Monday, August 21, 2006

Soyez rebelles, exigez le port de l'uniforme ! (Editorial des Lettres Fersanes n°66 - septembre 2006)

Après la Russie, la France. Retour éternel et cyclique du débat sur l’uniforme à l’école. Eric Raoult, toujours volontaire pour les idées pleines de bon sens qui lui valent de se faire lyncher (le personnage étant d’ailleurs parfaitement méprisable), proposa le retour de l’uniforme dans les établissements scolaires. Me fichant de l’avis de l’adipeux séquano-dyonisien comme de ma première vignette Panini (en fait non, elle, j’y tiens beaucoup), je n’ai pas attendu son aval pour défendre le concept de l’uniforme scolaire. Pour compléter ce que je disais déjà dans l’éditorial de novembre dernier, l’uniforme scolaire à d’immenses avantages :il supprime le racket, il abolit le racisme social, il diffuse l’esprit corporatiste, il est facteur d’identification dans la société. Quand il est en soutane, on voit bien qu’un prêtre est prêtre et pas camelot, fusse-t-il du Roi. Blouson bleu marine à parements jaunes, voiture canari, c’est le facteur. Blouse blanche, profession médicale. Treillis kaki, rangers noires, béret amarante : parachutiste. La même chose avec le képi blanc : légionnaire. Bleu-marine pour la jupe de grosse toile, le pull et le béret, bleu-ciel pour la chemise : Guides catholiques de France. D’un coup d’œil on voit à qui on a affaire et cela évite bien des quiproquos. Mais l’uniforme n’est pas une fin en soi. Il doit s’inscrire dans un grand programme de refonte du système scolaire avec le retour à l’élitisme, source de promotion sociale pour les enfants du peuple, fin de la mixité scolaire qui sera bénéfique aux deux sexes (on supprimera la discrimination contre les garçons et son corollaire, la violence contre les filles), promotion du travail manuel (un emploi pour chacun) et véritable éducation. Vaste programme…

4 Comments:

Blogger Enzo said...

Merci pour l'article, je vais en parler dans mon journal.

4:57 AM  
Anonymous Anonymous said...

"Il doit s’inscrire dans un grand programme de refonte du système scolaire avec le retour à l’élitisme, source de promotion sociale pour les enfants du peuple"
Là par contre,c'est limite,les chances de s'elever socialement sont + grandes de nos jours qu'autrefois!
Si il y a trop de diplomes,rien n'empeche certain de tenter l'aventure a l'etranger!
Aprés les politiques salariales vers le haut permettent d'economiser en restant chez papa et maman et de se lancer dans l'entreprise,chose que j'ai faite mais en Espagne!
Finir ses etudes à 25 ans pour toucher un salaire sans rapport avec l'investissement consenti restera pour moi une attitude beauf!
Aprés c'est sans doute une question de mentalité,je n'envisage le travail que par la propriété privée de mes biens personnels et sociétaires!
Entre etre mon propre chef et finir cadre superieur,je prefere la premiere solution,vu que je n'ai aucune intention de me laisser commander par qui que se soit!

5:56 AM  
Blogger Enzo said...

La fuite de nos élites vers l'étranger doit être stoppée. Je persiste et je signe : trop de diplômé spolie les classes populaires, car leurs enfants n'ont ensuite ni les capitaux pour créer leur entreprise, ni le carnet d'adresse des parents pour trouver l'emploi auquel ils ont droit

4:17 AM  
Anonymous Anonymous said...

Là on pê d'accord,mais j'ai pu la monter mon entreprise mais a l'etranger vu qu'en france,on nous demande des capitaux!
Pour indice mon neveu est parti en Thailande:50 employés,200 euros de charges,45 h de travail par semaine et une vie luxueuse!
Pauvre pays de soviet!

5:06 AM  

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