiller ses grandes filles est un problème récurant pour toute famille tradilandaise (c’est un peu moins compliqué pour les garçons) Les grands esprits se rencontrant, quelle joie de voir réaliser par autrui ce que j’avais toujours prôné. La société Magellys (site internet : http://www.magellys.com/) propose une gamme de vêtements pour hommes, femmes, garçons, filles et bébés, à des prix fort compétitifs, une sorte de Cyrillus en plus tradi et surtout en discount. Jupes plissées, tenues scoutes, barboteuses, chemisettes unies pour homme (elles deviennent de plus en plus difficiles à trouver…), il y en a pour tous les goûts et tous les budgets. Pour environ 150 euros, nous avons fait provision de robes pour madame et mesdemoiselles. Nous allons rapidement investir dans les jupes plissées pour grandes adolescentes, (ça grandit vite à la maison), jupons et, puisqu’on y est, de pantalons pour les garçons (on pourrait en trouver dans le commerce, mais autant faire travailler notre peuple).
Magellys est une facette supplémentaire des facultés tradilandaises d’adaptation et de l’existence réelle de la spécificité de ce peuple, comme si à chaque manifestation de l’apartheid mesquin du régime, nous trouvions une parade. Ils ne voulaient pas de nous dans leurs églises, nous avons construit les nôtres. Ils ne voulaient pas de nous dans leurs écoles, nous avons créé notre tissu scolaire. Ils ne voulaient ni de notre culture, ni de notre mémoire, nous nous sommes dotés d’un dynamique réseau culturel, étant probablement la communauté en France qui lit le plus… Ils ne veulent pas aider nos familles dans le besoin ? Nous avons créé nos propres structures d’aides sociales. Nous n’avons pas le choix pour habiller nos enfants, les nourrir et les instruire ? Une fois encore nous faisons face en créant nos propres entreprises de vêtements et même, dans certaines provinces, nous avons le vin tradi, le miel tradi, la viande tradie (non, les entreprises ne s’appellent pas Tradivin, Tradimiel et Tradiviande, la novlangue a ses limites…). Bien évidemment, la tentation est grande de rassembler le tout en véritable trust communautaire à la KTO (Konzern Tradilandais Omniproduits, prononcer comme il se doit « Catho ») réminiscence du COP de Robocop, mais généralement, les grosses entreprises ont la faculté d’adaptation du dinosaure et finissent comme lui. A l’ère de la leaderless resistance et de la Tupper-war, éloignons-nous des structures pesantes pour plébisciter l’organisation en nébuleuse. Rome ne s’est pas faite en un jour, ni même Akron (Ohio). Tranchons un par un les liens qui nous entravent avec un pays qui, j’espère que mes éditoriaux l’ont prouvé, ne veut plus de nous. Eglises libres, écoles libres, culture libre, recherche historique libre, commerce libre pour commencer. Ensuite, la fonction créant l’organe, nous pourrons passer à l’étape suivante : notre justice, notre administration, notre police, notre armée… l’indépendance ! L’heure est venue d’affiner la prophétie de Malraux : le 21e siècle ne sera pas seulement le siècle du spirituel, il sera surtout le siècle du communautarisme. Et pour la première fois depuis longtemps, les gens de notre bord ont une longueur d’avance dans ce domaine…

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Tuesday, May 29, 2007

Un jeudi à Saint-Franc (Editorial du Libre Arverne n°243 - 31/05/2007)

Jeudi dernier, toute la petite famille est montée dans la Tradimobile direction la Savoie pour notre traditionnelle visite de l’école Sainte-Anne-de-la-Providence à Saint-Franc. Départ de la tribu à 6 heures du matin pour arriver sur place avant la sortie des élèves avancée au jeudi 12 heures pour cause de week-end de Pentecôte. Le hasard de la circulation, les éternels bouchons sur l’ironiquement nommée « A-47 » (comme la Kalachnikov, symbole inversé : ce n’est pas vraiment le même débit), nous ont fait longer une sinistre ville de la banlieue de Saint-Etienne (pléonasme). En contrebas du double ruban d’asphalte où les voitures roulaient au pas qui, hélas, n’était pas celui de l’oie, un établissement scolaire, vraisemblablement un lycée. C’était l’heure du début des cours. Une jeunesse symptomatique du peuple français s’y rendait. Laideur des tenues, laideurs des visages, laideur de la démarche, se fondant dans la laideur de la ville. Des filles la clope au bec, le regard vitreux, sans la moindre once d’élégance, des garçons ayant l’air de parfaits ahuris, décérébrés par la télévision, l’endoctrinement, la musique tribale voire le chichon. Quels fruits vont donner de telles graines ? Pas grand chose de commun avec nos jeunes pousses ces « Français OGM ». Aucune hostilité à avoir avec ces Français, simplement l’affirmation, la confirmation que ce n’est pas notre peuple. Ils nous sont aussi étrangers que les Inuits, les Papous, les Kikuyus ou les Jivaros.

