Sunday, August 13, 2006

Gauchiste, te casse pas la tête... (Editorial du Libre Arverne n°109 - 24/11/2004)


« Au clocher, nous mettrons, claquant dans le vent notre fanion ». La récente actualité montre que nous assistons à une accélération de la partie de go entre partisans du cosmopolitisme et défenseurs de l’identité nationale. A Lyon, le 14 novembre, ça a été chaud-bouillant pour reprendre une expression du crû. Non pas au stade Gerland qui, malgré les trois titres consécutifs des Lyonnais ne restera que la banlieue de Saint-Etienne, mais place des Jacobins où une explication virile a eu lieu entre les Jeunesses Identitaires et les milices auxiliaires du régime. La presse du régime a été égale à elle-même, c’est-à-dire en dessous de tout. La palme de la malhonnêteté revient, mais est-ce étonnant, au quotidien mao-bancaire Libération sous la plume de l’indicateur Bertrand, Olivier de son prénom. Dans un article du 15 novembre, il donne une version des faits totalement fausse pour la bonne raison que son journal est interdit de séjour à tous les rassemblements du Bloc Identitaire. Dans son communiqué du 16 novembre, les JI démontent point par point les mensonges de Libé. Ainsi, Bertrand par des « troisièmes assises identitaires ». Manque de chance, ce sont les secondes ! « des assises identitaires qui se tenaient ce week-end à Lyon pour la deuxième année d’affilée ». Les premières (nous y étions, voir Le Libre Arverne n°25) se tenaient à Mâcon. « Fabrice Robert et une dizaine des siens distribuaient des tracts contre la Turquie à la sortie du métro le plus proche, pour les besoins d'une télévision ». Il n’y était pas. « Philippe Verdon, responsable des Jeunesses identitaires, a couru jusqu'à une estafette de CRS pour demander de l'aide : Ils sont armés, on va se faire lyncher...» : Le porte-parole des Jeunesses identitaires s’appelle Philippe Vardon, avec un a. Il n’a pas « couru » vers les CRS pour leur demander de l’aide mais simplement prendre contact, comme tout organisateur d’une manifestation légale. Mais Olivier Bertrand apparaît ici très tolérant envers le fait que les fascistes rouges soient armés, il semble même se délecter d’une éventuelle peur provoquée chez les Identitaires (chez l’adversaire ?). « Aux premiers fruits lancés par les contre-manifestants, chaînes et matraques sont aussitôt sorties des blousons des identitaires ». Il faudrait savoir ! soit ils courent vers les CRS pour réclamer leur protection, soit ils sont armés jusqu’aux dents et prêts à en découdre. C’est du Elie Wiesel son récit ! De plus, depuis quand les piles, bouteilles de verres et autres pavés sont-ils des fruits et légumes ? Mieux Olivier Bertrand prétend retranscrire les paroles du Président du Bloc Identitaire alors que les Identitaires ont décidé depuis longtemps de ne plus donner d’entretiens à son journal… Le 19 novembre, 15 militants identitaires sont allés faire entendre la vérité jusque sous les fenêtres des journalistes de Libération. Même mensonge aussi bien dans la dépêche de l’AFP que dans l’article du Monde signé Sophie Landrin (16 novembre) où il est toujours question de fruits lancés mais nulle mention des projectiles.

La vérité est évidemment toute autre. A 12h55, les premiers militants des Jeunesses Identitaires arrivés sur le lieu de rendez-vous de la manifestation s’installèrent tranquillement dans un café en attendant leurs camarades. Dix minutes plus tard, 100 gauchistes rameutés par Ras l’Front et SOS Racisme arrivèrent en masse sur la Place des Jacobins et se postèrent à une trentaine de mètres du café dans lequel les Identitaires sont attablés. Une majorité d’entre eux était cagoulée ou masquée par des foulards et des capuches, certains exhibaient des manches de pioche, preuve de leurs intentions belliqueuses. Philippe Vardon, prit contact avec les CRS à 13 heures 10, leur signalant que les jeunes identitaires sont ici pour défiler et non se battre et que leur manifestation a été déposée en Préfecture dans la plus stricte légalité. Deux minutes plus tard, une pluie de projectiles dont des piles, bouteilles de verre, pierres, s’abattit sur les JI. Il n’y avait alors qu’une trentaine de militants identitaires présents, parmi lesquels de nombreuses jeunes filles. Trois minutes plus tard, les rouges sont en déroute et abandonnent d’ailleurs leur bâche en route... Un militant nationaliste est blessé à la jambe (nul ne sait s’il s’agit d’un coup de couteau ou d’un piquet pointu) mais bizarrement, nulle mention dans la presse… La manifestation identitaire se dispersera dans le calme à 14 heures…

