Sunday, August 13, 2006

La France de Zidane (Editorial des Lettres Fersanes n°43 - octobre 2004)


Petite phrase du secrétaire national du PS Malik Boutih, ancienne caution arabe à SOS-Racisme, dans les colonnes du Journal du Dimanche du 20 juin 2004. Le petit Boutih des horreurs déclare doctement que Zinédine Zidane, ancien meneur de jeu vedette de l’Equipe de « France » de football et sacré meilleur joueur du monde en 1998, est le « symbole d’un nouveau patriotisme. On est passé de la France de Poulidor à la France de Zidane. C’est quand même mieux ». Sauf que… sauf que la France de Zidane, elle est bidon, comme dans la chanson d’Alain Souchon : « J’suis qu’un mec à frime, bourré d’aspirine, and I just go with my pince à vélo… ». Non que je nourrisse une dent particulière contre Zizou, qui fut l’un des meilleurs joueurs de tous les temps, moins fort que Platini néanmoins. Mais le ZZ a été cité dans la fameuse affaire de dopage ayant éclaboussé la Juventus de Turin, alors que Poulidor, notre Poupou national, fut un coureur propre qui ne gagna jamais le Tour par malchance et par les méthodes douteuses de Jacques Anquetil. La France de Poulidor, c’est la France qui préfère être battue avec ses idées, ses valeurs et son honneur plutôt que de gagner par des procédés douteux. C’est la France d’Edmond Rostand et de Cyrano dont j’ai repris le mot d’ordre : « Ne pas monter bien haut peut-être mais tout seul ! ». Ce n’est pas la France « Black-Blanc-Beur » qui, pour asseoir une idéologie douteuse, a été jusqu’à organiser la plus suspecte Coupe du Monde depuis celles en Angleterre (1966) et en Argentine (1978). La Roche Tarpéienne voisine le Capitole et les symboles d’aujourd’hui deviennent les parias de demain : remember Bernard Tapie…

1 Comments:

Blogger Daniel Fattore said...

Poulidor éternel second, d'accord... mais rappelez quand même qu'il a gagné d'autres courses non moins prestigieuses à l'étranger, pour lui rendre totalement justice.

Salutations cordiales.

3:10 AM  

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