Sunday, August 13, 2006

A quoi servent les écolos (Une des Lettres Fersanes n°43 - octobre 2004)


La réponse se trouve dans la question : à rien. Je parle évidemment des écologistes politiques français, dont les activités des membres et des dirigeants se limitent à marier les invertis, s’en prendre à des églises, saccager l’écosystème humain du pays, pratiquer le terrorisme intellectuel voir, pour les militants, le terrorisme tout court, s’étriper entre eux, se prosterner devant l’islam, bref à tout sauf la défense de l’environnement… Pourtant, il y aurait à faire sur le sujet ! Tout d’abord, une question majeure du siècle : le problème de l’eau. L’incompétence des pays du tiers-monde et son occidentalisation à outrance vont provoquer de graves tensions aussi bien internes qu’externes en Amérique Latine et au Proche-Orient (nous en avions parlé en son temps dans Le Libre Arverne), peut-être même une catastrophe écologique aux proportions bibliques en Chine si jamais le barrage des Trois Gorges venait à rompre. Le Tiers-monde n’a pas le monopole de l’imprévoyance et de la gabegie : la très occidentale et moderne Australie a ainsi gaspillé 98 % des eaux du Great Artesian Basin, un grand lac souterrain de l’est du pays, dont les trous de forage avaient été laissés ouverts, permettant ainsi à l’eau de s’évaporer. A l’heure actuelle, la Banque Mondiale classe les pays suivants en pénurie d’eau (- de 1700 m3 par habitant) : Danemark, Belgique, Pologne, Pakistan, Corée du Sud, Arabie Saoudite, Qatar, Emirats Arabes Unis, Yémen, Oman, Israël, Syrie, Jordanie, Egypte, Libye, Tunisie, Algérie, Maroc, Burkina Faso, Kenya, Malawi, Zimbabwe, Afrique du Sud, Lesotho et Haïti, ce qui nous promet quelques conflits du futur pour le moins meurtrier, du genre Egypte contre Soudan, Turquie contre pays arabes méridionaux… alors que l’UNICEF a, sans le faire exprès, empoisonné à l’arsenic une part non négligeable de la population du Bangladesh (la roche dans laquelle les puits ont été forés était riche en arsenic !). Corollaire du précédent, la pollution chimique a provoqué la stérilité de 15 % des couples et une augmentation de 35 % des cancers, avec une pointe chez les agriculteurs et chez les jeunes enfants. Il faut savoir que 100.000 tonnes de produits chimiques sont déversés chaque année dans la nature. Dans Rivarol du 30 juillet 2004, Petrus Agricola évoque les périls qui menacent notre environnement (il évoque la mort en juillet de 139 dauphins en Mauritanie, la disparition de 99 % du cheptel des koalas au 20e siècle, un virus résistant aux antibiotiques qui frappe la Grande-Bretagne…) et de citer une thèse fort intéressante de l’historien Aldo Schiavone, spécialiste de la Rome antique, dans L’Histoire brisée, où il est dit que les Romains et les Grecs avaient la possibilité de développer une technologie de pointe mais s’y sont refusés car si l’homme pouvait seconder la nature, il ne devait en rien espérer la vaincre et la contrôler. L’écologie n’a jamais été une valeur « de gauche », c’est-à-dire socialiste. Il suffit de voir l’état catastrophique de l’environnement dans les anciens pays de l’est pour s’en rendre compte. Dans les sociétés libérales, l’environnement est un peu mieux respecté grâce aux poids des lobbies de consommateurs et à la concurrence qui fait qu’un cartel ne manquera pas de dénoncer les saletés d’un concurrent. La palme du respect de l’environnement revient cependant au IIIe Reich, pionnier dans le domaine. La protection de l’environnement et des espèces animales est une valeur éminemment traditionaliste. Pureté de la race, pureté de l’air, pureté de l’eau, pureté de la jeunesse, loin de la crasse du métissage. Le mélange du plomb et de l’or n’enrichit pas le plomb, mais avilit l’or.

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