Tristes sires et gays lurons (Editorial des Lettres Fersanes n°64 - juillet 2006)
Pauvre Mamère, il doit en tirer sa moustache très Village People de dépit. Il avait été déchu de son mandat de maire pour avoir marié deux invertis, Stéphane Chapin et Bertrand Charpentier, espérant surfer sur la vague médiatique pour prendre une dimension nationale de rebelle. Mais décidément, quand ils ne provoquent pas eux-mêmes leur malheur, les Verts sont frappés par la justice divine. Voilà que nos deux tourtereaux sont dans le collimateur de la Justice. Au chômage depuis juillet 2004, ils avaient choisi un mariage somptueux, symbolisé par leur Rolls-Royce couleur chocolat (le parfum vanille-fraise étant indisponible). Ils espéraient régler la note en vendant les photos de leurs bacchanales pour 45.000 € à un hebdo parisien. Mais comme cette histoire n’intéresse pas le chaland, ils ne purent récolter que 6.000 €, d’où ardoises impayées chez les commerçants. Ce n’est pas le plus blâmable, tout le monde n’est pas un as en prospective. Pire, leur commerce fit faillite. Là aussi, ça arrive à tout le monde mais bon, qui achèterait des aérosols d’air pur ? Le problème du gauchiste, c’est qu’il ignore tout d’une chose qui s’appelle « loi de l’offre et de la demande »… Même leur livre, Les Mariés de l’an 2004 fut un flop, les galipettes homosexuelles n’intéressent le voyeur que si elles sont féminines. Mais ces péripéties hors mariage ne sont rien. En fait, c’est AVANT celui-ci qu’ils financèrent leurs costumes et leur fiesta en volant 1000 € à leur logeuse qui les hébergeait gratis… à la grande surprise de la CAF qui leur versait une indemnité logement sur foi d’un faux bail. Bref, ne dites pas à Mamère que le chèque de mémé est chez « ma tante », il est en fait chez « mes tantes »…
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