Reine de la conduite en montagne, mon épouse pilote d’une main sûre la Tradimobile dans la route sinueuse et pentue entourée de forêts et de champs. Le virage en épingle à cheveux et le panneau de bois indiquant l’école Sainte-Anne, frontière virtuelle entre les deux sociétés, et nous voici arrivés dans notre patrie. Nous avons quitté la France. Nous sommes à Tradiland, un assemblement de petites « enclaves », une sorte de Bophutatswana (bantoustan africain indépendant de 1977 à 1994 composé de multiples enclaves dans la République Sud-Africaine) minuscule, mais qui a au moins le mérite d’être chez nous. La petite école installée dans un ancien hôtel, à la façade couverte de lierre, est un havre de paix et de joie, quand le mufle hideux de la tyrannie laïque s’en tient éloigné. Mademoiselle Marie-Thérèse, la directrice que l’on ne peut imaginer autrement que joviale, nous accueille à bras ouverts. Comme dans toutes les familles, et Sainte-Anne-de-la-Providence et la Péraudière sont des familles de notre patrie, il y a les enfants fidèles dont les visites régulières sont un remerciement pour la bonne éducation reçue (ma femme), il y a les enfants ingrats, pris dans le tourbillon des mondanités et de la carrière et qui ne trouvent pas le temps de venir saluer leurs anciens professeurs, oubliant ce qui a fait ce qu’ils sont (non, je ne donnerai pas de noms…), il y a – très très rares Dieu merci – les enfants renégats, lâchés dans le monde avec des vices de construction et qui ont sombré, et – dernière catégorie dont je suis – les enfants adoptés, le contraire exact des précédents puisque admirant un système d’éducation inverse de celui reçu. Mais chez mademoiselle Ract, pas de discrimination : moi qui ait été marqué au fer rouge par 13 ans d’école régimiste (9 ans de laïque, 4 ans de conciliaire) est reçu comme si j’avais fait ma scolarité à La Péraudière. L’expérience de quelqu’un qui est « sorti de la matrice » et qui est capable d’en démonter le fonctionnement est un témoignage aussi utile que celui des réfugiés russes en Allemagne dans les années 20.

Notre arrivée ne passe pas inaperçue et nos enfants se sentent immédiatement comme chez eux. D’ailleurs, ils sont chez eux puisque c’est leur pays. Des petites frimousses souriantes nous dévisagent aux fenêtres. Nous ne sommes pas des parents d’élèves… de futurs parents venant inscrire leur aînée ? Non plus… Ceci ne peut donc être qu’une ancienne en visite avec son époux et ses enfants. Je reconnais les deux brunettes à visage de petites pommes toutes rondes dont je parlais dans l’éditorial des Lettres Fersanes de mai 2005, mais je n’ai pas reconnu (jusqu’à ce qu’elle me dise son nom de famille) celle qui était presque la benjamine de l’école et dont j’avais évoqué son irrésistible « bonnet d’âne » lors de la fable des bons et des mauvais écoliers… La fillette de 1998 est devenue une jeune fille en 2007, peut-être l’élève la plus âgée maintenant… Comme le temps passe. Une petite fille à nattes brunes, Mathilde, 7 ans, s’approche de nous avec des yeux bleus pétillant de malice, des yeux de chipette brevetée… Elle « harcèle » son institutrice, qui a été pensionnaire en même temps que ma femme, pour avoir son image (récompense des bonnes élèves). Mêmes tresses, mêmes yeux bleus, même gabarit de petite souris que ma cadette Marianick... et même pugnacité à réclamer l’image promise. Mon Baudouin, 4 ans et déjà une carrure de petit colosse, avec toute la spontanéité hérité de son papa, s’approche d’elle et lui saute au cou pour l’embrasser avec la délicatesse du Panzer dans la campagne ukrainienne… Mon « Winnie l’Ourson » n’a pas compris le mouvement de recul. Il apprendra avec le temps : cela s’appelle l’éducation…

Une fois la surprise de notre présence passée, les jeunes filles et fillettes retournent à leurs occupations. Je les observe dans leurs préparatifs de départ… Tout respire la joie de vivre, ces enfants épanouies que l’on entend rire et chanter dans les couloirs. Une nuée de chemisiers bleu-ciel et de jupe grises passe, pleine de fraîcheur et de vie, portant de grosses valises. Des fenêtres ouvertes de la salle de classe des grandes, on entend les élèves les plus âgées chanter. Je reconnais Chem Cheminée du film Mary Poppins et SOS Société de Bernard et Bianca. Sur le tableau, écrit en gros « prières et affection » pour une de leur camarade suissesse, Mariam. Un père, grand, brun et barbu, accompagne sa fille vers la voiture. Je l’interpelle : « Vous êtes Suisse ! » Devant sa réponse affirmative, je rajoute : « Votre fille est l’archétype de la petite suissesse avec ses bonnes joues rondes, ses cheveux blonds, ses yeux bleus et son profil purement germanique ! » Rire du papa, sourire de la fillette rougissante. Une ancienne camarade de pension de ma femme, mère de huit enfants, vient rechercher ses trois filles, la plus âgée étant « la copie carbone » de maman. Une quatrième les accompagne : son grand frère a épousé la jeune tante des demoiselles. Tradiland est une immense famille… Eudes, notre petit 6e, surnommé « le petit Enfant Jésus de Prague » à cause de ses bouclettes, passe de main en main. Ce qu’il y a de positif dans notre peuple, c’est qu’une fillette, une jeune fille, peut avoir 4, 8 12 frères et sœurs, elle ne peut pas s’empêcher de prendre avec ravissement dans ses bras le petit bébé d’un autre couple. Pendant que ses filles « pouponnent » mon fils, la maman a plaisir à parler avec nous, on ne s’était pas vu depuis des années. Pour parodier Mireille : « Quand un tradi rencontre un autre tradi, qu’est c’qui se dit ? Des histoires de tradis… ». On parle donc des difficultés financières récurrentes (les Tradilandais sont pauvres, particulièrement les familles scolarisées à Saint-Franc : artisans, paysans et autres professions de la lower middle class), de l’avenir des enfants (l’aîné de ses garçons, apprenti mécanicien, caracole à 17,5 de moyenne, une exception parmi les tocards made in école laïque), des discriminations quotidiennes infligées à la diaspora tradilandaise, nous les métèques exclus de la Cité, en quête d’une patrie. Je remarque que deux élèves ont l’uniforme de la semaine au lieu de l’uniforme du dimanche. Elles rentrent par le train. Pendant tout le trajet, elles vont avoir la confirmation, comme à chaque fois, qu’elles sont dans un pays qui n’est pas le leur…

