Sunday, August 13, 2006

Familles et marronniers (Editorial des Lettres Fersanes - août 2005)


Chaque été amène son lot de marronniers : les arnaques des commerçants, les bouchons sur les routes et les gens qui ne partent pas en vacances. Trois millions d’enfants, selon Le Parisien du 20 juillet, restent ainsi chez eux les mois d’été. Curieusement, l’article ne s’intéresse qu’aux classes sociales défavorisées. Mais bizarrement, tout le monde oublie les enfants d’une classe sociale très précise, les éternels « cocus » de la société : les « classes moyennes inférieures », ce qu’aux USA on appelle the lower middle-class. Trop pauvres pour partir en vacances, elles sont cependant trop « riches » pour recevoir des aides et susciter l’intérêt des associations de bienfaisance auto-proclamées, ces familles étant d’ailleurs généralement « mal-pensantes » politiquement. Après tout, le fascisme, c’est le parti de la classe moyenne, de ce que les criminels marxistes appelaient « les petits bourgeois ». Ceux qui fournissent les gros contingents pour remplir goulag et charniers. Et pour cause : la grosse bourgeoisie et le communisme s’entendant comme larrons en foire pour éradiquer les classes moyennes, jugées trop indépendantes pour sacrifier aux fausses idoles de l’argent et de l’état. Le 22 avril, le même journal évoquait les difficultés des familles nombreuses à se faire accepter dans les hôtels et les locations, phénomène typiquement français. Il va de soi que les familles nombreuses « de souche » dérangent, car mettent en péril le plan Perlmutter de substitution de population. Tout est fait pour brimer la natalité des autochtones et de sabrer les classes moyennes. Aucun rapport ? Si justement… le rapport, c’est que cela détruit la France éternelle. In nomine protocolis…

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