In memoriam Jeanne-Marie Kegelin (28/07/1993-18/06/2004) (Editorial des Lettres Fersanes n°41 - août 2004)
Le monde actuel est tellement sale, la société tellement répugnante, que Dieu avait besoin d’un ange de plus. La société nous a parqués dans une sorte de ghetto où nous subissons tous les désagréments de ce genre de situation sans en avoir le moindre avantage. Chaque époque à ses saints et ses martyrs, la nôtre ne fait pas exception. A quelques années d’intervalles, trois tragédies ont frappé notre petit monde de la Tradition, chacun étant un symbole, un témoin, une bougie qui éclaire la nuit. Il y a les quatre petits scouts marins, qui jusqu’aux derniers instants de leur vie nous ont montré ce que c’était que le courage. Il y eut Michel Raoult, militant anti-avortement assassiné lors du carnage de Nanterre par Richard Durn, psychopathe gauchiste aux antipodes des valeurs qu’il défendait. Dans un monde de larves, quatre petits gars ont montré ce qu’était le courage. Dans un monde de mort, un élu défenseur de la vie est tombé sous les balles de la haine et du fanatisme. Dans un monde où la pornographie et la débauche règne, il fallait une petite martyr de la pureté, une nouvelle Maria Goretti. Agée de 11 ans comme la petite Italienne, Jeanne-Marie Kegelin a donc connu le long martyr en haine de la pureté, fauchée dans les années de l’innocence par la barbarie des hommes et la perversion de la société. On dit que Dieu ne nous parle plus. Je trouve qu’en ces derniers temps, il allume les bougies dans les ténèbres, comme s’il éclairait le chemin à suivre. Il y aura d’autres bougies, d’autres souffrances et d’autres morts avant la levée du jour. Il ne faut surtout pas perdre espoir, le Bien finit toujours par triompher du Mal, même s’il paraît mal en point…
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