Une fois les élèves parties, mes enfants prennent en quelque sorte possession de l’école, jouant dans les salles de classe et dans « la cour de récréation », sur une grande pelouse ornée de sept arbres majestueux que je suis bien incapable d’identifier. Par contre, la mappemonde de la classe des grandes n’a aucun secret pour moi : Djibouti indépendant, Bénin et non plus Dahomey mais Nouvelles-Hébrides et pas encore Vanuatu, Rhodésie et pas encore Zimbabwe… Année 1979. Je jette un coup d’œil sur les copies, la première a une jolie écriture à l’encre, la seconde a une jolie écriture à l’encre, la troisième a… une jolie écriture à l’encre ? Gagné… La salle de classe est aménagée comme celle des années cinquante, les pupitres ne devant pas être beaucoup plus jeunes. Mais ils sont dans un état impeccable. Les filles prennent soin du matériel de l’école. On n’est pas en République ici… La Bibliothèque est emplie de livres, dont tous les grands classiques de la littérature : Racine, Corneille, Bossuet, Molière, La Fontaine, livres usés à force d’avoir été lus et relus… Nous, à la laïque et à la crypto-laïque, on a étudié Gérard de Nerval, Auguste Villiers de l’Isle-Adam (deux ans de suite…), Victor Hugo et même le marquis de Sade en 3e… Et encore, on a échappé à Begag, Pavloff et autres nullités contemporaines. Ce qui ne signifie pas, bien sûr, que les auteurs plus « modernes » sont délaissés : Jean Raspail par exemple. A titre personnel, je considère que certains auteurs contemporains méritent le détour, en complément de programme : Raspail bien sûr, mais aussi Bordeaux, Brasillach, Danrit, Pourrat (qui est lu dans nos écoles) et même les romans historiques de Mabire (à faire découvrir aux garçons de la Péraudière)… Preuve supplémentaire que nous sommes deux peuples différents : les références littéraires et culturelles ne sont pas les mêmes.

Dans un carton, sous une table, gisent les livres de propagande étatique envoyés par tel ou tel éditeur : j’y jette un rapide coup d’œil et je suis consterné : c’est encore pire qu’à mon époque… Les livres d’histoire sont hideux, les illustrations choisies avec mauvais goût, les commentaires tendancieux et de plus, règne absolu de la pensée unique… Il y a la « vérité officielle » et c’est tout : une seule version des faits, laïque, républicaine et obligatoire, que l’on ne doit pas contester sous peine de rétorsion. Leur but n’est pas d’éduquer les enfants, de leur donner ce soi-disant « libre arbitre » mais tout simplement de les endoctriner pour leur cause, en faire des golems dociles et incultes, dont les pulsions primaires habilement entretenues dopent la machine économique et créent un réservoir de haine que l’on vide sur les vrais opposants quand ces derniers deviennent trop dangereux pour la caste. Les enfants français sont les jouets d’une sorte de Léviathan nés des amours tératogènes entre les deux matérialismes qui ne sont que les bras du cerveau planétarien. Il suffit d’ailleurs de voir le résultat : les chiens ne font pas des chats, l’actualité récente le prouve encore : à Ajaccio, deux collégiennes se sont suicidées en se jetant dans le vide, une troisième ayant été sauvée in extremis. Comme l’écrivait à juste titre Philippe Randa dans sa chronique du 26 mai : « Alors même que cette épidémie de suicide défraie la une de notre actualité, paraît dans Le Monde un article sur la progression du nombre d’enfants fugueurs, alors que se multiplient dans les cours de récréation jeux du foulard, de suffocation ou d’agressions si à la mode dans nos sociétés occidentales, les États-Unis d’Amérique se singularisant par des tueries à l’intérieur des lycées, complaisamment rapportées sous toutes leurs sanglantes coutures par nos médias. La belle jeunesse occidentale en a visiblement un coup au moral. Celle des pays du tiers ou du quart-monde est trop occupée, elle, par manger chaque jour à sa faim pour songer ne serait-ce qu’un instant à de telles fantaisies. La fugue, le suicide ou les jeux de cons restent une prérogative de peuples riches ». Les enfants de notre peuple étant élevés dans l’amour du beau, du bien et du vrai, ils ne comprennent pas pourquoi les jeunes de leur âge situés de l’autre côté de la « frontière » en viennent à se tuer. Les petits Français sont en tout cas la preuve vivante, enfin, la preuve morte quand ils parviennent à leurs fins, de l’inanité de la République et de son système scolaire. Comme dit l’Evangile : jugeons l’arbre à ses fruits. La comparaison est totalement en notre faveur… La directrice m’a signalé que le livre de sciences-naturelles était encore pire que les autres : elle a même été obligée de faire constater de visu aux parents les horreurs qu’il y avait : ils ne l’avaient pas crûe !