Cette agression de nos camarades par des gauchistes repartis penauds et déconfits se place dans un contexte de harcèlement contre notre courant de pensée, avec notamment la sortie de plusieurs rapports. Le premier d’entre eux est le « rapport Rufin », réalisé par Jean-Christophe Rufin, Prix Goncourt 2001 ( !), sur le « racisme » et « l’antisémitisme ». Dans sa revue très documentée Faits & Documents, Emmanuel Ratier montre dans le n°183 (1/15 novembre, 8 €, BP 254-09, 75424 Paris Cedex 09) tout l’attachement qu’à Rufin pour la démocratie : il n’hésite pas à écrire à F\ Léotard, à l’époque ministre de la Défense, pour faire sauter ses PV ! De même, il rappelle que dans son dernier roman Globalia (2004), Rufin prône une société à la Big Brother. Son rapport, si jamais il donne le jour à une loi, est ni plus ni moins que la mise à mort des libertés dans ce pays. La machine à broyer les opinions différentes est très simple. Il faut d’abord avoir à l’esprit que les gens qui se prétendent démocrates ne le sont absolument pas, ce n’est que basse démagogie pour flatter le peuple. La démocratie n’existe pas et ne peut pas exister… Une fois brisé le miroir aux alouettes, considérer nos régimes pour ce qu’ils sont, c’est-à-dire des ploutocraties, où la liberté existe, mais du genre liberté surveillée… La liberté d’expression n’est admise que lorsqu’elle sert l’idéologie du pouvoir. Le rapport Rufin est gravissime. Si jamais il aboutit sur une loi, ce sera ni plus ni moins que l’officialisation de la fin de la liberté d’expression en France. En effet, il sera désormais interdit de critiquer l’état d’Israël. Pire, on voit poindre une loi comme au Canada qui permettra de faire taire n’importe quel intellectuel dissident. C’est ce qu’il entend par « facilitateur », un pseudo-crime qu’il entend instaurer, rappelle furieusement l’affaire Zündel. Imaginez : vous êtes un intellectuel libre. Vous avez écrit un article démontrant qu’Israël est un état colonialiste et raciste, que les Palestiniens victimes de la purification ethnique de 1948 ont le droit de rentrer en Palestine. Or, des provocateurs font une action « antisémite ». Avec une loi comme le veut Rufin, c’est vous qui allez en prison. On voit déjà toutes les opportunités qui se présentent pour nos ennemis afin de nous museler.

Ceci rejoint l’analyse que j’ai faite depuis longtemps sur la grandeur et la décadence des idéologies et des religions. Une religion, une idéologie, s’étiole et meurt à partir du moment où l’on n’accepte plus non pas de mourir pour elle, mais de tuer pour elle… Or, nos régimes ploutocratiques n’hésitent pas à tuer pour leur cause. Ils l’ont fait, le font et le feront encore, la loi Rufin n’étant qu’une pierre de plus sur la pyramide du Grand Œil… Cette loi est une loi raciale : elle ne combat que l’antisémitisme et lui seul, comme s’il s’agissait du mal absolu. Sur les 20 mesures préconisées, 7 sont destinées aux seuls juifs et une préconise notamment l’ethnicisation de la police avec tout ce que cela implique…Rufin exige une réforme du droit de la presse qui interdira toute critique de ce que la police de la pensée assimile à du racisme ou à de l’antisémitisme, de quoi détruire les dernières libertés de la presse : sortir l'ensemble des dispositions concer­nant l'antisémitisme et le racisme de la loi de 1881 et en faire une entité juridique à part, soumise aux règles procédurales du droit commun ; rédiger un texte spécifique réprimant l’ex­pression du racisme et de l’antisémitisme qui soit distinct de la loi sur la presse… Pire, Rufin préconise de reconnaître que la diffamation privée (de même que l'injure et la provocation à la haine), lorsqu'elle est de nature raciale, reste un délit et, du fait de son caractère spécifique, soit punie avec une sévérité particulière !
Toute cette répression législative aura au moins une utilité, à ranger dans la catégorie « Le diable porte pierre ». Le jour où le pouvoir changera de camp, il nous sera facile de retourner contre l’ennemi ses propres lois. Nous aurons d’autant plus de facilité à imposer légalement nos idées que nous utiliserons contre l’ennemi son propre arsenal juridique. Il ne pourra pas protester : il aura creusé lui-même sa tombe. Ordonnance du 30 septembre 1944, loi Pleven, loi Gayssot, projet de loi Lellouche, rapport Rufin… Si nous le voulons, il sera parfaitement incapable de pouvoir réaliser la moindre propagande contre nous, la moindre expression de sa pensée sera délinquante et ce, à l’aide de leurs propres lois antiracistes que nous n’aurons plus qu’à aménager à notre convenance par des amendements judicieux. Et inutile de vous dire que le rapport Rufin, comme la loi Perben, ils vont les reprendre en pleine figure comme un boomerang ! Il va de soi que si un cimetière juif profané l’est « à cause d’écrits antisémites », la profanation d’un cimetière chrétien l’est forcément à cause de toutes les campagnes de calomnies contre l’Eglise catholique. C’est obligatoire… donc ceux qui lancent de telles campagnes doivent être frappés par les procédures annoncées dans le rapport Rufin. « Dans la nuit partent nos commandos, heila ho ho, déjà paraît l’ordre nouveau, heila ho, ho, ho,ho,ho, au fusil, au couteau, nous imposerons l’ordre nouveau… »

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