Frigidairement incorrect (Editorial des Lettres Fersanes n°45 - décembre 2004)
« Que fais-tu pour lutter contre la faim dans le monde ? » « Moi ? Je mange ! » Il n’est pas si éloigné le moment où manger sera un acte de résistance. Dans un monde où l’islamisme à le vent en poupe le temps qu’il lui sera nécessaire pour vider ses campagnes arriérées de son excédent de population, certains aliments peuvent être considérés comme une provocation contre l’islam. Nous allons donc inventer le petit-déjeuner de résistance : tout d’abord, le capucino, appelé ainsi en l’honneur du moine capucin Marco d’Aviano, béatifié en 2003, et dont le premier fut réalisé avec un mélange de crème et de café. Le café provenait des stocks importants laissés par les Turcs lors de leur fuite suite à leur attaque nocturne ratée. Elle fut un échec car les boulangers de Vienne, tôt levés, remarquèrent les mouvements de troupe. En récompense de leur vigilance, ils purent réaliser une pâtisserie qui s’appellera par dérision « croissant ». Pour accompagner ce petit déjeuner, donnons-lui un cachet britannique en y ajoutant une belle tranche de bacon, puisque comme chacun sait que le cochon est considéré comme un animal impur. A portée de main, garder ce qui va faire votre repas de midi : saucisson, pâté de porc, bouteille de vin rouge et crevettes (car les crevettes ne sont pas casher)… Et pour accompagner votre vin, une petite eau minérale : une petite Vichy par exemple. Cette résistance est nécessaire à l’heure où certains se couchent devant l’islam, comme l’ex-droitiste François Grosdidier (UMP), maire de Woippy, qui organise aux frais des contribuables un « Ramadan 2004 » en faveur de la communauté musulmane .
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