La petite école est à flanc de montagne, dans un petit coin paisible de la Savoie. Du banc qui limite la « cour de récréation », j’ai une vue plongeante sur la vallée, les montagnes mordant comme des dents le bleu pâle du ciel. On entend chanter les oiseaux, les cloches des vaches, on voit serpenter en contrebas une rivière. Mêmes les routes serpentent, paisibles, allant d’un hameau à l’autre. On distingue les toits rouges des Echelles, la ville voisine. Je regarde le ciel, trois oiseaux, qui me semblent suffisamment gros vu la distance, pour être probablement des rapaces, planent majestueusement, effectuant boucles et arabesques. Ils sont libres eux… Nous, nous sommes en liberté conditionnelle… Comme dit la chanson : « La France est un pays de liberté, mais de liberté surveillée et ce n’est pas au fond des prisons qu’il faut avoir peur des matons ». Au bout du chemin qui relie l’école du bonheur, loin de la ville, à la route, il y a la France. La population locale n’est ni hostile, ni favorable à l’école. C’est l’indifférence qui prévaut. Pour eux, les élèves sont des étrangères. Elles ne font pas partie de la Cité. Lorsque l’école fut fermée, pas une famille des environs n’est allée « aux nouvelles », ne serait-ce que pour savoir comment les petites allaient rentrer chez elles. Loin de chagriner, cette ignorance délibérée met au moins les choses au clair : la France ne veut pas de nous, d’où réciprocité. Un jour viendra où, lors de la levée des couleurs, les fillettes de demain regarderont monter le long de la hampe un drapeau qui ne sera plus bleu-blanc-rouge mais qui sera celui de l’Etat libre Tradilandais. Quel chant annonçant notre libération sortira comme un cri du cœur ? « O Marie, O mère chérie, garde aux cœurs des Français la foi des anciens jours, entend du haut du Ciel, ce cri de la patrie : catholiques et Français toujours ! » Voire même, qui sait, l’hymne du Parti dans Tradiland : « En chemise bleue bras tendu vers le ciel, nous défendons nos valeurs éternelles, communiant dans le même idéal : la Grande Révolution Nationale. Nation élue par Dieu désignée pour apporter au monde la Chrétienté. Mein Tradiland, Mein Heimatland, Tradiland, par nous, pour nous ! Tradiland, Tradiland, par nous, pour nous ! ». Ou peut-être l’Hymne des Louvettes, tiré du même livre : « Pour nos papas combattant à la guerre, pour tous nos frères engagés dans l’armée, nous les louvettes avons l’âme fière, nos sacrifices les feront rentrer. Quand Dieu sonnera l’heure de la délivrance, nous les fillettes seront la relève, nous sommes l’enfance, nous sommes l’espérance, et Tradiland est notre rêve. Purs sont nos corps et pures sont nos âmes, pures comme la race et comme le Parti, pures comme la neige du haut des montagnes, nous petites filles de la Patrie ». En tout cas, une chose est sûre, ce ne sera pas La Marseillaise car « le sang impur » qui « abreuve nos sillons », c’est le nôtre…
Nous nous rendons à la chapelle de l’école pour prier. Hermine, mon aînée, raconte notre voyage à la directrice et lui dit qu’à Saint-Etienne, « papa a montré à Maël là où ils jouent au foot » (le stade Geoffroy-Guichard, que l’on voit très bien de l’autoroute). Bien que le football soit davantage plébiscité à La Péraudière et totalement inconnu à Saint-Franc, Mademoiselle Marie-Thérèse, hilare, nous apprend : « Nous avons trois supportrices de Saint-Etienne dans nos élèves ». Braves et délicieuses enfants… bien évidemment Stéphanoises ! Supporter un club qui a eu son heure de gloire de 1969 à 1981 sur des valeurs totalement opposées au « foot business » incarnées jusqu’à la nausée par le voisin et rival honni, l’Olympique Lyonnais ? Quand on défend la tradition, on fait les choses à fond… Dans la petite chapelle, une ancienne étable transformée, mes filles examinent la statue du petit « Enfant Jésus de Prague » et confirment la ressemblance avec le petit frère. Nous rentrons par la buanderie, où sont accrochées au porte-manteau les blouses bleues des filles et où leurs chaussures et chaussons sont bien rangés dans leurs casiers. Même absentes, on les sent présentes. L’heure est venue de changer de montagnes, de quitter cette enclave tradilandaise, traverser la France et retourner dans une autre portion de notre petite patrie. Le mot de la fin, qui résume tout l’article, qui en est le thème central, l’alpha et l’oméga, je le laisse à ma fille aînée, Hermine : « Papa, Maman, je veux aller à l’école à Saint-Franc »… La vérité sort de la bouche des enfants.

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Wednesday, February 28, 2007

73 %... (Editorial du Libre Arverne n°228 - 01/03/2007)

(Légende : Lea-Marie Navel 5 ans. Sa mère a essayé de la tuer en lui faisant boire 27 fois du détergeant...)


Voici une affaire que l’on ne risque pas de voir médiatisée en ces temps de propagande gynocratique effrénée. Ségolène Royal, dont les bourdes s’enfilent quotidiennement comme les perles de son luxueux collier, avait prétendu dans ses délires qu’une femme sur trois était tuée par son mari. Le chiffre serait déjà grotesque dans la province la plus arriérée du plus misogyne des pays islamistes. Par contre, et là le chiffre est on peut plus officiel puisque émanant du gouvernement canadien, pays le plus misandre du monde, 73 % des enfants morts de mauvais traitements dans un contexte familial sont tués par leur mère ou une femme de la famille. Et encore, les avortements ne sont pas comptabilisés dans les meurtres d’enfants… L’actualité récente nous prouve encore la véracité de ce chiffre.

En Allemagne, à Rostock, une mère de famille a tenté d’assassiner sa fille selon une méthode déjà plébiscitée par Marie-Louise, la marâtre de la petite Aurore Gagnon (nous avions évoqué cette affaire dans le n°69, nous la traiterons plus en détail pour le 80e anniversaire de la mort de la fillette) : l’empoisonnement méthodique à longue durée. Léa-Marie Navel, si on en juge par les photos, est une adorable petite bambine de 5 ans. N’importe quel parent normalement constitué aurait aimé et choyé cette enfant. N’importe lequel, sauf sa génitrice Mandy Navel, indigne du nom de mère. Femme de ménage, elle s’est arrêtée de travailler pour « élever la petite » pendant que son mari Tilo, travaille douze heures par jour aux abattoirs de la ville, un travail éreintant qui le fait rentrer épuisé chez lui. Trop épuisé pour voir ce que fait sa femme. Car Léa-Marie a été prise en grippe par sa mère, femme frustre mais – et c’est le propre des femmes tortionnaires fussent-elles incultes et primaires – avec une imagination débordante quand il s’agit d’inventer des supplices. Dès ses six mois, la fillette est battue sous couvert de « lui faire passer ses caprices », à coups de poings ou avec un batteur à tapis en rotin. Mais la femme trouve « mieux » pour la « punir » : elle attrape la fillette, lui bloque les bras avec ses genoux et l’oblige à boire un biberon rempli de détergeant ou de vinaigre. Elle lui verse aussi de l’eau bouillante sur les cuisses. A 27 reprises, le cocktail mortel à long terme est ingurgité par la fillette : son œsophage est réduit au quart, elle en aura des séquelles à vie. Elle est opérée tous les quinze jours et ne peut toujours pas s’alimenter normalement. Un médecin avait signalé l’anomalie. Son rapport a été étouffé par les assistantes sociales, solidarité féminine oblige. Et puis, dans un pays où l’avortement est vivement encouragé (ordre du régime de collaboration avec l’occupant américain, en vue d’un auto-génocide silencieux poursuivant le génocide réel de 1941-50 et les plans Kaufman et Morgenthau) et où les assistantes sociales travaillent main dans la main avec le Planning Familial, quelle importance de liquider « l’indésirable » avant ou après la naissance ? Qui vole un œuf vole un bœuf, qui tue un fœtus tue un enfant.

Je vois déjà les cris d’indignation de mes lectrices, que je partage ô combien : « Mais comment une mère peut-elle faire ça à sa fille ? ». Ce genre de crimes révolte les femmes tradilandaises qui aiment leurs enfants peut-être plus que n’importe quelles autres mères au monde, à commencer par la mienne dont je prédis déjà les propos à la lecture de cet article : « N’y aurait-il pas un moyen d’adopter Léa-Marie ? ». A partir du moment où une société criminelle autorise les mères à tuer l’enfant qui est dans leur ventre, certaines mères se jugent toutes puissantes et considèrent que le matriarcat donne droit de vie et de mort sur leurs enfants. Voire même parfois sur ceux des autres… Nous avons évoqué au paragraphe précédent l’attitude suspecte des assistantes sociales. Il ne faut pas oublier non plus que Rostock était encore sous la botte communiste il y a 20 ans. Les plus âgées d’entre-elles ont été formées dans la très féministe RDA, qui n’était pas tenue par le gouvernement de collaboration avec l’occupant américain mais tenue par le gouvernement de collaboration avec les Soviétiques. Rappelons que ces derniers y avaient installé 11 camps d’extermination pour enfants. Cela laisse des traces idéologiques. Au fond, pourquoi les assistantes sociales made in Pankow auraient réagi : les Navel ne sont pas des chrétiens pratiquants, ils ne sont pas fichés à droite et le père n’est soupçonnable de rien.

Cette affaire de maltraitance vient en écho avec une autre qui s’est déroulée non loin de là, à Linz. Trois fillettes avaient 6, 10 et 13 ans lorsque leur mère décida de les séquestrer. Lorsqu’elles furent libérées en 2005, elles avaient respectivement 14, 18 et 21 ans. Le traumatisme subi par les gamines est tel que leur avocate, Me Margareth Tews, se demande si elles retrouveront un jour la raison. Tout a commencé lors du divorce de leurs parents en 1998. La mère enferme ses trois filles dans une pièce aveugle et remplie d’immondices et interdit au père de les voir. Elle va jusqu’à torturer psychologiquement ses filles, leur faisant croire que leur père veut les tuer. Ce dernier porte plainte auprès des services sociaux en 2001. Mais comme, une fois encore, la solidarité féminine n’est pas un vain mot, les assistantes sociales, comme leurs collègues allemandes, vont mettre le dossier en « classement vertical ». Finalement, il faudra attendre 2005 pour libérer les fillettes, qui ne supportaient pas la lumière du jour et parlaient un dialecte de leur invention. La presse autrichienne ne révéla l’affaire qu’en février 2007.

Il ne faut pas croire que la France soit épargnée par cela. Nous avons eu l’affaire récente des « bébés congelés », où une fois encore la femme avait agi dans le dos de son mari. La reine des abeilles n’a que faire du bourdon, il est là pour bosser, et c’est tout. A Saint-Denis, le 15 janvier, une femme de 34 ans, de nationalité camerounaise, a tué et infligé des sévices sexuels à sa fille de 6 ans et mordu au sang la main de son fils de 3 ans. Elle a essayé d’accuser son mari, un éminent professeur d’économie, lui aussi camerounais mais enseignant en France. C’est d’ailleurs sur les bancs de l’université Paris-XIII où professait ce spécialiste des mécanismes financiers internationaux, qu’il rencontra sa femme, qui passait alors ses diplômes d’expert-comptable. Or, son mari avait un alibi : au moment de la mort présumée de la fillette, il était encore à la faculté qu’il déclara avoir quitté à 20 heures, fait confirmé par un e-mail envoyé des locaux de l’université à une de ses étudiantes à 19 h 52 et par le témoignage d’un confrère qui le croisa dans les couloirs un peu plus tard. Les premiers éléments de l’enquête montrent que la femme a bel et bien tué sa fille, probablement lors d’un rituel de sorcellerie en vue d’obtenir quelques avantages des esprits dont elle psalmodia les noms en dialecte africain lors de sa garde à vue. Le procès du couple Fourniret s’ouvre bientôt devant les assises, et l’on aperçoit au fil de l’enquête que Monique Olivier, la femme de Michel Fourniret, a participé de son plein gré à la « chasse aux vierges » prisée par son mari et qui, en ne parlant que des victimes connues, a provoqué la mort et le viol d’Isabelle Laville (17 ans), Fabienne Leroy (20 ans), Jeanne-Marie Desramault (22 ans), Elisabeth Brichet (12 ans), Natacha Danais (13 ans), Céline Saison (18 ans) et Manyana Thumpong (13 ans), auquel on peut ajouter très probablement Joanna Parrish voire Estelle Mouzin (9 ans)… Une des victimes a été enlevée par la femme, une autre a été neutralisée par elle et une dernière a subi un « contrôle de virginité ». A la différence de Michelle Martin (Mme Dutroux) qui tremblait devant son mari et ne semble pas avoir agi, Monique Olivier, même si elle « charge » son mari et tente de se disculper, a participé de son plein gré, comme tant de couples impliqués dans ce genre d’affaire. Au même moment, la justice essaye de relancer le dossier de la « martyr de l’autoroute A-10 », cette fillette de 3/5 ans retrouvée mutilée et morte, en pyjama, par des employés de l’autoroute Paris-Tours le 11 août 1987. La seule certitude est que la fillette est d’ethnie nord-africaine et a été torturée à mort : brûlée au fer à repasser et mordue par une femme. Des analyses ADN impossibles en 1987 ont été effectuées. Dans l’espoir de trouver, à défaut de sa meurtrière, au moins le nom de cette fillette reposant anonymement au carré des enfants du cimetière de Suèvres.

Alors que faire ? Comment faire pour que des femmes ne tuent plus leurs enfants ? A vrai dire, nous sommes totalement impuissants face à ce genre de phénomène. Inconcevable dans notre peuple, il touche une catégorie de personnes qui sont trop éloignées de notre culture pour être perméables à nos arguments. Nous n’avons tout simplement pas les même valeurs. Les enfants martyrs ont-ils un saint patron ? Dans le doute, je propose Sainte Germaine de Pibrac en attendant une éventuelle béatification (qui, je l’espère, sera effective) de la petite Aurore Gagnon. Invoquons la petite bergère toulousaine, voire la petite fille québécoise, pour le repos de l’âme de ces petites victimes sacrifiées par une société tératogène où on laisse passer de telles atrocités pour mieux persécuter de l’autre côté des paisibles familles dont le seul tort est de mal penser religieusement. Prions aussi, elles en ont besoin, pour leurs misérables mères dont les instincts de meurtre ont été flattés par l’ambiance sociale. On autorise les femmes à tuer l’enfant qui est dans leur ventre. On est d’une clémence assez révoltante avec les femmes qui tuent l’enfant qui est sorti de leur ventre. Mais par contre, les mêmes humanistes vont se mobiliser pour sauver la vie du criminel ou du terroriste. Décidément, ce ne sont pas nos valeurs, ce n’est pas notre société, ce n’est pas notre pays. Dans notre peuple, on ne se gargarise pas de prétendus « droits de l’Homme » et de soi-disant « droits de l’enfant », chiffons de papier qui n’engage que les gogos y accordant crédit. A Tradiland, notre Déclaration des Droits de l’Homme, notre Habeas Corpus tient en 10 phrases, celles du Décalogue. Nous accordons, et ce dans tous les cas, le premier et le seul droit indispensable à un enfant, et ce dès sa conception : le droit de vivre. Cela paraît peu, en réalité, c’est tout. Un enfant qui sait qu’il est autre chose que le survivant d’une macabre loterie part déjà avec un avantage dans la vie. Un père et une mère qui s’aiment, qui aiment Dieu leur créateur et qui ont des enfants qu’ils aiment. Cela fait des millénaires que cela dure, alors autant dire que ce système a fait plus que ses preuves. Inutile d’aller expérimenter autre chose : perte de temps et vanités.

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Sunday, February 18, 2007

Casher ce sapin qu'ils ne veulent pas voir... (Editorial du Libre Arverne n°226 - 15/02/2007)

(Légende : arbre de Noël à Toronto. Profitez-en tant qu'ils ne sont pas tous interdits...)

Les sapins de Noël seront-ils interdits parce qu’ils dérangent un petit peuple sûr de lui et dominateur ? C’est ce que nous sommes en droit de penser depuis quelques temps, devant les multiplications des offensives « anti-sapinesques » en Amérique du Nord. Comme la vieille Europe est tellement à court d’imagination qu’elle se croit obligée d’importer les pires travers du Nouveau Monde, il n’est pas impossible qu’elle se sente obligée de le suivre sur ce terrain. Et elle le fera, l’affaire de la « guerre contre les sapins de Noël » menées par des musulmans qui, occupant le vide laissé par la décadence occidentale, imposent de plus en plus la loi du nombre. Notons qu’à l’époque, dans de nombreux cas, le corps enseignant avait pris fait et cause pour ceux qui voulaient supprimer ces arbres jugés « trop chrétiens ».

Tout commence le 16 décembre au Canada. Un arbre de Noël ornait les locaux d’un tribunal provincial, sans rien demander à personne, comme ces ancêtres conifères l’avaient fait avant lui. Ce sapin était un symbole, le socle de notre civilisation. C’est l’arbre christique, l’osmose naturelle, végétale entre le sol invictus païen, que les fils de Japhet adoraient sans savoir ce qu’il représentait vraiment et dont le symbole aryen venu de l’Inde antique est la roue solaire, que dans le langage des anciens on appelait svastika, et le soleil invaincu chrétien, Jésus-Christ, Dieu fait homme. Mais le sapin est plus que cela, c’est non seulement un arbre éternellement vert, symbole d’éternité et donc arbre de Dieu, c’est également un symbole ethnique. Le sapin pousse dans nos contrées boréales, il est le roi des forêts de France, le kaiser des forêts germaniques, le jarl des forêts scandinaves, le tsar des forêts russes, le chief des forêts nord-américaines… C’est l’arbre totémique des fils de Japhet et la sève qui coule dans ses branches est comme le sang qui coule dans nos veines. Roi des forêts, le sapin n’est pas le roi du désert ou roi de la savane. Derrière ce sapin illuminé, tout un peuple, toute une race, toute une civilisation se reconnaissait. Le 16 décembre, le tribunal de Toronto exigeait l’expulsion séance tenante du sieur Tannenbaum, profession : arbre de Noël. Crime commis ? Donner aux non-chrétiens le sentiment de ne pas faire partie de l’institution. La juge responsable s’appelle Marion Cohen. Nous rappelons à cette dame que Tannenbaum n’est en rien un patronyme sépharade et que les Tannenbaum, quand ils sont du peuple élu, sont aussi ashkénazes qu’elle ! Il porte même souvent l’étoile jaune. Même si de son bouillon de culture de Toronto, la Judapo a réussi à gangréner tout le Canada, il ne faut pas croire que ces ténèbres obscurantistes se soient arrêtées au pays des caribous. Elles ont franchi le 49e parallèle et la nuit talmudique s’est abattue sur l’état de Washington. Cet état de la côte du Pacifique a deux de ses cités immortalisées par la culture populaire : Seattle, où se déroule l’action du film Wargames, un film à succès des années 80 et Tacoma, dont le port a été chanté par tous les marins de France (« Parés à virer, Les gars, faudrait haler. On se reposera quand on arrivera dans le port de Tacoma »). Les deux villes ont en commun un aéroport qui, chaque année, était décoré de 9 arbres de Noël. Or, cette année, ils ont été retirés, ordre de rabbi Elazar Bogolmilsky qui avait exigé la présence d’un chandelier à sept branches. Un peu comme si on demandait le Martin Luther King day de mettre des drapeaux du Dixieland. Comme cela risquait de poser des problèmes, les sapins ont été supprimés.

Dans son éditorial d’Actualité Juive du dernier numéro de décembre 2003, Serge Benattar partait déjà en croisade contre les sapins de Noël, dans un article au titre évocateur : Mon faux sapin, roi des foyers juifs. Dans cet article, on y voit exposer toute la haine juive pour le sapin, l’arbre symbolisant la civilisation honnie des « semences de bétail » que sont les goïm aux yeux de la loi mosaïque. Pour lui, le sapin de Noël est une menace de destruction du peuple juif, rien de moins. Hervé Ryssen avait raison : le plus puissant bathyscaphe n’arrivera jamais à atteindre le fond de leur paranoïa et de leur pathologie. Je cite ses propres termes : « Alors qu’à Hanoucca nous commémorons la victoire d’Israël sur une nation qui nous interdisait d’accomplir nos commandements, voilà qu’aujourd’hui nous nous approprions, sans qu’on nous l’impose, des pratiques qui nous sont complètement étrangères, sans protester pour autant sur celle que l’on veut nous restreindre. Vous me suivez. Laquelle des époques est la plus dangereuse ? J’ose à peine vous le dire au risque d’être taxé (NdE : vous notez qu’il utilise le mot financier « taxé » au lieu du terme « traité »… atavique obsession financière. Comme un fait exprès, levy signifie en anglais « impôt » ou « taxe ») de fanatique, mais les Maccabim, eux, au moins, connaissaient leurs ennemis. Il n’y a pas pire danger que de se croire en sécurité (NdE : ce qui démontre que les chefs juifs tiennent leur pouvoir du maintient de la masse juive dans la peur de l’autre, peur que l’on doit entretenir par des légendes abracadantesques dont le but est de terroriser, de faire croire à un grand complot antisémite international visant à exterminer les Juifs et qui réussira si ces derniers n’obéissent pas à ceux qui parlent en leur nom) ». Plus loin, il déclare : « Et pourtant, il est tout à fait normal pour certains d’entre nous, de plus en plus nombreux, juifs de France, de planter un sapin près de sa fenêtre. Quitte à faire un peu d’ombre à la Hanoukia, quitte à le décorer d’un petit Jésus dans sa crèche, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ». Voici encore une confirmation du conseil qu’Hervé Ryssen ou moi-même donnons aux jeunes chercheurs nationalistes : il faut éplucher en permanence tous les écrits de ces pharisiens des temps modernes pour voir qu’ils se gardent bien d’appliquer pour eux les joies du cosmopolitisme, du métissage, du brassage des cultures juste bon pour ces "chiens de goïm"… La dernière phrase vaut son pesant de cornichons Molossol : « Il est seulement à espérer qu’un jour, une vieille dame de la France profonde ne dise pas à son petit-fils dans la rue : « Tu vois ce monsieur, il a le nom d’un Juif, le faciès d’un Juif, la barbe d’un Juif, mais ce n’est plus un Juif ». Cette dernière envolée montre décidément la haine, une haine irrationnelle animée par la peur de l’autre, que les Juifs ont pour les sociétés chrétiennes traditionnelles dans lesquelles ils ont toujours refusé de s’intégrer et qu’ils ont cherché par tous les moyens à détruire. Mais que Monsieur Benattar se rassure, je me fiche de savoir si tel ou tel Juif mange de la bûche casher ou de la galette des rois casher ou des coquilles Saint-Jacques casher. Ça ne fait pas plus un juif en moins qu’un goy en plus. Un « juif qui n’est plus un juif », j’en connais et j’en admire : Israël Shamir, Roger Dommergue Polacco de Menasce, voire Alain Chabat aujourd’hui, les frères Lehmann dans le passé. Leurs habitudes alimentaires me sont inconnues et je juge leur connaissance comme superfétatoire. Ils ont donné d’autres preuves, autrement plus tangibles et convaincantes, de leur rupture avec le talmudisme tératogène.
Mais la chasse aux sapins n’est pas la seule manifestation de notre société à laïcité variable. Fin octobre, Nadia Eweida, une employée de la British Airways a été mise en congé sans solde par sa compagnie. Motif : elle portait autour du cou une croix de deux centimètres de large. La Grande-Bretagne est pourtant une nation où le communautarisme n’est pas un vain mot. Mais il faut croire que la christophobie est une valeur qui universellement partagée dans les sociétés où les coupeurs de sapins tiennent une place inversement proportionnelle à leur part dans la population. Quand Japhet est à la hausse, Sem est à la baisse et inversement. Note d’espoir : aux Etats-Unis, la sinistre chaîne de supermarchés de proximité Wal-Mart, qui a défrayé l’actualité pour le non-respect de la loi américaine en matière de droit du travail (embauche d’immigrés clandestins, pressions sur le personnel féminin), a décidé de renouer avec les fêtes de Noël. Depuis quelques années, ils avaient supprimé toute mention à Christmas pour ne garder que le terme générique « Fêtes ». S’en était suivie une baisse sensible des fréquentations telles que le géant de la distribution dut mettre genou à terre. Dans un monde où le matérialisme et le consumérisme règnent en maître, il est nécessaire de se créer des moyens de pression idoines. Bien sûr, les appels au boycott sont interdits en France alors qu’ils sont autorisés aux Etats-Unis, ce qui limite les possibilités d’action, mais l’organisation d’une association tradilandaise de consommateurs est tout à fait possible pour influer sur tel ou tel consortium qui pourrait être gêné par une « frappe au portefeuille ». On se souvient que vers 1995, la Ligue contre le Cancer avait sanctionné un de ses responsables qui avait « oublié » d’interviewer Jean-Marie Le Pen alors qu’il avait donné la parole aux candidats les plus minoritaires des présidentielles, ce qui avait entraîné certains donateurs membres ou électeurs du FN à signaler ouvertement à la direction l’arrêt immédiat de leurs dons. Il faut agir avec les armes qu’on a et si on ne peut pas inciter à ne plus acheter chez tel ou tel, on peut du moins leur signaler qu’on se passera désormais de leurs services. Il faudra prendre l’habitude de riposter coup pour coup et recourir nous aussi de manière systématique au «harcèlement démocratique ». Nous avons un avantage indéniable, nous sommes de plus en plus nombreux. Le monde étant ce qu’il est, l’homme étant ce qu’il est, le marketing étant ce qu’il est, tôt ou tard, le commerce ethnique tradilandais génèrera d’importants bénéfices. L’esprit aventureux qui le premier s’installera dans ce créneau aura une position dominante qui pourra s’avérer déterminante par la suite en matière de « légitimité ». La tradition étant la chose la mieux partagée à Tradiland, le premier arrivé sera celui qui l’inaugurera. Avec la légitimité de l’antériorité et tout ce qui en découlera

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